Catégorie : Sorties ski de randonnée

Je les ressors ? Je parle bien entendu des skis !

Après un refus devant l’obstacle lundi dernier au Mont Charvet dans les Aravis, Jean et moi, nous sommes donnés le Grand Galibier comme objectif.

 

La route du col du GALIBIER est dégagée actuellement jusqu’à Plan LACHAT (1972m).

On peut même monter jusqu’au hameau des MOTTETS par une piste carrossable avec précautions (4×4 utile).

Nous avions dans l’idée de découvrir le couloir de la CLAPIÈRE. On voyait cependant de loin la goulotte centrale et les anciennes coulées.

 

Le Grand GALIBIER a cela de bien, qu’il possède de nombreux itinéraires de toutes difficultés

Nous nous sommes ainsi dirigés vers le couloir, que nous avons remonté en crampons.

Nous avions oublié notre bobsleigh pour descendre les goulottes, aussi avons nous préféré des pentes plus débonaires !

 

Avant de sortir le bob du sac à dos, il a tout de même été nécessaire de réaliser 800 mètres de dénivelée.

Et le départ de Val Thorens pour aller jusqu’au col, s’est effectué dans le brouillard, heureusement que le début de la montée à Gebroulaz finalement se trouve sur les pistes…Malgré le brouillard, nous rencontrons des cafistes d’Annecy à la première cabane.

Vers le sommet, mes compères ont l’occasion de mettre le bob…

Avant d’attaquer la pente finale.

Bon, le jeu avec le brouillard n’a pas tourné à notre avantage pour la descente, mais nous avons profité de la vue…

 

 

Au fond, Jallouvre bien chargé

Ce lundi à moitié férié, chômé, ou temps de travail réduit rogné, ou congé rongé… (cocher la case vous concernant).

Sauf pour les anciens avec qui on se lie de solidarité. Rappelons que la canicule ne les touche pas encore.

On a décidé de combler cette journée par la petite fenêtre accordée par le dieu des eaux et des sots d’os. Pour peaufiner nos muscles sur les lambeaux d’hiver dont sont pourvus nos chers Aravis.

Les pistes de la combe de Balme feront l’affaire. Grand bien nous en a pris. La poudreuse de la veille veille, blottie au sommet de la susdite combe. Plaisir enfantin de glisse nivale, pour nos vieilles carcasses sur les boulevards abandonnés des pistards.

Tellement bon que l’envie nous prend en chemin de visiter Torchère et son col. Au passage nous supputons que les skieurs de pentes raides tentent la descente sur le versant Est

Grand bien fasse de cette gourmandise notre délice. La déclivité  se révèle tapissée d’une délicieuse neige, facile sur la plus grande partie de la combe. Et pour finir, nous jouons comme sur une marelle, de coulées en langues jusqu’au lac artificiel.

Il ne reste plus que deux cent mètres de descente pour rejoindre le véhicule. Merci Monsieur météo pour cacher les tongues et sortir les brodequins.

Courage, il ne reste plus qu’un mois de printemps pour que la terre bascule dans l’autre sens. Dans sept mois  : l’Hiver.

Lorsque j’étais jeune, je lisais beaucoup de topos de ski de randonnée.

Je me souviens avoir vu dans un de ces topos une photo de ce gendarme caractéristique de la Crête de l’Argentine.

Hier soir en rentrant du passage de ROSOIRE, j’ai vainement fouillé dans mes archives.

Si vous pouvez m’aider…

 

Avant une semaine annoncée de temps mitigé, j’ai voulu profiter de cette dernière journée de beau temps pour aller visiter un secteur inconnu pour moi, et dont on (un René que je ne nommerai pas notamment) m’avait dit le plus grand bien.

La route du Pont de la Pêche était bloquée à 1620m environ par une coulée (elle était en cours de déneigement dans la journée et devrait être aujourd’hui ouverte), et c’est par 3km de bitume qu’a commencé cette journée.

Moins de neige en Vanoise que dans nos chers ARAVIS, le chaussage véritable a lieu à 2300m dans le cirque du GENEPI.

Pour le soleil, j’en ai bénéficié au niveau du col du GENEPI.

De là on voit bien la rampe à gauche de la crête de l’ARGENTINE qui mène au col supérieur du GENEPI.

La montée permet d’admirer le versant W du Dôme des NANTS et ses magnifiques pentes.

 

Au col supérieur du GENEPI, le passage de ROSOIRE se dévoile enfin, ainsi que l’arête du soleil de la pointe de LABBY, agréable objectif estival de grimpeurs en quête de panoramas grandioses.

 

Encore un petit effort pour terminer les 1870m de dénivelée et atteindre le passage.

Difficile de programmer  une randonnée de moyenne altitude avec les conditions nivo-météo annoncées vendredi soir pour dimanche.

 

 

J’espérais un bon regel nocturne, il ne fût que moyen.

On m’avait prédit un long portage, il fût très restreint (une centaine de mètres de dénivelée).

Nous étions partis de bonne heure, et à 6h40, nous quittions les voitures.

Nous avons pris les premiers rayons du soleil alors que la TOURNETTE était, elle, déjà bien éclairée.

Peu après, nous faisions une pause au chalet de la MARE, …

… avant d’attaquer le passage de vernes, de varosses ou d’arcosses, comme vous voulez.

Cette fois, nous avons conjugué ski et escalade en cannelures (sur 10m).

Mais le passage m….que était court, et ensuite ce fût beaucoup mieux.

Compte tenu de l’état de la neige à la sortie du passage de vernes, j’ai proposé au groupe de ne pas monter au LACHAT, mais d’aller au SUET, plus proche et dont les pentes d’accès étaient moins chauffées.

Ainsi fût fait.

Nous avons attaqué la descente à 9h15, mais la neige avait déjà bien chauffé, heureusement pas partout !

{dailymotion}xz51e6{/dailymotion}

Vous reconnaissez le pylone ?

 

Mais avant d’arriver au col de la Terrrasse, il convient de traverser la zone de brouillard. Heureusement, les joyeux participants de cette collective avaient le sens des couleurs… pour éviter de les perdre.

 

Le soleil est de la partie dès le col de la Terrasse, aire de pique-nique appréciable.

Mais au col des Corbeaux,  nos joyeux drilles deviennent méditatifs… Va-t-on descendre dans le brouillard ?

Le regard reste ébahi sur le val du glacier de Tré Les Eaux, devant ses aspects sauvages.

Enfin, la partie de cow-boys et d’indiens peut commencer. Nous abordons le premier canyon.

La neige ne reste pas longtemps indemme de traces.

La descente du val de Tré les Eaux continue, la foule se presse, cela frôle l’embouteillage…

On l’aura à Chamonix quand même… Le pont de neige au-dessus du ruisseau a tenu.

La dernière descente a été ainsi bien négociée, l’arrivée au parking du Couteray s’est faite ski au pied … ou presque.

 

La vue sur la chaîne du Mont blanc est magnifique, mais cela se mérite…

Il faut entreprendre une longue marche sur la route au départ de Finhaut avant d’arriver au barrage d’Emosson.

Les travaux de déneigement ont commencé et c’est impressionnant.

Oh surprise, le barrage est vidangé…

La démarche est encore alerte…

L’arrivée est méritée, la descente sur le glacier de Finives est en poudreuse.

Heureusement, car les affaires se compliquent ensuite.

Il faut trouver le moyen de passer entre les blocs, les 79 mètres de dénivelée du barrage de l’ancien barrage de Barberine !

9 heures plus tard, nous sommes de retour à la voiture, après 1700 mètres de dénivelée et 25 kilomètres de randonnée ! Juste avant la tombée de la nuit.

Encore une superbe randonnée « piquée » dans le livre du Beaufortain de Christophe Hagenmuller.

 Après 200 m de dénivelé positif (merci les remontées mécaniques), nous entamons notre première descente vers les lacs de la tempête.

 

Au deuxième plan : la pointe de Comborsier

Nous remontons par le lac des Besaces.

Notre première descente est derrière nous.

Du col, vue sur le Grand Mont et le passage du Dard à sa gauche.

Troisième remontée

 

Pointe de Comborsier à droite

Devinette : Combien de participants à cette collective ?

Réponse : 8

Que les heureux gagnants reçoivent sincèrement tout notre considération.

Dernière remontée au passage du Dard.

En arrière plan la pointe de Comborsier

A sa gauche dans l’ombre l’itinéraire de montée

A sa droite la combe de descente en « sillon »

 

Passage du Dard, puis descente sur Arêches via le Planay.

On commence à sentir le houblon. OUF !!!

                                Photos : Laurent Desquirez, baratin : Pascal Gressin

Que peuvent bien faire le lundi, un ancien secrétaire général et la secrétaire du Club ?

 

Le lundi, c’est rando !

Je me suis permis de perturber le programme concocté par René pour Isabelle pour leur proposer de découvrir les petits coins cachés du Grand Bornand.

Malgré quelques conversions délicates dans des pentes fleurtant avec les 40°, les sourires sur les visages montrent que cela leur a plu !

À la sortie du bois, il faut mettre les couteaux.

Ouh là là, çà devient raide !

Plaisir du sommet !

C’était à la face Sud du Roc des ARCES.

Merci au Président pour cette merveilleuse escapade ensoleillée, très sympa ! (Isabelle)

Le vallon de Doran reste pour l’instant tranquille, le départ depuis Burzier au-dessus de Sallanches s’est effectué sans précipitation…
La démarche est d’ailleurs débonnaire pour parcourir les 1400 mètres de dénivelée.

Mais l’équipe des rouges était en embuscade…

Ils ont ainsi apprécié l’ensemble du décor qui s’offre à nous, avec notamment la Pointe Percée.

L’ensemble de la collective de Joseph arrive à bon port, au sommet, pour détailler l’ensemble des sommets environnants, il y a de quoi raconter…

Avant se s’élancer dans le couloir nord, avec une neige encore aux petits oignons, pour cette période de vacances scolaires !