Catégorie : Sorties snowboard de rando

Cette année, la section snowboard de randonnée a décidé de faire de nouveaux adeptes et pour cela, rien de mieux qu’une journée de découverte de l’activité, en même temps qu’une journée d’intégration des nouveaux adhérents et de celles et ceux qui ne devraient plus hésiter très longtemps à nous rejoindre !

Après avoir étudié plusieurs possibilités de lieux, adaptés à l’évolution en toute sécurité d’un groupe d’une 60^aine de personnes, nous optons finalement pour le secteur du Grand-Bornand, sur les itinéraires de ski de randonnée et sur une partie du domaine skiable encore fermé.

Quelques affiches et flyers, un peu de com. sur les réseaux et bim, ce sont près de 60 shabraks et futurs shabraks

motivés qui se retrouvent le samedi 9 décembre sur le parking du Pont de la Matte au Chinaillon pour une journée en 2 ou 4 parties J.

Après un café d’accueil amélioré et la distribution des petits sacs de bienvenue, les 45 participants et les presque 15 encadrants de la section prennent le chemin de la montée en direction du sommet du télécabine du Rosay où une salle hors-sac nous attend pour nous délester des 11 kilos de fromage, des caquelons à fondue et de toutes les ingrédients solides et liquides nécessaires au bon déroulé de notre journée qui se veut avant tout conviviale !

On charge les sacs des volontaires et les luges de nos deux sherpas, on se coiffe de nos beaux bonnets orange très gentiment offerts par la commune et l’office du Grand-Bornand et, sans oublier de faire le traditionnel contrôle DVA en émission et réception, tout le monde se met en route par petits groupes encadrés par nos initiateurs préférés et volontaires pour la journée.

Le chemin est cool, à travers les champs et la forêt et toute la petite troupe arrive plus ou moins rapidement au Rosay, le temps d’échanger sur la pratique, de faire quelques exercices de conversion, de tester des splitboards et tout simplement d’apprendre à se connaître puisque tel est aussi et avant tout l’objectif de la journée !

Une fois les sacs délestés, de nouveaux petits groupes se constituent avec les différents encadrants : le gros de la troupe montera jusqu’au col plus haut et en haut du Lachat, tandis que d’autres opteront pour un plus petit dénivelé, privilégiant exercices de conversion, test des splitboards des encadrants dévoués et exos DVA qui, pour certain(e)s, découvrent totalement l’activité et le matériel de sécurité (ça tombe bien, on est là pour cela !).

Vers 13h, le temps se couvre, le vent se lève, quelques flocons se mettent à tomber et il est temps alors de se mettre au chaud pour la fondue tant attendue !

9 caquelons, 10 réchauds, 11 kgs de fromage, 950 morceaux de pain, 60 piques à fondue, 40 gousses d’ail, un peu de vin et des volontaires à toutes les tables pour actionner les spatules : tous les ingrédients sont réunis pour contenter les estomacs affamés et faire de ce moment un véritable temps de partage et de convivialité !

Et car on n’en a jamais assez et que rien ne nous effraie, livraison sur luge de la shabraKrêpière vers 14h30 pour bien finir la journée.

Quelques shabraKrêpes plus tard, il est temps de rentrer…et oui, la journée est déjà finie, on n’a pas vu le temps passer et on ne s’est pas ennuyés !

Bilan des courses : une super journée avec des encadrants et des participants surmotivés et de nouveaux et futurs adhérents conquis par une section snowboard de randonnée boostée pour toute la saison !

Merci à toute l’équipe des encadrants et organisateurs : Lauriane, Clémence, Aude, Sylvain, Antoine, Lolo, Guillaume, Oliv, Djé, Julien, Denis, Greg et Fab.

Merci à tous les participants pour leurs sourires et leur bonne humeur et toutes les petites douceurs partagées.

Merci à la commune du Grand-Bornand pour son soutien précieux qui a aussi grandement contribué à la réussite de cette journée.

Aucun doute, l’année prochaine, on renouvelle l’expérience !

Le vendredi 24 novembre, le Forum du Caf a vibré au rythme de la soirée Koktails organisée par les ShabraKs. 

Les participants étaient unanimes : la diversité des KoKtails proposés a apporté une touche d’originalité à la soirée. Des saveurs exquises ont titillé les papilles, offrant une alternative bienvenue aux boissons traditionnelles.

Cet événement a été bien plus qu’une simple soirée. Les sourires sur les visages et les échanges animés témoignent de la réussite de cette soirée. Les retrouvailles avant le début de la saison d’hiver ont créé un

e énergie palpable, soulignée par des cocktails originaux.

Un grand merci à Gwen, Aude, Océane, Clara, Guillaume et Florent, les Barmen et Maîtres KoKtails du soir. 

Cheers à cette équipe exceptionnelle !

Après plusieurs années à vadrouiller dans les Cerces, nous mettons le cap vers le Beaufortain pour cette 4eme édition de raid XCaf Shabrako Guenille Marseillais.
Au programme, 4 jours d’itinérance dans le massif en partant de Notre-Dame de la Gorge, du soleil, de la neige et de la bonne humeur, de quoi mettre le sourire à nos 10 gais lurons.

Jour 1 : Rassemblement des troupes au refuge des prés

Après des retrouvailles la veille au soir au camping « Le Pontet » des Contamines, et une nuit relativement courte dans un confortable mobil home, David, Joris et Guillaume (aka les « guenilles ») et Pierre, Aurélien et Maxime (aka les « marseillais ») prennent la route du refuge des prés.
L’effectif se compose alors de 4 spliteux et de deux raquettistes, par ailleurs encadrants. Le chemin glacé s’élevant dans le fond de vallée sera rapidement le théâtre d’un premier guenillage (terme pour actions improbables) sans conséquence : Guillaume aura donc cramponné dans la première demi-heure du raid…On atteint le refuge à 1930m sous le soleil pour le casse-croute du midi, non sans quelques diversions touristiques (un pont romain, une arche naturelle). On accueille alors Clara et Cédric, en split, nos deux comparses Shabraks qui nous rejoignent pour manger.
On reprend ensuite la montée vers le col de la Cicle, en passant par le couloir à gauche de l’itinéraire principal, qui nécessitera aux spliteux de cramponner. A noter aussi un couteau pété du côté de David dans la montée.

On suit ensuite l’arête direction sud / sud-est pour rejoindre le col des chasseurs (2688m) et redescendre côté nord par une face bien durcie sur le haut mais de plus en plus agréable à rider à mesure que l’on descend.

On repeautera vers 1900m pour revenir au refuge des Prés, où nous attendent Antoine et Clémence, nos 2 autres Shabraks nationaux, ainsi que 10 pintes de blonde bien méritées de quoi voir les montagnes en rose.

Jour 2 : Direction refuge de la croix du bonhomme

Refuge des Près –> Refuge de la Croix du Bonhomme –> Tricotage en passant par le Col des Fours, aux alentours du Lac Mya puis descente plein soleil avant de remonter au refuge Après quelques minutes de retard (une petite quinzaine), départ organisé vers notre prochaine étape, le refuge non gardé du Col de la Croix de Bonhomme. Pas énorme de déniv mais quelques belles traversées qui font plaisir aux pieds et aux chevilles ET surtout, la fameuse discussion répartissant les CR des journées de ce raid ! Un grand moment.
Une fois arrivés sur place, dégun dans le refuge, lits cafi de couvertures, terrasse plein soleil et soleil de fada ! Que demande le peuple ! Pour la petite histoire, deux jours avant, la boule magique a décidé pour moi de ne pas prendre le duvet. Conclusion, elle avait bien raison !
On décide de s’octroyer la pause déj sous ce beau soleil, on en profite pour alléger les sacs, remplir des gamelles de neige pour notre retour (pas d’eau dans cette cahute). Pendant que d’autres passent quelques coups de fil au SAV du Vieux de Grenoble?. Une fois le ventre rempli de fromage et de charcuterie, on se prépare pour entamer un tricotage en boucle.
Montée vers le col des Fours, descente ou descente-traversée pour certain, un point carto/discussion pour savoir par où on remonte et on redescend. Antoine prend le lead dans la montée et envoie une ascension à base de conversion sur conversion, tout ça sans couteau et avec classe.

Point timing au sommet : on n’est pas en avance mais c’est beau ! On s’enquille la première partie de la descente avec une bonne neige décaillée jusqu’à un mini couloir dont l’entrée principale est pauvre en or blanc. Ça tombe bien, on va pouvoir sortir la corde. Ni une ni deux, organisation d’un rappel sur piolet ancré pour s’exercer : David creuse des trous, Antoine sort la corde, Clara se prépare à descendre. Et ça enchaîne tout le groupe passe sans encombre.

Un dernier effort pour rejoindre le refuge sous un couché de soleil digne des SUNSETS Marseillais. Belle ambiance au refuge, il est blindé, ça sent la chaussette quoi ! ni une ni deux ça dégoupille le cubi (merci au Sherpas) et nos cuistots d’altitude n’attendent pas longtemps pour nous confectionner la popote du soir qui fût fort réconfortante. Un vrai festin.
La digestion se déroule sur la loggia du refuge sous une pleine lune qui donna envie à quelques motivés de se gravir la petite crête qui se dessine délicatement devant nos yeux.

Ça se prépare ; pendant ce temps SOND SYSTEM MASSILIA BITBOX CREW se déchaîne à l’impro gratte afin de motiver la troupe de riders de la night, bon tellement qu’ils ont été long à se préparer le SSMBC a eu le temps de dégommer la fin de tous les merveilleux breuvages ramenés par la communauté et concurrencer JULES se taper 3 onglets, que les mecs ils avaient pas encore peauter !!!!! mais comme on n’est sécu au CAF on est restés presque jusqu’au bout de leur ascension nocturne à les regarder s’octroyer ce petit plaisir.
Après avoir refait la discographie de Charle Aznavour remasterisée on s’est dit qu’il était temps d’aller se mettre au chaud pour finir nos breuvages locaux et se reposer pour notrejournée du lendemain. ZZZZZZZZZZ. Pendant ce temps nos 3 gué lurons de la night étaient en train de dérouler les 300 m dénivelé qu’ils avaient poncés sous cette nuit magique.

Jour 3 : Lac jovet avant retour au refuge des prés

Minuit, retour des 3 guerriers, Pierre, Joris et David après une première descente mémorable au clair de Lune, suivie d’une petite montée des Crêtes des Gittes. Ascension soutenue par une communication active sous forme d’hurlement entre les Crêtes et le balcon du refuge de la Croix du Bonhomme. Un petit selfie et s’ensuit une 2ème descente dans des pentes assez raides sur une neige tanto poudreuse, tanto glacée. Un dernier repeautage donc, avec le retour au refuge (merci à Joris pour la petite poussée dans le raide à la montée, avantage raquette !). Je recoupe un peu de bois, Pierre se réveillera la nuit pour recharger le poêle !
7h, la terrible mélodie du réveil d’Antoine nous fait sortir de nos sacs de couchage.
L’odeur du fromage fondu embaume encore les lieux.
La journée s’annonce bonne, le soleil est encore une fois au rendez-vous.
Nous prenons le temps de petit déjeuner. Au menu, porridge pour tout le monde, de quoi démarrer la journée avec le plein d’énergie. Derrière nous les cartes sont dépliées, on discute sur l’itinéraire du jour. Le choix est fait, direction la tête sud des fours pour redescendre dans le mythique et tant convoité, couloir du zgeg. Rangement et partie de palet sur une planche qui traîne (ils sont partout ces bretons) avant de repartir.
Démarrage un peu laborieux, les excès de la veille se font ressentir. Après quelques grosses suées, on retrouve le rythme, nous voilà lancés. Arrivés à 2750, nous constatons une neigeglacée et ventée, le couloir n’est pas praticable, trop risqué de s’y aventurer. Nous rebroussons chemin.
On dépeaute, refixons une vis perdue et c’est parti pour la première descente de la journée.
Après quelques belles courbes et une bonne dose d’adrénaline, nous voilà arrivés au plan de Jovet. L’unanimité l’emportera, c’est ici que nous casserons la croûte, sous un soleil encore radieux…
Une fois le pic-nique achevé on se remet en mode montée vers le lac Jovet, après s’être délesté d’un peu de charge sous un rocher que l’on espère reconnaître sans soucis à la descente. Nous laissons ensuite le lac Jovet sur notre gauche en direction d’un petit couloir à droite des Têtes de Ballaval pour une ascension facile.
On aperçoit au loin que la mer de nuage est en train de nous rattraper, ça sent la course contre la montre, mais les cris de joie des skieurs au-dessus de nous motivent à attaquer la montée dans cette jolie pente décaillée.
L’espoir est de courte durée, à peine la pente attaquée, on est rattrapé par les nuages, et la pente se raidit fortement, ça sent le guenillage ! (jour blanc 1 – soleil 0). On sent également les regards inquiets de ceux qui ont voulu se délesté de quelques grammes, et qui se demande s’ils vont retrouver leurs affaires dans cette purée de pois ! Mais ces interrogations sont de courtes durée, la question de mettre les couteaux se transforment rapidement en un cramponnage général ! (une première pour Clémence !) Au final, la trace se fait rapidement (merci Antoine et Pierre) et après un énième problème de fixations (moi je dis ça, je dis rien, mais c’est encore un marseillais !), la dernière descente de la journée dans une jolie pente décaillée regelée se passe plus ou moins sans encombre avec une jolie visibilité (environ 5 mètres). Et là, c’est le drame, il est où le rocher ???? Finalement, Punk de Lynx, euh Joris nous montre qu’il n’est pas seulement un adepte des traversées, mais qu’il a aussi un super sens de l’orientation et nous déniche le précieux rocher. La fin de la descente se termine sans encombre. Dernier repeautage, avant de traverser un petit pont (épreuve d’équilibre en perspective). Personne ne tombe à l’eau, et c’est reparti pour une longue traversée avec des nuages à couper au couteau pour rejoindre le refuge des Prés !
Grosse ambiance avec cette fin de parcours à l’aveugle. Le groupe se retrouve splité en 2 dans ce long retour, mais se rejoint finalement quand une partie du groupe décide d’aller faire un détour par la Tête de la Cicle avant de se raviser.
Finalement, après cette longue journée, on se retrouve au refuge des Prés. Petites batailles pour faire sécher les chaussures, les skieurs/raquettistes ayant décidé de faire sécher à part chaussons et chaussures … Faut dire qu’ils ont pas de chance, la lumière remarchant, on l’a
tout de suite remarqué !
Il est temps de se rafraîchir avec quelques bonnes bières (5 pintes pour Punk de Lynx), taper le carton puis fondue pour notre plus grand plaisir ! (la prochaine fois, on pensera à demander un œuf). Faut dire qu’au vu de la guerre des convives pour cette fondue, on sent que l’équipe s’est bien dépensée ce jour-là !
Petite session digeo avant de se préparer à la dernière journée, des étoiles pleins les yeux avec cette petite poudreuse qui est en train de tomber et le grand soleil annoncé !

Jour 4 : Cramponnage au soleil avant retour par les contamines

Pour cette dernière journée, le départ est annoncé à 8h45 à l’extérieur du refuge, split aux pieds…
Comme il est de coutume, le quart d’heure savoyard + les derniers règlements de binouz de la veille à l’auberge nous feront sortir à 9h…ce qui n’épargne pas une petite remontrance de Clara (notre encadrante shabrak) qui attend depuis 15 minutes dehors…elle a raison et il caille bordel !!
Ressenti -10 mais un grand soleil illumine !
+ un peu de poudre tombée dans la nuit…5cm rien de plus, pour notre plus grand plaisir !
Nous prenons la direction cette fois-ci de l’arrière du refuge, vers le col de la fenêtre. Nous montons tranquillement et choisissons finalement deux petits couloirs, un peu moins éloignés que le col, car il nous faut redescendre dans les temps, le timing est compté, il y a des trains de retour à la clé !
Le groupe se divise en deux et choisit de monter parallèlement dans deux jolis couloirs, entre le col de la cicle et le col de la fenêtre, les visages toujours effleurés par un grand soleil.
La pente dans les couloirs devient de plus en plus raide et les spatules glissent de plus en plus de la trace, youhhouuu c’est le moment de cramponner !!! (une deuxième pour moi, je ne peux plus m’en passer !!) nous montons tout ce que nous pouvons avec un relai hyper efficace, les encadrants se la coulent douce, ils n’ont plus qu’à glisser leurs bottes dans les trous tracés ! Malgré tous nos efforts et notre rapidité (ça donne chaud d’ailleurs cette affaire), la montre au poignet nous dira de nous arrêter, nous n’atteindrons pas tout à fait le col puisqu’il est déjà l’heure de redescendre.
Nouvel exercice pour moi : se faire une mini plateforme dans la pente, chacun de son côté, pour dépeauter et assembler le snow. Étonnamment, c’est là que je me suis rendue compte que l’on pouvait être très stable (avec un peu de méthode, des gestes délicats et précis) dans « du raide », pour une transition matos.
Et c’est partiii pour la descente !!!!! la phase que nous chérissons tous le plus ! avec un peu de fraîche par endroits et toujours le soleil qui est là, ce sont d’agréables virages surfés jusqu’au refuge en bas.
Il est 11h30, nous sortons les pique-nique et nous nous affalons dans les les transats Haglöfs (la fameuse marque suédoise outdoor partenaire du refuge).
« Instant culture » : il faut savoir que cette belle aventure humaine entre le refuge et la marque a été portée et réalisée par la Compagnie des Guides de Saint-Gervais les Contamines, avec l’aide également de passionnés de montagne. Ensemble, ils ont décidé de restaurer le Refuge des Prés du Val Montjoie, cet ancien chalet d’alpage, afin de lui donner un second souffle. Au cœur de ce projet, l’éco-responsabilité est le mot d’ordre. Le gaz et l’énergie solaire alimentent le refuge, complétés par des panneaux photovoltaïques. Une attention particulière au choix des matériaux, au traitement des eaux usées ainsi qu’au captage des eaux de source potable a été apportée.
Puis bronzette dans les transats, petit café, et récupération des dernières affaires laissées ‘en transit’ à l’intérieur du refuge, nous sommes fins prêts à remonter !
Nous nous élevons vers le col de la fenêtre puis nous basculons côté Contamines…ça sent la fin :((
Dernière petite traversée pour regagner le col du Joly (alt 2000m) de la station de ski où l’on se confond avec les skieurs alpins…à en perdre presque les membres du groupe devenu mythique depuis 3 jours XCaf Shabrako Guenillo Marseillais !
Je ne me souviens plus du nom de la dernière piste empruntée mais ce fut comme une course folle telle une compétition dans un parcours de boardercross, à toute vitesse, comme si nous voulions « faire le plein » des dernières sensations de glisse, à fond, comme si nous voulions lâcher les chevaux de nos snows avant que cette formidable aventure ne s’arrête…
Arrivée au parking de Notre Dame de la Gorge. La boucle est bouclée.
Pas d’au-revoir avant une dernière bière / vin chaud en terrasse. C’est ça le bonheur de la montagne !
Photo finish, les bouilles pleines de joie, nous nous quittons, nous pleurons et redemandons le prochain !!

Merci à vous formidables et bienveillants encadrants,
Merci à vous pour initier ces week-ends,

Merci à vous pour toute cette fantastique organisation,
On prend les mêmes et on recommence ! Rdv l’année prochaine !!!

Bisouxxxx

​​Le weekend du 18-19 décembre, les Shabraks du Club Alpin d’Annecy étaient partenaires de l’événement POWPOW Splitboard festival (https://powpowsplitboardfestival.com). Voici un petit compte-rendu. 

Organisé par Rasmus Ostergaard et sa super équipe de bénévoles au Col des Aravis, le POWPOW Splitboard Festival est un rassemblement de splitboarders. Comme la majorité des Shabraks, les pratiquants du snowboard de randonnée utilisent des planches qui se séparent en deux pour passer en mode ski a la montée avec les peaux, puis se rassemblent pour former une planche solide a la descente. 

Le festival était l’occasion pour les participants de tester de nombreuses planches mises à disposition par les partenaires: Korua Shapes, Amplid, Gara, Furberg, Venice, Burton, Mr Splitboards, Mendiboard, etc. ainsi que de nombreux accessoires comme les fixations Spark R&D, Enfuse, ou les appareils DVA de la marque ARVA. Des sorties d’initiations accompagnées par des guides étaient aussi proposées pour les débutants. 

Le CAF Annecy était associé à l’événement, et une belle équipe était présente. Nous avons tenu l’encadrement du DVA Park (installé avec ARVA) pendant les deux jours. Le samedi soir était organisée une formation sur les secours en avalanche, en collaboration avec Franck Junod (Guide jurassien), et les Secours en Montagne de La Clusaz. Nous avons assuré la formation a la recherche de victimes d’avalanches, prodiguant nos conseils à des groupes encadrés par Laurent Delacroix, Nicolas Antony, Renaud Berger, et Grégoire Hoin. 

L’événement était aussi l’occasion de rencontrer d’autres passionnés de la montagne et du snowboard, et de partager en discutant autour du feu de camp. Samedi soir, les plus braves ont monté leurs tentes sur la neige dans le campement organisé, pendant que les moins aventureux ont passé la nuit au chaud dans leurs vans. 

Entre deux permanences à la tente du CAF, les Shabraks ont évidemment enchaîné quelques descentes dans la combe à Marion, ou les combes avoisinantes, et nous avons même eu la visite surprise de Romain, notre Président, qui a fait l’aller-retour depuis Blonnière, pour passer nous dire bonjour.   

De belles rencontres, de bons moments, une ambiance chaleureuse, et du partage de connaissances. Le POWPOW Festival était vraiment un moment d’exception. Ce n’était que la première édition, et nous espérons que le public sera encore plus nombreux lors des prochaines. Et il est certain que les snowboarders du CAF y seront à nouveau!

https://youtu.be/UUOXYmwoBXs

Le WEI Shabrak pour le snowboard de randonnée 2022 se tiendra du du 21 au 23 janvier au Gîte des Nants à Morzine, sur le thème KOLLANTS KUIR ET PIPETTES ! A vos déguisements !

Durant la journée de samedi et celle du dimanche, des encadrants du CAF vous proposeront des sorties en montagne.

Les sorties seront décrites en fonction du lieu choisi, de leur niveau de difficulté, du dénivelé, de la distance à parcourir, etc. 

Le soir, notre super équipe vous propose des animations pour festoyer ensemble !

Les inscriptions en ligne sont possibles jusqu’au lundi 10 janvier 2022, au prix de 100 euros pour couvrir les frais de logement, courses…

Attention, à partir du 1e janvier, l’inscription augmente ! Inscrivez-vous vite sur la collective !

https://collectives.cafannecy.fr/collectives/2851-wei 

Informations importantes : le matériel de sécurité DVA/Pelle/sonde est obligatoire, ainsi que le pass sanitaire. 

Pour toute autre question, notre document partagé :  https://docs.google.com/document/d/1INgvHlstdNUxh1_KkQw-wjKYt7Epakmb/edit 

ou notre adresse fonctionnelle wei.shabrak@gmail.com

RAID DANS LES CERCES – COMBO CAF ANNECY et CAF DE MARSEILLE

Du vendredi 28 février au lundi 2 mars

RAID DANS LES CERCES – COMBO CAF ANNECY et CAF DE MARSEILLE

Du vendredi 28 février au lundi 2 mars

La petite troupe en provenance d’Annecy et de Marseille se retrouve aux alentours de 18h au gîte de la Découverte.

Philippe et Antoine, nos deux initiateurs de choc nous attendent, la mine ensoleillée (il faisait beau ce vendredi !) mais aussi bien fatigués par leur journée « repérage et préparation de terrain ». L’itinéraire choisi n’était apparemment pas le plus fun (mais cela aura eu le mérite de nous éviter de refaire la même chose par la suite … quoique !!) et la journée splitboard semble avoir eu raison de notre célèbre raquettiste et initiateur préféré, Antoine BOUTET, peu convaincu pour nos larges spatules et qui s’empressera d’ailleurs dès le lendemain de renouer avec ses plus belles raquettes ! Mais nous mettrons cela sur le compte d’une neige lourde et d’un itinéraire à retravailler.

La petite bière est la bienvenue pour tout le monde, le temps pour les marseillais (Julie, Philippe, Simon, Cyril et Jonathan) et les annéciens (Agathe, Lauriane, Etienne, Sylvain et Antoine) de faire connaissance, dans une ambiance fort sympathique du bout du monde version « Hautes-Alpes » ! 

Au programme de la soirée : repas au gîte, discussions autour de la météo et du BERA du lendemain qui s’annoncent un peu tendus (il va falloir changer nos plans initiaux) et blagounettes entre haut-savoyards (les vrais montagnards quoi !) et marseillais qui ont pour une fois troqué les patinettes contre de vrais instruments pour gravir et descendre les jolies pentes du massif des Cerces. L’ambiance s’annonce bonne pour les 3 jours à venir !!

Samedi 29 février – Départ pour 3 jours de raid !

Après une bonne nuit de sommeil, nous prenons le départ de Névache à 8h, sous une météo clémente. 

Petite montée tranquille sur un chemin parfaitement tracé, aperçu d’une bête à cornes au loin sur les hauteurs (la seule que nous verrons du séjour d’ailleurs) et nous voilà rapidement arrivés au refuge Buffère (http://refugebuffere.com/). Grande déception pour Philippe qui pensait trouver un piano dans le refuge … mais il n’y a qu’un poêle à bois à l’endroit espéré (apparemment, la dernière soirée passée ici avait dû être bien arrosée !!)

Nous décidons de poser quelques affaires pour délester un peu les sacs et c’est reparti pour une jolie grimpette jusqu’à la Crête de l’Echaillon. Arrivée en pleine forme au sommet, à 2 640 mètres, mais aussi en plein vent. Le ton est donné pour le reste du séjour … La descente n’en sera pas moins très agréable, dans une belle poudreuse rien que pour nous !

Malgré le vent et la neige, et parce qu’on n’est pas venu pour acheter du terrain, on se remet en route en direction de la crête de Baude, toujours seuls au monde dans cette immensité blanche des Hautes-Alpes (ça change de la Haute-Savoie … l’absence de monde … pas la neige !). La descente en dessous de la crête nous vaudra quelques petites montées d’adrénaline : une pente bien raide et des petites coulées au passage de chacun d’entre nous dont Cyril se rappellera avec émotion !

De retour au refuge, nous en profitons pour souffler quelques minutes, se désaltérer à coup de bières locales et de Yaute Cola, pour repartir de plus belle pour une dernière petite montée, laissant deux de nos compères se reposer autour du feu.

L’occasion aussi de profiter du test matos Plum proposé par le refuge : Agathe, notre skieuse du groupe, en test skis Plum, Lauriane en mode splitboard super girly, Etienne pour le dernier modèle de split de Plum et Jonathan, qui troque ses raquettes contre un beau split Plum, car il n’est jamais trop tard pour bien faire  !

Petite montée tranquille en face du refuge, dans une belle neige profonde, mais pas autant que le trou dans lequel nous avons bien failli perdre notre Antoine national ! Un peu plus et il sortait le sifflet pour nous alerter … mais sa force et sa volonté auront eu raison de ce vilain trou duquel il arrivera à se sortir sans que personne n’ait remarqué son absence … c’est moche de notre part !

Descente magique dans la poudreuse et après quelques sauts de souche inattendus (merci Philippe) et trous divers évités, nous voilà de retour au refuge.

Bilan de cette 1ère journée plus que positif : un bon 1600 D+, des coups de vent assez virulents, de la neige au top et suffisamment de transpiration pour bien mériter une bonne bière au coin du feu !

Soirée très sympathique au refuge Buffère, dont on retiendra la gentillesse de nos hôtes et l’excellent repas servi, mais aussi la fin de soirée bonus pour nos deux encadrants dont les massages de pieds effectués par Agathe, notre kiné du groupe, feront oublier à ces derniers qu’elle est aussi la seule skieuse de la bande !

On retiendra aussi la nuit à l’ambiance tropicale, en particulier dans la chambre de 6 où la claustrophobie de Philippe a bien failli le conduire à finir sa nuit dans la salle de bains !

Dimanche 1er mars – En mode shabrakistan dans une neige de cinéma !

Réveil difficile après la nuit sous 40° à l’ombre … mais un soleil radieux et une neige de cinéma nous attendent alors on se dépêche de chausser splits et raquettes pour se mettre en route en direction du refuge du Chardonnet. Simon en piste pour tracer dans de la grosse bonne peuf. Bravo à lui ! Avec Sylvain et Agathe (et tous les autres spliteux aussi), ils auront tous les trois bien bossé pendant ces 3 journées ! Du beau boulot récompensé par une descente mémorable dans le Bois de Suly, renommé « Bois Joli » par Etienne qui ne se remet pas de sa descente de dingue entre les sapins !

Après une petite pause désaltérante au refuge du Chardonnet (l’occasion de réserver 10 pâtisseries pour le goûter … hummmm !), nous entamons la montée vers le Col du raisin, en haut duquel notre skieuse préférée tentera, je dis bien tentera, de nous montrer ses talents en matière de postures de yoga … quelques fous rire plus tard, nous voilà repartis en direction de la pointe du demi, ski sur les sacs et joues gauches soufflées par un vent à décorner les bœufs !

Descente une nouvelle fois mémorable, quelques bûches dues uniquement (oui oui) au manque de visibilité et nous voilà enfin arrivés au refuge du Chardonnet pour le goûter. La récompense nous attend : tartes au citron, à la myrtille et au caramel/chocolat de Nico, gardien de refuge et récemment diplômé en pâtisserie. Expérience à ne pas rater lors de votre prochain passage par là-bas : https://www.refugechardonnet.fr/.

Puis toute la petite troupe se remet en route vers 16h pour rejoindre le refuge de Laval : http://www.refugelaval.com/. Le chemin fût un peu plus long que prévu, avec quelques petites surprises : traversées de rivières, descente dans une neige croûtée et lourde et longue remontée par le chemin de randonnée pour finalement arriver à 18h40 au refuge, tous bien lessivés !

Bilan de la journée :

• 5 manip. de peautage/dépeautage
• 11 heures de course
• 1350 m de D+
• 1450 m de D-
• 20kms de parcours
• Et une belle promenade des crampons et piolets qui n’auront été encore une fois d’aucune utilité !

La douche et le repas sont particulièrement appréciés, de même que les chambres très confortables dans lesquelles nous n’avons pas traîné à nous réfugier après cette 2ème journée particulièrement sportive !

Lundi 2 mars – Jour blanc et palmes/masque/tuba de rigueur !

Réveil enneigé, comme l’avait très justement annoncé la météo. Plusieurs plans sont envisagés :

• rentrer au parking par le chemin … bof … on en veut encore !
• faire un sommet : tu oublies, trop de neige et aucune visibilité
• tenter une petite escapade juste au-dessus du refuge du Chardonnet pour renouer avec le Bois Joli d’Etienne : telle est l’option envisagée.

Motivés par les quantités de neige tombées (on ne savait pas encore ce qui nous attendait !), nous nous mettons donc en route en direction du refuge du Chardonnet : 3 kms sur le chemin de randonnée d’été à tracer dans un bon 20 cms de peuf, puis montée par un autre chemin jusqu’au refuge, dans un bon 30 à 40 cms de neige fraîche. Mais cela ne faisait que commencer… Bien qu’attirés par les pâtisseries de Nico, nous refusons de nous arrêter et gardons le cap, un peu inquiets face aux conditions météo dégradées et aux difficultés qui semblaient alors se profiler en termes de circulation en direction de nos bercails respectifs…

Nous dépassons le refuge et tentons alors de trouver le meilleur itinéraire possible (le moins pire dirons-nous !), en dépit du manque de visibilité, pour rejoindre le village de Névache. Antoine se lance alors dans la descente pour tester la « skiabilité » mais au bout de quelques mètres, le voilà totalement coincé sous 1,2 m. de neige, contraint de déchausser et de se frayer tant bien que mal un chemin jusqu’à retrouver un peu de pente pour pouvoir rechausser. Nous ne ferons pas bien mieux, tant la neige est abondante… Un seul mot d’ordre alors : passer les uns après les autres dans une seule et même trace de descente pour éviter de s’embourber ! Nous retrouvons ensuite un peu plus de pente et la descente dans les sapins nous réconcilie un peu avec toute cette neige et nous permet de mieux supporter nos tenues détrempées !

La suite révélera que nous étions encore loin d’être arrivés… mais après 2 heures de balade sous la neige, nous arriverons enfin à Névache, rincés dans tous les sens du terme !

Quelle n’a pas été notre surprise en arrivant sur le parking : voitures ensevelies sous un gros paquet de neige et nous voilà donc repartis avec nos pelles pour tenter de les dégager. Petite mention spéciale pour les marseillais sans pneus neige qui ont dû mettre les chaussettes pour sortir du parking !!

Le retour n’en fût pas moins compliqué : un Philippe dans le fossé, un Etienne qui a bien flippé, un Antoine qui s’est tanqué dans la montée et tous les autres qui ne faisaient pas les malins face aux conditions de circulation…

L’histoire retiendra le timing parfait de cette dernière journée qui nous aura malgré tout permis de déguerpir avant la fermeture de la route et avant de voir Névache totalement coupée du monde… Quoique, nous serions bien restés !!

Au final, on retiendra de ce séjour :

• de la neige, de la peuf, et encore de la neige et de la peuf !
• une super ambiance … ce n’était pas gagné avec des marseillais…ah ah ah !!
• une skieuse traceuse, masseuse, adepte de yoga … et patiente ! Bref, que des qualités et ça non plus ce n’était pas gagné pour une skieuse !!
• des encadrants au top … même s’ils ont toujours refusé de tracer … grrrr !
• une cohabitation parfaite entre raquettes et splits, à l’image de la cohabitation entre les vrais montagnards et les gens du sud … hi hi hi !
• une belle propension à trouver des beaux itinéraires (quoi qu’un peu longs et foireux parfois … histoire de représenter nos amis guenilles qui n’ont pas pu nous accompagner cette fois ci ;)) 
• de bons repas et de chouettes refuges, avec des ambiances parfois tropicales (et des pianos imaginaires …)
• une belle promenade pour nos crampons et piolets  

MERCI A TOUTES ET TOUS POUR CES 3 JOURS PARTAGÉS AVEC UNE MENTION PARTICULIÈRE POUR NOS DEUX INITIATEURS, ANTOINE ET PHILIPPE !

Lauriane et toute la team en support d’écriture !

C’est bon la Blonnière !

Après plusieurs semaines d’attente, l’information se répand ce vendredi soir comme une trainée de poudre… ca y’est il a neigé ! Et demain c’est samedi, il fait grand beau et cela change tout. Les conditions seront parfaites et cela promet une belle journée. 

Alors c’est parti pour une sortie dans le massif de l’Etale, direction les pointes de Blonnière et sa grande combe. Départ depuis le parking Comburce plein à craquer, étonnamment nous ne nous sommes pas les seuls à avoir eu cette idée. Et c’est un groupe mixte composé de skieurs et de snowboardeurs qui s’élance pour remonter le chemin forestier.

En sortant de la forêt at après avoir fait un rapide tour du propriétaire, nous constatons que d’autres groupes se dirigent également vers les pointes, mais tous suivent la même trace qui semble remonter bien à droite vers le couloir Combaz. Et puisque nous ne sommes pas des collants-pipettes et que la neige est bonne, nous voilà partis sur un itinéraire plus central où nous pourrons faire notre propre chemin. Qu’il est bon de tracer entre les sapins dans cette neige fraiche. Nous avançons tranquillement, il s’agit d’une sortie pour prendre son temps et profiter de la journée. Et même s’il est sûr que nous n’aurons pas le privilège de faire les premières traces, la combe est suffisamment large pour nous permettre de prendre notre temps.

D’autres groupes sont du coup arrivés avant nous et commencent à redescendre, d’autres sont en pleine pause déjeuner. Un grand groupe ayant investi la pointe de gauche, nous décidons de nous orienter vers la pointe centrale à 2362 m pour prendre nos quartiers. La fin est un peu plus raide, on sent bien la couche dure qui rend difficile la progression pour certains sur les derniers mètres. Mais après un dernier effort l’ensemble du groupe peut profiter d’un bain de soleil et d’une pause déjeuner bien méritée.

Mais le meilleur est évidemment pour la fin, alors sans plus attendre nous voilà partis pour descendre et faire de grands virages dans la neige fraiche. On s’arrête un peu histoire de se regrouper. Mais il doit se passer un truc, car tout le monde à un sourire jusqu’au oreilles ! Bizarre mais on verra plus tard… alors on continue à descendre, à jouer avec le terrain, à slalomer entre les sapins. Et toujours ce sourire énorme qui ne quitte pas les têtes de chacun. Vraiment curieux ! Arrivés presque en bas de la combe, et pour profiter encore un peu du paysage, on organise un petit exercice de recherche en séparant le groupe en deux. Evidemment un scénario est mis en place, afin de tester ses techniques de recherche mais surtout sa capacité à réagir face à l’imprévu. On débriefe ensemble, puis on inverse les rôles avec le second groupe qui cette fois encore à droit un scénario difficile à anticiper. On se rend compte de quelques erreurs et surtout de la nécessité de communiquer et de garder du recul pour prendre les bonnes décisions et bien s’organiser face au scénario qui ne sera jamais le même.

La botte de M. Aufferand

Nous voila partis ce dimanche matin avec 1 super team Komposée de Alex & Marie Eva en ski, Lisa et Pauline les rideuses en board, et Ju initiateur bis en soutien raquette et traceur de choc pour le coup !

Le manque de neige nous amena du coté du col de la Colombière au dessus des chalets d’Aufferand en face Nord. Nous ne croisâmes pas grand monde mis à part un ou 2 chamois et quelques promeneurs :

Le théme de la sortie étant avant tout découverte, nous primes le temps de parfaire le matériel et d’échanger sur la technique et le paysage magnifique pour atteindre peu avant midi la crête au point 1880 entre la pointe de la botte et la tête d’Aufferand. Un beau soleil nous accompagna pour la pose PIKNIK et nous redescendîmes ensuite pour un ride magique sur la ligne de peuf avec quelques virages négocié délicatement au passage des arcosses. Arrivé au chalet nous rejoignîmes le col de la colombière au soleil pour finir sur une présentation et exercies DVA.

Ce fut une journée superbe qui s’acheva par le verre d’après ride tant attendu !

Merci à tout les participants pour le super état d’esprit et la bonne motivation !

 Vendredi 22 février, l’heure est grave, les mines sont tendues pour Julie, Cyril, Pierre et Philippe, 4 marseillais déjà arrivés au gîte « Le creux des souches », à Névache pour ce raid international entre snowboardeurs des CAF d’Annecy, Grenoble et Marseille. Ce qui nous fait flipper, c’est que nous attendons nos alter-egos du Nord, à savoir 4 shabraks et 5 guenilles…

Certains parmi nous en ont déjà rencontré des riders du nord, et essaient de rassurer les autres : « Non, ils n’enlèvent pas les enfants pour les revendre en kit, non, ils ne coupent pas les mélèzes avec leurs moufles pour rider tout droit en forêt, non, ils ne distillent pas leur chaussettes pour créer des alcools qui rendent fous, enfin je crois… ».

Ben en fait, quand ils arrivent, ils ont l’air hyper cools, ô fan, on a stressé pour rien, fatche de !  Il y a Florence, Ina, Océane, Antoine, Aurélien, Florian, Georges, Joris et Thomas et quand ils parlent, con, on les comprend de suite, même s’ils ont l’accent pointu et tout !

Du coup, on prend un premier dîner avec eux et bing, direct, on prévoit de se réveiller tôt pour la première course de notre raid de 3 jours : nous sommes en février et la nuit est étoilée donc il y aura du regel, mais les températures annoncées sont très chaudes pour la saison et il ne faudra pas traîner en route…

Samedi 23 février, donc, départ à l’aube vers le fond de la vallée de la Clarée. Notre objectif du jour est le Charoumu (Point 2955m, non nommé sur la carte IGN) :

http://www.skitour.fr/sorties/charoumu-crete-de-mome,90448.html

que nous tenterons d’atteindre par ses pentes sud… Tenterons, pasque vé, y a pas trop de neige hein sur les versants sud ! Un petit bout de sentier d’été, un déchaussage, le savoir-faire d’Antoine Boutet qui lead le groupe et nous fait grimper de vallon en vallon, quelques discussions entre encadrants et hop, voilà le sommet atteint. De là, nous avons une vue de fada, en balcon sur les Ecrins au sud, vers le Queyras et le Viso plus à l’Est, le Thabor et le Mont Blanc au Nord et les aiguilles d’Arves à l’Ouest. Putaingue, c’est presqu’aussi bô que la vue sur le vieux port, depuis la Bônne Mère !!!

Par contre, après le casse-croûte, la descente est pas terrible, disons que… même sur le forum de skitour, y a personne qui a les mots pour décrire précisément cette neige mi dure, mi molle, lourde et humide tout en étant travaillée par le vent en forme de coupe gorge, puis carrément bouillasseuse sur le bas. Les spliteux repeautent, les raquetteux reraquettent, nous filons tous jusqu’au refuge de Ricou par le chemin de ronde…

Quelques bières et douches plus tard, après un repas fort bon, nous découvrons que certains d’entre nous ont fait des choix drastiques en ce qui concerne le contenu de leur sac… De grosses bouteilles de Rhum arrangées sont sorties et c’est là que la cohésion du groupe se fait irréversiblement. Nous ne sommes déjà plus seulement des membres de nos clubs alpins respectifs, mais nous ne sommes pas encore une entité et puis au fait, pourquoi ils ont pas de surnom les snowboardeurs marseillais, etc, etc, c’est après bien des discussions philosophiques que nous regagnons nos dortoirs, certains que la journée du lendemain sera belle !

Dimanche 24 février, ce mois de février 2019 étant particulièrement chaud et le bera annonçant un risque peu élevé, nous avons hâte de rider en versant nord… Après une belle discussion entre encadrants sur le « plus meilleur bon plan possible », nous décidons de faire le tour horaire de la crête du Queyrellin : http://www.skitour.fr/sorties/cretes-du-queyrellin,91716.html

Nous commençons par descendre du refuge Ricou sur la piste hyper gelée… la tension est là dès le réveil, mais pas d’engatse pour le coccyx de dégun… Sur le versant d’en face, la jolie montée vallonnée suit un ruisseau qui apparait de ci, de là à travers la couche de neige… Quand la pente se redresse, avant la selle finale  ô fan, il fait chaud, on se croirait dans les calanques au mois d’août !

Un petit casse-croûte plus tard, nous prenons, à partir de la Crête de la Casse Blanche, ce grand « toboggan » que chacun observait depuis la veille, premières sensations de ride sympas… Arrivés au refuge du Chardonnet, après quelques parts de tarte et un petit « débriefingue de dingues » entre encadrants, 11 acharnés repartent vers la pointe du demi, chère à nos cœurs depuis que Jean-Pat Comba nous en a expliqué l’étymologie l’an dernier pendant le stage initiateur snowboard… Pour ceux-là, c’est une journée à 1900m de D+, comme quoi mélanger les clubs, ça additionne peut-être le dénivelé ?

En tous cas, c’est là que nous faisons définitivement péter les frontières, que nous dépassons tous le cadre de nos clubs respectifs pour devenir des SHAMANILLES : 1/3 Shabrak, 1/3 un peu branleur, 1/3 guenille, 1/3 marseillais et un dernier gros tiers plus ou moins stylé : tout simplement le futur du snowboard quoi !

Un des deux gardiens du refuge prépare un diplôme de pâtissier ? On décide de lui rendre service en goutant tous ses produits pour lui faire des retours gustatifs, les parts de tarte pleuvent littéralement, le séjour de snowboard se transformerait presque en émission culinaire et franchement en grosse bouffe, y a pas un club qui sort du lot…

Par contre côté hygiène, les gens du Nord, c’est pas encore ça… Sous prétexte que la chaudière ne marche pas et que l’eau est gelée, y a que les marseillais qui se lavent… au risque de mettre en péril leur intégrité physique…Alors que c’est globalement nous qui avions le moins transpiré en plus !!!

Dans les dortoirs, nous constatons à nos corps défendant qu’il fait beaucoup, beaucoup plus chaud dans les lits du haut que dans ceux du bas… (Genre, si tu dors en haut, tu supportes  même pas ton slip, du coup la nuit est bizarre pour beaucoup d’entre nous…).

Lundi 25 février, nous partons vers le col de la grande manche, conduits par Joris Legay : http://www.skitour.fr/sorties/col-de-la-grande-manche,91774.html. Nous sortons au col de droite, entamons prudemment la descente un par un, puis, sous la houlette d’Aurélien Personnaz, faisons un atelier cramponnage- piolet. Nous remontons ensuite un couloir de la dent du diable. Il est encaissé, il est raide, certains utilisent les crampons pour la première fois, du coup les émotions diverses sont au rendez-vous ! Vé, on se croirait un peu rue saint Ferréol le jour de l’ouverture des soldes tellement y a de tensions…

Une nouvelle pause « tarte » au refuge du Chardonnet et nous repartons avec toutes nos affaires… Une courte remontée et pour retrouver la route de Névache, nous descendons par le bois de Suly, conseillé quelques jours auparavant par le fameux : https://www.facebook.com/people/Jean-Pat-Comba-Guidesplitboard/100010741935922…

Une grosse gavade de poudreuse dans ces bois que nous traversons en arrivant pile jusqu’au pont de la Souchère… Deux informations qui pourraient laisser à penser que les 4 encadrants sont des pros de la carto et de l’évaluation de la qualité de la neige selon l’orientation, mais ça, on le savait tous déjà, bien sûr… Enfin surtout nous 4 en fait…

Pour finir, un dernier avertissement : en montagne, le risque est tout le temps présent, alors méfi de « a » jusqu’à « z »… En effet, arrivés aux voitures, nous allons boire une dernière bière à la brasserie de Névache : http://www.vallouimages.com/brianconnais/chevalier-barbu.htm. Et là, peut-être à cause de la fatigue,  d’une pulsion morbide liée à la tristesse de se quitter après ces 3 jours passés ensemble, l’un(e) de nous commande… un jus d’abricot… Le brasseur qui n’avait déjà pas l’air commode du tout, change de visage et devient carrément menaçant devant ce qu’il vit comme un affront… Nous exfiltrons rapidement notre collègue qui, avec la peur, semble comme avoir passé tout un match au Vélodrome avé un maillot de Paris sur le dos……

Bilan : une sortie projetée entre « collègues de promo » initiateurs snowboard de randonnée 2018, qui est aussi un retour dans les Cerces, lieu de cette formation distillée par Jean Pat Comba et Guillaume Condat, 3 CAF parcourant ensemble les crêtes enneigées sans souci, de chouettes rencontres amenant à la création d’une nouvelle entité, les Shamanilles, de belles courses avec de sérieux dénivelés, 176 litres de bières, 4 de rhum et un jus d’abricot, 122 parts de tarte… Merci à tous et particulièrement à Antoine, Aurélien et Joris…à refaire en 2020 !!!

Philippe Guinet (du 1/3 marseillais) 

La Kourse festive organisée par la section Surf de randonnée du Club Alpin d’Annecy a eu lieu le samedi 30 mars, comme de coutume dans la combe à Marion au Col des Aravis. Et cette année encore le beau temps et la bonne humeur furent au rendez-vous, offrant aux quelques 60 participants une nouvelle journée mémorable !

Cette 6ème édition a marqué de nouveaux records avec la participation de 38 personnes soit 19 binômes mixtes, qui ont rivalisé d’imagination dans leurs déguisements, et plus d’une soixantaine de personnes présentes sur l’ensemble de la journée. Bonne humeur, convivialité, et partage ont rythmé la journée et ont contribué à rendre cette journée incroyable pour toutes les personnes présentes. La bière qui a pu rafraîchir les participants ainsi que le barbecue et les galettes/saucisses qui ont été servis à l’issue de la Kourse ont eux aussi été largement appréciés.

Le Shabrakross qui réunit désormais skieurs et snowboardeurs et où les concurrents doivent réaliser l’intégralité du parcours en binôme composés d’un homme et d’une femme, à cette année encore été remporté par un duo de snowboardeurs qui ont à n’en pas douter bénéficié de l’expérience du terrain. Après avoir relié les différents check-points, la Kourse s’achevait par une recherche DVA. A ce jeu là c’est l’équipe composée d’Elodie Mouthon et de Raphaël Druais qui ont été les plus performants et qui ont remporté cette 6ème édition !

A l’issue de la Kourse, l’ensemble des participants se sont retrouvés autour d’un ice bar géant où a été effectuée la remise des prix. Ce fut l’occasion de récompenser les déguisements les plus originaux, ce qui, cette année encore, a été particulièrement difficile. Marie-Eva et Laurent et leurs costumes ecclésiastiques ont finalement remporté l’adhésion du jury !  Nous tenons à remercier à ce titre chaleureusement nos différents partenaires et notamment ceux qui sont présents depuis de nombreuses années TSL, Le Farto de Thônes, Prism et Plum Splitboard.

Nous tenons enfin à remercier l’ensemble des bénévoles qui œuvrent pour l’organisation et le bon déroulement de cette Kourse et qui rendent cet événement unique.

Nous vous donnons rendez-vous pour la prochaine édition en 2020 !

www.shabrakross.com