Catégorie : Sorties ski de randonnée

Créneau inattendu et de courte durée dont il fallait profiter ce jeudi matin.

9 skieurs accompagnaient Michel.

 

Les flocons jouant avec le soleil faisaient oublier la pente de ce fameux chemin…

Puis c’étaient des jeux de lumière en noir et blanc

Une brochette de participants dans un vent glacial qui n’y parait pas

Long faux plat de rêve avant d’aborder la dernière pente remarquablement bien tracée

Récompense ultime pour le valeureux photographe qui s’est aventuré sur le fauteuil

Par respect pour ceux qui n’ont pu en profiter, pas d’images de la descente !…

Une belle journée ensoleillée (vendredi 5 février) et de la neige fraîche pour cette sympathique randonnée à ski encadrée par Jean-Claude Perfetti.

 Démarrage de Grand Nâves (sortie Aigueblanche), joli village encore endormi en ce début de matinée.

Le massif de la Lauzière en face est déjà bien ensoleillé.

 

Quel plaisir de monter parmi les sapins enneigés, ce n’est pas si fréquent cette année.

Le soleil arrivé sur notre pente, nous réchauffe agréablement.

Une petite pause est toujours la bienvenue.

Sourire dans l’effort.

Au final nous nous arrêtons sur une pointe sans nom à 2332m juste avant la pointe de la Bagnaz, histoire d’éviter de remettre les peaux.

Nous profitons de la belle vue qui nous emmène jusqu’aux Ecrins et dégustons entre autre un excellent chocolat poivre et mangue.

Belle descente dans une neige apparemment poudreuse et légère mais ne pas se laisser piéger au risque d’y perdre un bâton ou

de se retrouver suspendu à sa fixation. Heureusement la voiture balai délivre les malheureux…

A ne pas manquer, la terrasse plein sud « Chez Fred » à Grand Nâves et son excellent vin chaud.

Nous gardons l’idée d’y passer un week-end car la maison propose également le gîte avec une magnifique vue sur le massif.

 

 

 

 

 

Samedi 30 janvier 8h : 12 stagiaires et 2 instructrices se retrouvent aux Confins pour une formation de 2 jours … intenses car le programme est vaste et le sujet complexe.

 

 

 

Les prévisions météo étant ce qu’elles sont, les 2 instructrices choisissent de dérouler le programme … dans le désordre.

Et finalement le bilan pédagogique amène à se dire que la prochaine fois, on recommencera peut-être !

 

Samedi matin, après 2 heures en salle, tout le monde s’équipe pour passer la journée sur le terrain, entre choix d’itinéraire, conduite de course, exercices de secours en avalanches …

Le gardien du gîte nous informe qu’une avalanche vient de descendre dans la combe de Grand Crêt, au dessus du gîte.

L’importance des moyens de secours mobilisés nous frappe. Nous pensons à tout le monde qui randonne dans cette combe un samedi de beau temps avant un dimanche de pluie … Le niveau de risque indiqué dans le bulletin montagne de Météo France est 2 …

 

 

Le groupe est divisé en deux pour favoriser dialogue et apprentissage.

Après le casse-croûte, chaque sous-groupe va pouvoir s’essayer à l’organisation d’un secours sur une avalanche fictive.

Le debriefing du travail du premier groupe bénéficie bien sûr au second. 

Pour finir, chacun fait son auto-critique et les formatrices sauront sur quoi insister en salle demain !

 

 

Dimanche matin, la pluie est bien au RV.

 

 

Nous apprécions tous de passer une bonne partir de la journée dans une salle bien chauffée.

Manque de bol, il va tout de même falloir sortir un peu dans la matinée ! Un peu pour les stagiaires, beaucoup plus pour les formatrices !

Car ce matin, un exercice de recherche mutlivictimes avec DVA et sonde est organisé. Un peu de stress pour les stagiaires en attendant leur tour à l’abri du toit du gîte, beaucoup de pluie pour les 2 autres …

 

 

En fin d’après-midi, le stage se termine sur un bilan très positif et très encourageant, aussi bien pour les stagiaires que pour les instructrices !

Merci à tous et merci à nos hôtes du Vieux Madrier !

 

 

 

Martine ayant du changer son programme (pour des raisons valables, je confirme), c’est Jacques qui a du assurer !

Ceux qui me connaissent savent que j’ai un faible pour ce secteur de la Montagne d’AUFERRAND, sauvage, varié et toujours aussi beau.

À partir du hameau des BOUTS, on cotoie la foule qui monte à BALAFRASSE.

 

 

Mais aussitôt passé le col de la COLOMBIÈRE, la foule disparaît, et on se retrouve seuls.

 

Il n’y avait aucune trace au Chalet d’AUFERRAND.

 

Quand on fait la boucle d’AUFERRAND par le vallon des FOURS, les précautions à prendre dans les progressions (espacements), ou le choix de l’itinéraire pour atteindre ce vallon ne sont pas anodins. La traversée de quelques pentes raides est obligatoire. Le 6 février, le risque était à 2 en dessous de 2 300m, et les pentes traversées, souvent déjà purgées n’avaient conservé que les 20 cm de neige récente.

 

Lorque l’on débouche dans le vallon des FOURS, on est cependant soulagé, même par risque 2.

 

 

Au fond le BARGY étincelle.

 

La montée qui suit, vers la Tête d’AUFERRAND, est un enchantement. Le soleil y joue avec les douces formes du relief de la rive gauche qui constrastent avec les pentes froides et abruptes de la rive droite, dont il est conseillé d’éviter le pied.

 

 

On arrive ainsi sur l’arête qui domine le domaine skiable de la station du GRAND BORNAND, où m’a t’on dit, un mariage était célébré ce jour.

 

 

 

Bientôt la Tête d’AUFERRAND est en vue.

Ce n’est cependant pas le moment de relacher son attention car les corniches de l’arête terminale doivent être absolument évitées.

 

 

Une belle descente en poudreuse, trop courte pour certains ramène au chalet d’AUFERRAND, pour un casse croûte bien mérité (pour ceux qui en avaient un).

 

Puis c’est le retour au calme vers le col de la COLOMBIÈRE, puis le parking.

 

L’objectif choisi pour cette sortie du samedi 30 janvier 2016 aux Rochers des Enclaves par le col de la Gitte (en utilisant au départ un télécabine de la station de Hauteluce) s’est avéré un bon choix …

En effet, sur ces versants nord peu pentus, les rayons rasants du soleil de janvier n’avaient pas transformé la neige, restée froide et légère …

pour notre plus grand plaisir, pendant au moins les trois quarts de la descente …

les grands champs de neige et les paysages du Beaufortain venant compléter l’impression de sérénité …

Mieux vaut passer sous silence le dernier quart de la descente où la neige dure et glacée mit à rude épreuve nos cuisses …

Le souvenir prédominant de cette journée ensoleillée sera celui d’une montée où tout le groupe est arrivé au sommet (même si, pour certain(e), ce fut avec souffrance et … persévérance), et celui d’une belle descente …

(topo dans « les plus belles traces du Beaufortain », de C.Hagenmüller)

Une ambiance printanière pour cette rando cool de début de saison, le mercredi 27 janvier 2016 … Jo Ponchaud avait décidé d’emmener son groupe au Petit Croisse Baulet pour faire la jolie boucle du « circuit du Char » …

Départ du Plan (station de La Giettaz)

Beau temps, ciel un peu voilé mais du soleil …

Le démarrage dans la forêt n’est pas si cool que cela, puisque la trace suit plus ou moins le sentier d’été, zigzaguant dans le bas de la croupe ouest de la Tête de Ramadieu …

Quelques raidillons dans le bois permettent à F de conjuguer le verbe « j’en ch.. » au présent, au passé simple, au passé composé mais … pas au futur, car, en sortant de la forêt vers 1470m, la trace devient plus régulière et plus fluide, c’est cool 🙂

 

on passe vers le chalet de la Tourste

 

puis on continue vers la Tête de Ramadieu

 

 

pour remonter enfin l’épaule ouest du Petit Croisse Baulet jusqu’au sommet (2009m)

 

 

Du sommet, le Mont Blanc (pas si blanc!) paraît tout proche

La descente commence avec de la bonne neige en haut

 

en neige plus « exigeante » dans le bas … on se croirait presque à une sortie de fin de saison en avril …

Pour finir, une passerelle à franchir, vous avez dit « cool »?

Différentes techniques sont mises en oeuvre pour passer le torrent du Jaillet

 

et rejoindre une piste bleue en rive gauche du torrent pour finir de façon très cool !

 

En résumé, une altitude(2009m) et un dénivelé(800m) modestes , mais « tous les ingrédients d’une « authentique » course de début de saison sont réunis dans cette jolie boucle » (C.Hagenmüller, Les Plus Belles Traces des Aravis)

 

Photos : Patrick Faramaz et Martine Piétu

Les dimanches se suivent, et, heureusement, ne se ressemblent pas!

 

 

Malgré un démarrage de journée quelque peu raté:

Impossibilité de monter pour tout le convoi au col de PLANBOIS, compte tenu de l’état de la chaussée trop glissante;

Bouchons sur la route pour monter au Grand Bornand;

Nous sommes arrivés  (34 participants et 6 cadres), tant bien que mal au parking des POCHES dans la vallée du BOUCHET au GRAND BORNAND.

 

Quelques flocons avaient remplacé la pluie de la semaine dernière.

 

La journée a pu ensuite se dérouler correctement.

Manipulation des DVA, recherche ont alterné avec un peu de randonnée…

 

 

…dans les alpages et les bois de ce versant Sud si accueillant du Col de CHATILLON.

 

Tout le monde a pu profiter de la belle couche de poudreuse, s’est réconcilié avec l’activité, et la volonté passagère de tout jeter aux orties, compte tenu des conditions du 10 janvier, a été vite oubliée!

 

Prêts à manger la poudre!

 

Un débriefing convivial a ponctué la journée à l’Hermitage de THÔNES.

 

Pour cette première « rando cool » du mercredi 13 janvier 2016, l’objectif était un contrefort sud du Mont Lachat de Châtillon, situé à 1776 m d’altitude … avec une poudreuse « de cinéma » et un rayon de soleil, ce fut très « cool » pour les dix participants de cette sortie …

Au départ de la chapelle du Bouchet (1022m), quelques flocons volettent encore …

On peut tout de suite chausser les skis, avec 25 à 30 cm de neige fraiche sur un fond dur …

A la montée, plusieurs « traceurs » se relaient, la tâche étant agréable, mais assez physique …

Heureusement, à 1360m, l’outa d’un vieux chalet accueillant permet de faire une pause à l’abri de la neige qui a recommencé à tomber (ce sont les « quelques flocons » du matin, prévus par Météo-France) …

Trace profonde, forêt silencieuse …

Le paysage est féérique …

Au voisinage du col de Châtillon, une éclaircie …

qui se confirme en beauté …

 

 

 

 Au sommet de « la Tête du Ch’nu » …

Quant à la descente, à part quelques petites traversées de ruisseaux à négocier, ce ne fut que du bonheur!

 Dire qu’en ces mêmes lieux, dimanche 10 janvier, les conditions étaient si horribles!!

Première séance pratique du cycle découverte du ski de randonnée ce dimanche 10 janvier 2016.

Les 41 participants ont échappé au soleil qui brûle.

 

et aux coups de soleil;

 

 

Ils ont échappé aux crevasses et à la poudreuse qui s’infiltre partout;

 

Ils ont échappé aux pentes raides;

 

Ils ont échappé à la nuit sous igloo;

 

 

Malheureusement, ils n’ont pu échapper à la pluie qui les a trempés jusqu’à l’os.

 

Ils semblaient cependant heureux d’avoir appris les rudiments de l’activité.

 

Ils sauront notamment qu’il ne faut pas faire confiance, les yeux fermés, aux loueurs de matériel, et notamment que les peaux doivent être adaptées aux skis fournis, ou que les fixations doivent être réglées à la taille des chaussures !

Après le succès grandissant d’année en année de la soirée de présentation de la saison de Ski de Randonnée-Alpinisme où nous avons vu arriver beaucoup de nouvelles têtes mais aussi des plus anciennes qui savent tout de l’activité, venues surtout pour nous faire un petit clin d’oeil amical, les spatules démangeaient trop…

 

 

 

 

… et nous voici partis pour la Lauzière,

 

la combe de Bridan, nous ne pouvons pas dire qu’elle regorge de neige, mais…

 

 

… tout de même, ce n’est peut-être pas si mal ?

 

Et même que la Brèche de Nat nous fait des clins d’oeil ! !

 

 

Elle est trop belle, impossible de résister, nous voici à ses pieds…

 

 

… et même dedans…

 

 

… Klèber, avec son « clinometer », nous annonce que nous sommes dans les 49,5° , mais chuuuuuuuuttt nous en parlerons plus tard ! Pour le moment nous jubilons d’avoir la chance de trouver une brèche de poudre.

 

Car…

 

 

… après la montée, il faut descendre, et… c’est autre chose qu’une noire !

 

 

Kléber se concentre et ouvre,

 

 

René ferme, tout s’est bien passé. Cette poudre inespérée nous a rendu la descente presque facile!

Mais pour la suite,

 

 

nous allons attendre les prochaines chutes de neige avant de repartir pour de nouvelles aventures !

C’était avec Olga, Alain, Hubert, Jean-Yves, Kléber, Nathan, Raymond, Sébastien et René

Crédit photos : Alain, René