Catégorie : Sorties ski de randonnée

 

… Il faisait bien froid en partant du golf du Bouchet, vendredi 27 novembre : -10°C disait la voiture !

 

Heureusement, nous avons vite attrapé le soleil en montant au Lachat de Chatillon…

 

 

… sortie du bois…

 

 

…voici déjà le Roc des Tours et l’Aiguille verte…

 

 

…la montée depuis le col de Chatillon n’est qu’une formalité: Jacques P. nous avait gentiment fait une belle trace.

 

 

Pas belles les combes?

 

Et en tout dernier, les traces laissées par Marie-France & Olga, Alain, Huber, Jean, Kléber, Lucas & René.

Crédit photos : Alain & René

 

… de neige, bien évidemment qui entraine une première sortie et un premier article.

 

Où porter nos yeux tout éblouis? Vers Marion et sa combe qui nous tendent les bras……………

 

 

… La Tournette mythique pour tous les skieurs de rando…………..

 

 

… le Jallouvre et le col du Rasoir bien tentants……………

 

 

… que nenni, notre originalité bien connue nous a portés vers une autre cime tout aussi recherchée en début de saison :

                                                 l’Aiguille du Calvaire ! !

 

 

 

C’était notre premier dénivelé et la première biére de la saison à l’Hermitage, partagés par Jean (photo ci-dessus) ,Kléber et René.

 

Il ne fait pas bon vieillir !

Le retraité attend le beau temps pour sortir, alors que l’actif est obligé de sortir le dimanche.

 

 

L’active Kristel est sortie à pied dimanche à la Pointe d’ORSIÈRES.

 

Elle a pu profiter d’un rayon de soleil à la descente et de 30 à 40 cm de poudreuse légère vierge, qui lui a rappelé ses souvenirs d’enfant.

 

Ensuite , un bon vin chaud à l’HERMITAGE  à THÔNES pour reprendre les bonnes habitudes.

 

Le retraité Jacques a attendu le lundi pour tâter avec ses vieilles spatules la neige du jour.

Bien sûr il y avait quelques traces, bien sûr il faisait froid (-7°C au départ).

 

Bien sûr, il a fallu se protéger du soleil !

 

Bien sûr, il a fallu plier les peaux

 

Enfin, il a fallu descendre !

 

 

C’était, vous l’aurez reconnu, le LACHAT du GRAND BORNAND.

Jean-Claude, serein, avait prévu le beau temps… pour son avant-dernière collective prévue au programme

 

En cette période d’hésitation entre l’activité démelage de corde et des muscles associés, plage (un peu frais ce dimanche, 15,5°pour l’eau du lac) et ski, finalement la balance a penché vers cette dernière, malgré l’appel du réveil trop matinal…

La neige grince un peu, les couteaux s’avèrent utiles, mais nous ne sommes pas seuls…

Malgré l’avertissement d’Odile, un glaçon s’invite, un peu gros et véloce,  et s’attaque, non aux verres d’apéro (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé), mais au ski de Véro. Vu l’impact, heureusement que ce n’était que le bout du ski… Ce sont les charmes du glacier.

 

Cela ne nous empêche pas d’apprécier la vue sur les glaciers de la Vanoise. La Dent Parrachée ne veut pas se montrer et nous n’arrivons pas à voir la traversée pointe de Lamet-pointe de Ronce au fin fond de la Maurienne…

Descente version moquette, pour une triplette accompagnée d’un homme souvent à bicyclette.

Avec le casque, et sans la goretex, demain, j’enlève… la polaire, à moins que le temps se prête à une dernière sortie à ski !

 

 Jeudi 23 avril, découverte pour Sylvie et Pascal du ski de montagne sur glacier et des magnifiques décors de haute-montagne.

 

 

 

Le passage d’Argentière, initialement programmé le jeudi 16 avril, est remplacé suite aux prévisions nivo-météo par la traversée du Trou de la Mouche. Sage décision car la pluie nous accompagnera dans la fin de la descente de Grand-Crêt.

 

La course est réinscrite pour le jeudi 23. Au fil des bulletins, les prévisions varient mais finalement la journée de jeudi s’annonce belle.

 

Interrogés, Philippe D et Gérard P de Chamonix nous transmettent en fin de soirée de mercredi l’état de la neige et de précieuses recommandations:

 

« La descente depuis les Grands à la première benne est affreuse (fausses traces gelées) Le mieux est de prendre tout à gauche et traverser au niveau des séracs. La montée est bonne (couteaux utiles pour le dernier mur) Descendre entre 13h et 14h et sur la fin de la descente du glacier du tour noir,prendre tout à gauche.Le glacier d’Argentière passe très bien. Arrivé à Lognan,préférer la solution de la benne (gratuite pour le billet alpiniste) car la Pierre à Ric est très limite (soupe,cailloux,terre ) »

 

Panorama sur le Mont-Blanc depuis la plateforme du téléphérique des Grands Montets.

 

 

Glacier des Rognons et ses séracs, descente pour rejoindre le glacier d’Argentière.

 

 

Rempeautage et remontée du glacier d’ Argentière entre Aiguille d’Argentière et Aiguille Verte.

 

 

Par le glacier du Tour Noir, en contournant quelques crevasses.

 

 

Arrivée au Col d’Argentière à 13h00: vue sur le Dolent.

 

 

Début de descente à 14h00, les conditions sont très correctes voire bonnes sur le glacier du Tour Noir.

Nous quittons le glacier d’Argentière pour rejoindre La Croix de Lognan et prendre le téléphérique et terminer notre course.

 

 

Sylvie et Pascal sont ravis par cette course en haute- montagne et je suis un initiateur qui a pris plaisir à leur faire découvrir ces merveilleux paysages.

 

En conclusion: excellente journée.

 

Nota: Pascal a rejoint Annecy il y a peu de temps et Sylvie a débuté le ski de randonnée cet hiver après avoir participé au Cycle de Découverte.

 

La course:

Accès depuis Argentière et le téléphérique des Grands Montets; Col d’Argentère 3 552 m  Déni +: 1000 m Déni -: 2 255 m

 

Nous quittons Annecy sous un ciel maussade; passés le tunnel du Mont Blanc, surprise surprise : le beau temps !! La météo semble avec nous et le baromètre du groupe est calé au rire. Notre camp de base va être le refuge de Bénévolo (2285m) pour ces 4 jours.

Après une bonne suée, nous arrivons au refuge et dans la foulée, testons nos connaissances de secouristes.
Gaby sert de cobaye tombé dans une crevasse, Georges d’instructeur et à nous de la sortir de là ! Apprentissage pour les uns(es), révision pour les autres, bref le froid se fait sentir et vite nous rentrons à l’abri et bien au chaud. Réveillés très tôt par les appels de Jean-Pierre qui cherche éperdument sa chaussette égarée, nous partons vent debout pour notre 1er objectif : la pointe de Basel (3420m).

Sophie nous conduit à travers le glacier de la Tsanteleina pour viser la pointe. Mais le vent souffle tellement que nous dépoterons 20m sous le sommet.
Descente de neige poudrée, croûtée, soufflée! Retour au refuge et préparation de la prochaine journée.
Ouf !! les exercices se font bien au chaud : calcul d’azimut, de degrés, d’orientation… et je suis désignée d’office pour guider la sortie du lendemain. Au départ, le vent est encore vif mais s’apaise au fur et à mesure de la montée.
Sophie m’accompagne dans l’apprentissage de guide (heu!!) et nous arrivons tranquillement à la pointe de la Galise (3346m).

Alternance de poudre et un peu de croûte pour la descente; Sophie nous entraîne dans un canyon secret : couloir, dérapage, virages serrés.
Un vrai régal !!

Gaby et Alex saluent au passage un couple de lagopèdes et nous voilà au point de départ.
Même topo : exercices d’orientation, degrés, etc etc… Cette fois, c’est à Jean-Yves de faire le guide. Ce matin, un vent cinglant va nous accompagner jusqu’au col Vaudale (2950m).Un renard se balade tranquillement et sans couteau sur les pentes gelées. Jean-Yves nous amène jusqu’au col sculpté comme une allée entourée de murets blancs, pour plonger face N sur le petit glacier de Gran Vaudala.

Nous glissons jusqu’au goulet et là, la descente devient plus physique car nous skions virages courts, dérapages en parallèle au torrent pour retrouver le chemin du refuge et terminer notre course.
Superbe!!

Nous partageons un dernier moment ensemble, à l’italienne, entre pasta et polenta. Dès la sortie du restaurant, des gouttes de pluie nous enlacent comme un au revoir. Arrivederci Val d’Aoste.
   

 

Un bien beau week-end ce samedi 7 et dimanche 8 mars.
Tout d’abord « l ‘Aup du Seuil » en Chartreuse au départ du col de Marcieu.
Montée dans les falaises de calcaire.

« Heu !!! ça passe où ? »

 

« Ben là ! »

Sortie par le haut du couloir en virgule.

Le sommet

Pour en faire plus : juste en face des contreforts des Lances de Malissard.

Descente par le couloir en virgule

C’est bien raide !

Le Grand Veymont, et encore des falaises de calcaire

Du sommet, on domine le Mont Aiguille, et l’on admire le Dévoluy : Obiou, Grand Ferrand …

 

Un bon plan pour se restaurer et dormir : La grange aux loups à « la Batie » proche de Gresse en Vercors, si l’on enchaîne le lendemain avec le Grand Veymont.

 

Dans les Bauges, il y a toujours une composante « traversée de forêt », avant d’arriver à de belles pentes skiables … c’est ce qu’ont vérifié les six participants de la sortie collective « le Mont Colombier, par le versant ouest », ce mardi 10 mars 2015 …

 

 

 A partir du hameau Le Crochère(925m) situé entre les deux Aillon (le Vieux et le Jeune), après 200m de dénivelée dans des prés, il fallut « attaquer » la montée dans les bois, pas toujours commodes, ce qui nécessita quelques déchaussages …

 

 

A la sortie du bois, tout va beaucoup mieux!

 

 

L’arrivée au chalet de la Bottière permet d’admirer la face ouest du Mont Colombier, déjà caressée par les rayons du soleil…sera-t-elle en bonnes conditions pour la descente?

 

 

Encore un passage en forêt, en suivant le sentier d’été, permet d’accéder au chalet supérieur (1550m) d’où on découvre la combe de Rossanaz …

 

 

Montée par cette combe jusqu’au col du Colombier  puis au sommet en passant par l’arête nord ouest se détachant sur la photo …

 

 

Au sommet (2045m), magnifique belvédère, on ne s’éternise toutefois pas, la bise incitant peu à un arrêt pique-nique!

 

La descente par la face ouest déroule à nos pieds une moquette de neige de printemps :-), avec une très belle vue sur la face nord de la montagne de la Bade …

 

 

A la descente, de nouveau, la traversée des bois nous réserve quelques grands moments de « ski-sanglier » ou plutôt de « ski-tétras lyre » que nous espérons n’avoir pas trop dérangés …

 

Arrivés aux voitures à ski!

Le ciel s’est couvert … mais nous pouvons admirer cette face ouest du Mont Colombier, qui nous a permis une très belle descente; au final, 1200m de dénivelée et une belle journée avec un peu de piquants(s)!!

 

 

 

Au Grand Coin, c’était le bon coin, en ce jour de basse couche nuageuse.

 

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle (ce n’est pas de moi)*… Il faut bouger le couvercle avec énergie.

Certains font peu d’effort en jouant à chat perché sur le parcours. Il faut dire que le GPS en ce jour fonctionne à point, trouvant des détours.

Enfin, le soleil redonne de l’énergie.

D’ailleurs, une participante teste la neige du bout de la chaussette, histoire de vérifier s’il fait chaud.

Enfin, la montée se fait sans souci, la ligne droite n’est pas notre fort, il n’y a pas de collant-pipette.

L’arête menant jusqu’au sommet est magnifique.

Enfin, l’endroit s’est fait désiré, mais…le gps a bien fait son travail.

Le vent nous emmène directement dans la descente.

Peu de monde dans ce coin de la Maurienne, si ce n’est ce groupe volontaire pour s’élancer dans la pente.

D’ailleurs, certains veulent apprécier cette chantilly d’un peu plus près, oh le gourmand !

Vous l’avez compris, on n’a pas fait nos courses sur le site en ligne, mais une belle course en montagne.

*vérifiez vos classiques, c’est Charles B.

 

 

 

Treize CAFistes dans le vent, dimanche 8 février 2015, au sommet de la Pointe de Sur Cou (1809 m) dans les Bornes …

 

 

Au départ du hameau de Beffay (780 m), dans la vallée du Borne, à 10 km de Saint Pierre en Faucigny, une belle surprise nous attendait : pas de plafond nuageux (pourtant, la météo …) mais un beau soleil, d’où une montée très agréable, sans vent, sur la route de la forêt …

 

 

L’itinéraire montant à Sur Cou par le versant Est traverse de très jolis hameaux, le premier étant Les Sambuis …

 

 

 

puis la trace débouche dans la clairière des Noyers …

 

 

avant de continuer dans les bois jusque vers 1400 m d’altitude …

 

 

 

La montée jusqu’au col de Sur Cou, par sa croupe Est, nous a donné un avant-goût de la bise soufflant plus haut …

 

 

Un grand lacet vers la gauche nous permet de rejoindre le sommet en étant un peu à l’abri du vent glacial…

 

 

Au sommet, le groupe ne s’éternise pas; remontée de nuages et vent froid –> vite, on enlève les peaux …

 

 

avant de redescendre directement par la face Est, avec de la bonne poudreuse dans les contre-pentes Nord-Est,

 

 

jusqu’aux chalets des Mouilles, où nous trouvons un havre pour notre pique-nique …

 

 

 

 Si d’aventure le propriétaire de ce magnifique chalet vient à lire cet article, qu’il soit remercié et qu’il nous excuse pour cette intrusion sur son accueillante terrasse et sous son outa, le temps du pique-nique!

 

 

 Encore quelques beaux virages dans la poudreuse à travers chalets et clairières jusqu’à La Combe, hameau en-dessous duquel un sentier étroit et raide nous ramène à la route utilisée à la montée …

 

 

 

 

et … pour le fun … un dernier passage de clôture barbelée à négocier!

 

 

 

(photos : Josée Poussard et Martine Piétu; carte : 3430ET Bonneville- La Clusaz)