Certains sont allés à Flaine, d’autres plus classiquement au Lachat du Grand Bornand!
Certains sont allés à Flaine, d’autres plus classiquement au Lachat du Grand Bornand!
Guillaume, Aurélie, Xavier et Nicole ont la chance de participer à ce week-end Alpinisme (29-30 juillet 2017) organisé avec le guide Sébastien Brugalla et un co-encadrant CAF, Jean-Claude Corsetti.
Après un départ matinal d’Annecy, 5h, nous attendons patiemment dans la queue pour l’Aiguille du Midi tandis que le ciel s’éclaire magnifiquement. En effet la sortie initialement prévue aux Dômes de Miage n’était plus d’actualité compte tenu de la quantité de neige tombée les jours précédents.
Nous nous équipons dans les coulisses de l’aiguille avant d’attaquer la descente de l’arête quand même impressionnante, rien à voir avec le confort durant la période hivernale.
Nous entamons la traversée de la Vallée Blanche avec au loin le refuge des Cosmiques et à ses pieds les nombreux bivouacs.
Paysages grandioses dont le Mont Blanc du Tacul.
Petite pause bien méritée.
Au loin les Aiguilles Marbrées, objectif de la journée avant de rejoindre le refuge Torino pour la nuit.
Le départ habituel de cette traversée étant peu praticable, Sébastien nous fait démarrer un peu plus en aval, ce qui va rallonger la traversée.
La Dent du Géant est toute proche.
Au final, vu notre lenteur et l’approche d’un orage, Sébastien décidera sagement de nous organiser un rappel pour descendre en fait à l’endroit où nous aurions dû démarrer.
Vue des Aiguilles Marbrées et de la Dent du Géant depuis le refuge italien Torino (3375m) situé à l’arrivée des bennes de Coumayeur, gros refuge confortable mais sans âme.
Depuis le refuge, on surplombe bien la vallée de Coumayeur.
Départ matinal, 5h30 du refuge, en raison d’un orage annoncé l’après-midi et aussi du temps que nous risquons de mettre pour faire la traversée des Aiguilles d’Entrèves, nous ne regretterons pas cette décision.
Aurélie et Guillaume s’encordent à deux sous l’oeil vigilant de Sébastien, histoire de les responsabiliser, tandis que Jean-Claude se charge de Xavier et Nicole sur sa cordée, ce qui n’empêche pas Sébastien de bien veiller, il ne comptera pas ses allers-retours.
La traversée terminée, nous rejoignons délicatement le glacier après avoir remis les crampons.
Nous redescendons vers le glacier du Géant pour remonter au refuge Torino afin d’attraper les oeufs qui relient la Pointe Helbronner à l’Aiguille du midi.
Malgrès notre retour à 13h au téléphérique, il s’en est fallu de peu que nous rations les derniers oeufs de retour vers Chamonix tant l’orage est menaçant.
Depuis les oeufs en route vers l’Aiguille du midi, sous l’orage, on notera les nombreuses crevasses visibles l’été. Et dire que l’hiver nous skions dessus, insouciants.
Une petite perte de temps à l’Aiguille du midi et l’orage qui bat son plein nous impose de patienter longuement avant la reprise des bennes dans la vallée.
Un dernier regard vers le glacier des Bossons quand enfin la benne daigne nous descendre et nous permet de rejoindre la voiture vers 17h.
Un grand merci à Sébastien et Jean-Claude pour leur encadrement et à tous pour la sympathique ambiance de ce beau week-end Alpinisme.
Photos: Aurélie, Guillaume, Jean-Claude, Nicole et Sébastien.
Ce n’est pas tous les jours possible, mais parfois le ciel sourit et c’est parti!
Au fond du bassin d’Argentière, il y a comme un gendarme, il monte la garde, il surveille, mais surtout il attire le regard.
Que vous alliez faire le col du Tour Noir ou celui d’Argentière ou encore la traversée des Courtes, ce sera sous son oeil bienveillant.
A chaque fois que je prends pied sur le glacier , c’est inévitable, je l’admire, il est là, tranquille, mais imposant, vertigineux, il fait rêver.
C’est le Mont Dolent.
A mes débuts, je me contentais de ce rêve, d’imaginer le bonheur que l’on doit éprouver en arrivant à son sommet.
Les années passaient sans que rien de nouveau ne se dessine, je me contentais de rêver, jusqu’au jour où, parcourant Le livre de C & JF Hagenmuller, je me suis intéressé de près au topo : c’est jouable, c’est à mon niveau, mais une telle course, je veux la partager!
Patrice est d’accord pour encadrer avec moi, elle sera donc au programme de cette saison 2017.
Samedi (22/4) ce fut le grand jour : le vent est tombé, le ciel est au grand beau, tout va bien.
Le groupe est constitué facilement avec des habitués, expérimentés pour ce type de sortie Assez Difficile.
La route est longue jusqu’à l’A Neuve hameau de La Fouly. 10 heures nous partons skis sur le sac.
20 minutes plus tard, nous arrivons dans la Combe des Fonds et mettons les skis aux pieds.
La montée est agréable, rapidement la combe s’ouvre et nous laisse découvrir beaucoup d’autres itinéraires possibles.
Jusqu’à passer le Petit Col Ferret,
Très rapidement, nous allons découvrir notre objectif du lendemain,
La montée au refuge Fiorio sera promptement réalisée et nous découvrons ce bivouac aux capacités limitées à 19 et à l’architecture efficace pour résister au vent.
Le vent, tôt en soirée, s’est levé, soufflant en rafales qui résonnaient sur les tôles du refuge. Dans nos duvets, l’optimisme n’a pas toujours été de mise pour notre ascension du lendemain, tant le vent nous paraissait fort.
Heureusement, vers 4 heures tout est redevenu silencieux et à 5h45, c’est le lever.
Les préparatifs sont un peu longuets, il n’y a pas de gardien pour nous apporter le café tout chaud sur la table.
Enfin, 7h20, c’est le grand départ, le soleil illumine déjà les sommets et bien sûr notre objectif du jour.
La montée se passe bien, même si des ressauts assez difficiles à franchir tentent de nous barrer le passage vers le sommet !
Les montagnes qui nous entourent sont magnifiques, Les Grandes Jorasses, la dent du Géant, le Mont Blanc et l’aiguille du Triolet nous regardent de haut, mais qu’importe, nous irons au sommet, c’est sûr !
C’est droit dans le pentu avec crampons et piolet que nous gravissons les 150 derniers mètres.
Nous sommes dans du 40/45° avec une exposition forte qui incite à bien ajuster chaque pas.
Mais, nous y voilà, l’Aiguille verte est là, c’est presque fait, la Vierge vient de m’apparaître!
Encore un effort pour les derniers, le Dolent vous attend très paisiblement, même si une certaine bise ne nous engage pas à nous éterniser!
Tout de même, voir le bassin d’Argentière à l’envers, ce n’est pas tous les jours possible,
L’aiguille verte, le Glacier d’Argentière, le Buet, les aiguilles du Chardonnet et d’Argentière sont tous là, il y a juste une espèce de symétrie qui s’est opérée par rapport à la vision que j’avais depuis le bas!
Le Rêve est réalisé, le bonheur est simple, mais d’une intensité certaine.
Reste à descendre.
A part le haut trafolé et regelé qui a bien fait chauffer les cuisses, l’ensemble de la descente sera fait avec une neige type moquette tip-top qui donne juste envie que ça ne se termine jamais !
Et pourtant ! ! !
Tout à une fin, même les Rêves les plus fous !
C’était avec : Patrice, Amélie, Geneviève, Emmanuelle, Jérôme, Christian, Sébastien, Kléber et moi, évidemment.
Le col du Borgne, vous connaissez?
C’est quelque part entre le glacier de Gébroulaz et Méribel.
Mais encore?
Pour y aller, vous vous levez à 4 heures du mat, vous rejoignez une équipe aussi mordue que vous et à 5h30…
… vous partez pour Val-Thorens.
A 7h45, vous démarrez skis aux pieds pour rejoindre le col de Thorens quelques 800 mètres plus haut.
Le Col de Gébroulaz (3484m) sera atteint rapidement,
Le vent donne fort et lève la neige,
Le plaisir est pourtant là, en témoignent les sourires de la belle équipe avec les Ecrins qui nous font de l’oeil pour une prochaine sortie !
Il faut poursuivre et monter au dôme de Polset par un petit passage qui réclame de l’attention.
La Grande Casse nous propose aussi de nous recevoir pour une prochaine sortie !
Et nous amorçons la descente de ce magnifique glacier de Gébroulaz:
Les sourires sont une nouvelle fois à la mesure du plaisir à skier une neige aussi plaisante !
Et c’est la remontée au col du Borgne, derrière Kléber,
Suivra Alain,
Francis,
Amélie,
Xavier,
Alain 2,
Sébastien,
et cette fois ça y est, ce sera bien la prochaine dans le coin : l’Aiguille de Péclet, encore une fois, c’est au dessus de Val-Tho !
A une prochaine, René!
Après deux tentatives les années passées, Martine a, cette fois, brillamment réussi à emmener une équipe de six joyeux randonneurs au refuge des Aiguilles d’Arves et à l’Aiguille de l’Epaisseur (3230m)
Départ skis sur le sac depuis le parking de Bonnenuit (1666m) sur la route du col du Galibier. Ambiance ski de printemps et passage au charmant hameau « Les Aiguilles ».
Skis enfin chaussés nous remontons le torrent des Aiguilles.
Nous apercevons le refuge ainsi que deux des Aiguilles d’Arves, la Méridionale (3514m) et la Centrale (3513m).
Après-midi calme sur la terrasse ensoleillée du refuge des Aiguilles d’Arves (2260m) et préparation de la course du lendemain.
Excellente ambiance au refuge, gardiens jeunes, sympathiques et dévoués, bonne nourriture et nuit calme, pas de ronfleurs!
7h : lever du soleil sur les Aiguilles d’Arves et départ imminent.
Très belle montée vers l’Aiguille de l’Epaisseur, le panorama est grandiose, la pente peu raide et la neige facile.
Au sommet de l’Aiguille de l’Epaisseur (3230m), nous profitons et admirons pleinement le superbe panorama.
Côté Mont Blanc au nord et côté Oisans au sud
L’Aiguille Septentrionale avec ses deux becs (3358m et 3564m) se présente enfin pour former ce joli trio si repérable de loin.
La descente fut excellente hormis les trois premiers virages du haut dans une neige trop ramollie par une inversion de température.
Arrêt pique-nique/omelette bien mérité au refuge.
Encore de beaux virages après le refuge, puis une descente tranquille dans la vallée dans une ambiance printanière.
Un dernier regard vers les Aiguilles d’Arves
Les skis sur le sac, comme la veille, pour une petite heure de marche avant de retrouver les voitures.
Toute l’équipe est ravie et remercie Martine.
Cartographie
Les traces de la montée au refuge puis à l’Aiguille de l’Epaisseur
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Les photos sont de Martine, Xavier et Nicole.
Le mardi 11 avril nous étions à 9H au pied du télésiège Edelweiss de Pralognan et la météo du local affichait jour blanc à 13H ! Il était tard quand nous avons mis les peaux à la gare supérieure des Barmettes.
La Grande Casse a une écharpe de nuages mais la météo restera clémente, merci à la madone…
arrivée au sommet
méditation près de la madone
La neige de la descente sera bonne… en choisissant bien le passage et… jusqu’à la voiture grâce au travail des personnels de la station. Merci à la Madone pour la météo, la neige, la méditation.
Ce dimanche 26 mars, il fallait y croire ; la veille au soir, Il pleuvait et les météos locales se contredisaient pour le lendemain. Le doute s’installait…
Un coup de fil à Alain s’impose : Il est optimiste. Me revient alors en mémoire ce proverbe cafiste lu dans une ancienne revue du club (!) : « Quand Alain y va, le grain s’en va. »
Nous voilà donc partis sous un ciel encore bien chargé à Annecy.
Et le proverbe s’est à nouveau montré pertinent !
Cheval noir en arrière plan
La neige, pas si sèche, provoque des bottes qu’il faut se résoudre à racler… avant le pas du loup
Au-delà, ça chaufffe vraiment dans le dernier mur, plein sud
Il y a si peu de neige par endroit que la sieste est tentante…
>
Le loup a dû rentrer dans sa tannière…
En quelques heures, nous avons vécu un brusque changement de saison…
Au final, une bien belle randonnée !
Du 12 au 18 mars 2017, une semaine de ski de randonnée entre vallée de l’Ubayette et Val Maira, concoctée par Jean Lyard. Au programme : soleil, neige de printemps et … dépaysement garantis !
Retourner au Col de Larche, retrouver son ciel bleu quasi méditerranéen, choisir comme camp de base le refuge Lombard maintenant tenu par Lorène et Camille, suivre les conseils montagnards avisés de Bernadette Lombard, qui aime toujours passer pour discuter avec les anciens clients … cela faisait déjà partie du plaisir …
Pour commencer et tâter de la neige de printemps côté adrets, le Tour du Bec de Lièvre, prolongé par un aller et retour préalable à la Tête de Villadel, agréable pyramide neigeuse sur la crête frontière, permet de repérer l’état de l’enneigement et de faire une belle descente bien transformée, comme toutes celles du secteur rive droite de l’Ubayette …
Au sud de Larche, une incursion dans le Parc National du Mercantour, avec la montée à la Tête de l’Enchastraye (2954m), par son vallon nord très sauvage …
permet une montée très variée (ci-dessous, le mélézin du début de la montée après le grand plat ) …et une belle descente nord soutenue sur 1000 m de dénivelée. Dans les versants froids, la neige est poudreuse et compacte ..
puis trois jours de chevauchée quasi déserte par-dessus la frontière italienne …
La montée au Col de Feuillas(2750 m) passe à côté d’un sommet imposant, la Tête de Moïse …
La descente de la pente est du col de Feuillas (S4/S5 sur 150 m) procure un peu d’adrénaline!
puis se poursuit à travers d’agréables vallons, jusqu’au village de Chialvetta atteint skis aux pieds …
le lendemain, montée au Colletto (2637 m) …
puis descente sur Chiappera par le Vallonasso di Visaisa, aux allures dolomitiques …
de Chiappera (refuge Campobase) retour à Larche par le col de Sautron (2685 m) pour le troisième jour de ce mini-raid …
Pour finir, au-dessus de Larche, la Tête de Plate Longe (2790 m), offre deux belles combes, agréablement plantées de mélèzes en bas, paisibles dans le vallon médian et soutenues dans la pente sommitale …
Des vallons immenses et sauvages, vierges de tout équipement, et très peu fréquentés, des secteurs encore et encore … à découvrir … merci, Jean, pour cet excellent séjour!
Ce samedi matin, la météo était au beau fixe, mais pas le moral des cafistes…
Les sorties de la veille relataient des conditions de neige exécrables.
pour savoir, il fallait se rendre sur place :
bonne nouvelle en arrivant au parking du lac noir ; le regel nocturne a donné juste ce que nous osions espérer !
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C’est d’un bon pas que nous attaquons la longue pente exposée sud. Un coup d’oeil en arrière sur Belledonne est du meilleur effet
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Le sommet est proche, mais qu’est ce que ça cogne dur !
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Quel bonheur d’arriver sur la croupe !
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L’arête finale conduit à un belvédère de 360°, notamment sur les sommets de la Lauzière, tout proches
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Une descente de rêve dans les vallons, un peu trop tard. Nous avons subi les affres de la chaleur dans la dernière partie
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Encore une bien belle randonnée !
Crédit photos : François & Alain
Dans un message laconique, Alain (Fleuret), notre Président, nous annonce des éclaircies en début de journée sur les Alpes qui ne seront que temporaires.
Mais, c’est sous des parapluies, que les douze participants et l’initiateur se retrouvent, il est difficile de croire en cette fenêtre météo, mais l’espoir fait rêver ! A l’arrivée, chacun se prépare, les gouttes s’estompent, laissant place à une brume légère qui s’écarte et dévoile un alpage parfois peu enneigé.
Lors des arrêts, Alain distille des conseils sur une protection efficace en cas d’avalanche ou pour gagner en aisance lors des conversions, c’est l’intermède culturel !
Le Châtelard, les Crozats, le Clou, en remontant dans les alpages, on croise quelques chalets typiques de l’habitat rural savoyard, un peu hors du temps.
On oblique vers la forêt , la neige et les arbres étouffent les bruits, nos skis bottent un peu ce qui dérange notre progression.
On débouche au pied d’une pente plus raide, la face est déjà bien tracée. La progression est régulière et 970 mètres de dénivelé plus tard, trois beaux sourires clôturent cette montée à Roche Plane.
On s’équipe pour la descente, les peaux sont rangées, quelques casques enfilés. La descente est magique, la neige est parfaite, la visibilité est excellente.
Puis, vient l’heure du pique-nique, il est tout juste midi.
La traversée de l’alpage est moins enchanteresque, la neige manque un peu.
A quatorze heures, attablés devant notre boisson, on observe la pluie tomber. On a échappé à l’ennui, au cinéma ou au ménage, ce fut une belle journée !
isabelle nasraoui