Catégorie : Sorties ski de randonnée

(Sur un air d’Aristide Bruant)

Programmé quatre mois à l’avance, grâce à l’anticyclone, on arrive à tenir nos objectifs.

 

 

 On peut commencer par une  vidéo concoctée par Etienne G

Quand d’Ugine, on voit cette extraordinaire face nord, on se dit qu’il faut y aller. Mais cette belle et rebelle nous réserve toujours une surprise, parfois de taille à sortir de notre zone de confort.
Passons la majesté des lieux, la tranquillité et la beauté panoramique surfaite des Alpes…

La descente est coupée en quatre tronçons. Glissade exquise jusqu’à la Motte. Tout de même 550 m de dénivelée. Petit couloir bien étroit et glacé sur 100 m (c’était le menu du jour).

Modeste bataille dans les vernes.

Le couloir de la Colombe nous laisse songeurs. Certains passages gouleyants à 37° (dixit HagenMuller) bien glacés pas plus large que 2 m nous rassurent de ne pas y être passés.

Retour chaotique dans les goulots d’avalanches.

Bilan positif : superbe journée dans des paysages extraordinaires, qui nous réserve de belles surprises.
Bilan négatif : horrible queue pour revenir à Annecy

 

   

C’est un nouveau parcours de ski alpinisme qui sera proposé cette année pour la 6ième édition de cette journée Trace d’Espoir. Venez nombreux jusqu’au sommet de la Sambuy par son arête Sud spécialement équipée et soutenez ainsi l’association – Mayann Autisme et Vie.

Inscrivez-vous avant le 25 mars 2021 en téléchargeant le formulaire ci-dessous ou bien directement en ligne sur le site de l’association :  Site de Trace d’Espoir  

Je me souviens de cette envie
Initiée au Col du Joly
Devant cet espace infini
Quand je ne faisais que du ski.

 

 

 

 

A cette fenêtre sur l’horizon
Où scintillaient mille flocons
Je ressentis un grand frisson
Prémices d’une formidable passion.

Alors au CAF j’ai adhéré
Me formant au fil des années
J’ai suivi de glorieux ainés
Jusqu’à Chamzer derrière René.

Depuis au gré de mes envies
Je peux transmettre ce grain de folie
D’un plaisir jamais démenti
En veillant à rester … en Vie !

Ainsi un beau jour de janvier
Par heur n’étant pas confinés
Six êtres plutôt bien motivés
Démarrent d’Hauteluce les skis aux pieds

Dès leur entrée au frais matin
Au sein du merveilleux jardin
Vierge de toute trace d’humain
Ca sent le fabuleux destin.

C’est la ballade des gentes heureuses
Traçant leur route dans la poudreuse
La descente s’annonce prometteuse
Elle sera de fait délicieuse.

Emotions et jolies photos
A la Fenêtre au point haut
D’une mémorable rando
Envie d’avoir envie, en Vie !

 

Un sommet  qui devrait vous plaire.

Où comment avec une video on sait pourquoi on aime la montagne.

Valable aussi pour le snowboard.

 Un lien pour la video concoctée par Alice.

https://www.youtube.com/watch?v=rq8UQ1Uh0lg

Recette:
Bien partir  d’Annecy à une heure matinale.
Après de nombreux lacets depuis Saint-Julien Mont-Denis arriver à Montdenis.
Montée : 950 m, descendre plein sud.

Si c’est de la poudre comme ce jour ci, s’arrêter aux environs de 2000 m.
Remonter à nouveau de 400 m pour reprendre une petite tranche de gâteau.
Si c’est de la neige transformée : La recette est identique, mais rajouter du gros sel.
Inconvénient : Trop de place pour que l’on rencontre trop de monde.
Décoration : Vue plein sud.

Le Perron des Encombres en arrière plan.

A nouvelle année, souvent météo varie.

La réalité du terrain donne du fil à retordre aux prévisions.

Le froid tant annoncé, sur le Beaufortain s’est rétracté. Ciel bleu tant convoité, a préféré se cacher. Soleil du nouvel an, point de rayons ardents. Stratus inespéré, nous a enveloppés. Météorologie trop regardée, au logis a préféré nous narguer.

Comme la galette n’a pas encore pu être partagée, nous avons dû couper le morceau de choix du roi en deux. De deux groupes, l’un. Séparés par le carré de la distance théorique de projection des aérosols potentiels des montagnards supposés infectés, les caravanes s’ébranlent.

Au passage ardu du sentier d’été, la neige est peu tombée, grattage de descente assuré. Plan B de la descente, nous devons cogiter. Le passage dans les bois sera l’objet de notre choix. Les vernes vont nous taquiner.

Beau spécimen de givre pour nous consoler.

Blanc du nuage, bien entourés, la trace GPX suivre, sommes obligés.

Au sommet point de grandiose paysage, peu de souvenir de notre passage.

Le risque trois a dégringolé, faute de neige accumulée. Déçus , nous sommes obligés de nous régaler dans la belle descente poudrée du col de Sallestet. Après l’euphorie des belles pentes il faut continuer la suite dans les arcosses. Bataille individuelle des plus belles parmi les branches qui ne demandent qu’à être rebelles.

Impasses, traversées de ruisseaux et autres griffes essaient d’arracher nos oripeaux.

Par de savantes circonvolutions, nous arrivons après quelques soustractions de plastique de nos semelles de ski, au camion.

Nous avons rivalisé aujourd’hui, avec les sangliers que nous n’avons pas rencontrés.

Gruik !

Nous sommes 11 inscrits un mardi :
C’est le succès au CAF d’Annecy !
2 encadrants initialement
Mais beaucoup d’autres potentiellement…

 

 

Le BERA dit : 15 centimètres
De fraîche à 2500 mètres
De nord-ouest un peu soufflée,
La pente flirte les 40 degrés…

Le froid se fait un peu piquant
Sous un soleil déjà présent
Le groupe s’ébroue dans la gaieté
Pelles sondes et DVA testés.

On sait que ce vallon est long
Mais au lac du Lou ça sent bon
On trace la route dans ce décor
A l’aide des instruments de bord.

D’aucunes prennent des initiatives
D’une sortie participative
A peine retenue est notre joie
Certains accents sont… québécois !

En s’élevant dans cette Vanoise
A l’heure où le Mont-Blanc pavoise
On prend une première décision :
L’arête sagement éviterons !

Puis on se pose en vue du mur
3 options semblent + ou – sûres 
A gauche le col est débonnaire
A droite la pente paraît austère.

A l’ouest nous vîmes une coulée
Mais le sommet n’est pas plaqué
Un couple le descend sous nos yeux
On cueille les impressions des 2.

Chacun exprime son ressenti
Adhère à l’option qu’on choisit :
On suit leur trace de montée
Tout en étant bien distancés.

Là, la traversée est gelée
Sous nos skis roulent 2 gros rochers
Avec couteaux mais sans crampons
Au Mont Bréquin nous renonçons.

Ce sera le Pas de la Masse :
Un beau 3000 loin de la glace
Un balcon sur la Haute-Maurienne
Et vue sur l’alpe italienne.

Sortez sourires, prenez photos,
Point GPS, réseaux sociaux…
C’est un instant à savourer
Gravé pour la postérité !

Otons les peaux, passons le mur
Ce sera bon on en est sûr
Sur 1300 mètres se lâcher :
Cette combe nord c’est la panacée !

Dans un halfpipe naturel
Aux conditions exceptionnelles
S’élance un troupeau de gazelles
Ah cette descente qu’est-ce qu’elle est belle !

Un plaisir bien exacerbé
Au pic-nic face à la vallée
C’est la banane sur les rochers
On pourrait presque… remonter ?

… Quand sur la terrasse de Pépé
On boit le verre de l’amitié :
D’un improbable melting-pot
On devient presque une bande de potes 

Ephémère 
la neige tombait en 2020 
Effet de serre 
quelles randos ferons-nous demain ?

Samedi 8 février, dès la pointe du jour, 13 initiateurs ou futurs initiateurs de ski-alpinisme du CAF Annecy  ont consacré cette belle journée ensoleillée pour s’initier, réviser, se perfectionner  dans la conduite d’une course de ski-alpinisme en terrain glaciaire.

 

Sous la conduite d’Olivier Pellissier guide de Haute-Montagne,  les initiateurs ont longuement échangé, questionné et mis en pratique les différentes techniques de progression en terrain glaciaire et de gestion d’une situation exceptionnelle

Le matériel  spécifique à une course de ski-alpinisme :

• Le baudrier : les différents modèles, sa taille, la longe hélico, comment le mettre sans le tordre et le régler
• Les mousquetons : à vis, directionnels, sans crans
• Les broches à glace dans leurs étuis
• Les sangles
• Les autobloquants mécaniques ou avec cordelette ou sangle étroite
• Le piolet et son potage sur le sac ou à la bretelle
• Les crampons : ce sera pour une autre fois

Réalisation d’un point d’ancrage de type corps mort avec ses skis ou son sac

Pose et descente sur une main courante

L’encordement sur glacier

  

• Cordées de 2 ou 3 ou plusieurs
• Les différentes cordes et les noeuds appropriés

La progression encordée à la montée et à la descente

Le sauvetage en crevasse avec les différents mouflages et le kit  RescYou

Exercice de mise en situation

 

Autour d’ un pot chez Riri au Bouchet Mont-Charvin, débriefing de cette journée très dense et instructive.

Retour à Annecy au crépuscule

Photos d’Air’vé

Mardi soir, météo pas follement engageante, « crêtes et bosses en vieille surface glacée » à cause du vent, mais, quand même, 15 cm de neige fraiche … il fallait trouver un coin un peu abrité du vent, avec suffisamment de neige, pas trop loin … mais où donc aller pour cette rando cool du mercredi 5 février, initialement prévue à Sur Cou ?
Si on essayait le Roc des Tours , en partant de Samance (Chinaillon)? 

Décision prise, nous nous retrouvons à douze dont deux encadrants, Bruno et Martine, et un « apprenti » encadrant Patrick …
Au  départ de Samance, l’itinéraire serpente dans de doux vallonnements …enfin un paysage hivernal !

On aperçoit au loin l’objectif du jour …

La montée est paisible, la trace dessinée par Patrick agréable …

Bientôt, plus un seul nuage… que du bonheur!

Le plaisir de cheminer en suivant les plis du terrain …

A l’arrivée sur les crêtes, la capuche est de rigueur … les arbres et arbustes sont plâtrés par le vent …

Mais quel paysage …

Au loin, on voit les crêtes des Aravis qui fument …

En se tournant vers l’arrière , on admire l’Aiguille Verte, le Buclon, le Jallouvre sous leurs plus beaux profils …

Mais, au sommet, quel vent! On n’a pas du tout envie de s’éterniser ici, malgré le gypaète qui vient nous saluer en mode « rase-mottes »  …

Vite, on s’équipe pour la descente …

On entame la descente face à l’Aiguille Verte et au Jallouvre …

La dernière neige a rendu au paysage des couleurs hivernales …

Et quelle descente!

Vraiment, c’était COOL!

(photos : Corentin, Patrick, Yves, Marianne, Martine)

 

 

La météo a vu juste :  Grand beau sur la Savoie.
Nous partons ce matin avec risque 4 annoncé la veille sur toutes les chaînes.
Trop écouter la météo. Faut rester au chaud ‘(proverbe bornandin).
La veille ma belle-mère nous a traités d’inconscients. « Faut faire avec ».

 

Le public est chaud ce matin, on y croit.
Soleil trop chaud, neige pas au niveau (proverbe mauriennais).

Petite révision de conversion

Petit instant d’égarement pour visiter ce qui risque de nous arriver à la descente.

Coup d’œil sur les paysages qui nous attendent dans nos prochaines pérégrinations.

Dilemme : Ceux qui ont confiance dans leur technique optent pour les arcosses à contourner.
Si t’es doublé par tes ligaments, c’est qu’ t’es trop lent (proverbe tarin ).
Les autres choisissent la sagesse de la piste de fond de Grand-Naves qui fait frémir de peur les fondeurs à la descente.

Récompense : (vin chaud, hummm !) au bistrot « Chez Fred » à Grand Nâves

 

 Look techno nival 2019

Quand le risque est trop grand et le temps trop court, les esprits se concentrent. Du précieux jus de réflexion vient l’élixir des Aravis qui ne peut concurrencer la Chartreuse. Parmi les subtils parfums proposés est Grand Crêt aux effluves de poudre et aux accents enchanteurs de spatule godillée.Trois collectives arpenteront la combe. La veille, les précurseurs ont goûté à la volupté de la poudre aérienne. Le lendemain déchantant, nous ne trouverons que le fond récuré du bol de vendredi. Néanmoins, peu rancuniers, nous lècherons ce qui devait être extraordinaire la veille.

Ouf, on comprend mieux le BERA, c’était la veille par risque 4

Le sourire des néophytes valent bien une combe.

Traffolage  de la veille dans Bellacha

Découverte alpine  au sommet. C’était la première visite des combes pour notre petit groupe.