Catégorie : Sorties ski de randonnée

15 inscrits vendredi soir, 11 présents dimanche matin. Il faut dire que pour sortir ce jour, il faut être très motivé car il pleut !

A 7H15 bof bof !! Mais Jean Claude, optimiste, embarque son petit groupe « faire Croisse Baulet » : si beau temps le grand, mais au moins le petit.

 

(Et Viviane raconte…)

Arrivés à « la Giette », la neige est bien au rendez vous, à la fois sur le sol et dans l’air car elle tombe encore, et bien fraîche .

Comme dit Jean Claude : tracer c’est un métier et le voilà pro de la trace jusqu’au sommet.

Nous cheminons skis peautés entre sapins et chalets !! Quelle magie de se glisser dans ce paysage de neige .

Arrivés au petit « Croisse Baulet », le soleil commence à pointer son bout de nez mais est vite noyé par le brouillard.

Au revoir Grand Croisse Baulet !!

Jean Claude propose de descendre 300 m au chalet et de repeauter , ceci pour répondre au « contrat initial de 1100 m », ce qui fait l’unanimité du groupe .

Pro à la montée et pro à la descente, Jean Claude nous trouve de superbes pentes de poudre.

A Croisse Baulet, nous n’avons croisé que du beau !!

Depuis la parution du programme, nous avions rendez vous avec ELLE, ce samedi 25 janvier.

ELLE, c’est la Dame Carmélite . 

12 Cafistes d’Annecy sont partis depuis les troncs à sa rencontre !

Le froid vif du matin n’a pas arrété les Pèlerins, vite, ils sont allés la retrouver !

Nous l’avons enfin rejointe, juste le temps de la saluer qu’un quidam nous demandait  déjà de nous préparer à la descente, mais quelle descente, du rêve enfin matérialisé !

Et comme c’est du bonheur, nous sommes redescendus au Sommier d’Amont avant de remonter au col de la Rouelletaz et d’attaquer la descente finale vers la civilisation.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le groupe, 2 dames nous accompagnaient. Très discrètes à la montée lorque la trace était à faire, elles nous ont tous pris de vitesse lorsqu’elle nous ont mangé la neige au titre de la galanterie. Mais bon c’était le jour des Dames, nous venions de visiter la Carmélite ! Alors ! !

En définitive, ils sont tous revenus, pas un pour rester avec cette pauvre Carmélite bien seule!

A l’année prochaine certainement !

 

Quand le risque est 3 (au-dessus de 1600 m.)

 

L’imagination entre alors en piste, avec Pascal et sa destination : la croix de Colomban.

 

 

 Après avoir rendu visite à la Marie Droulaz, le parcours continue dans les bois, la neige est sous les spatules. La causette s’installe.

 

Enfin, pas tout le temps…

Mais il faut tout de même se réconcilier avec ce temps,

vu que dans la plaine, ce n’est pas encore dégagé… La première descente reste « sanglier », les restes de la tempête, peut-être

C’est indéniable, cela permet de réaliser des progrès dans les virages, entre les souches. Mais pour en profiter un peu, il faut repeauter.

Tout le monde s’applique, il faudra renouveler l’expérience une nouvelle fois plus loin, pour remonter, en rang par deux…

Pour profiter de la dernière descente, on remonte encore… La Tournette s’affiche, peut-être pour une prochaine sortie.

Une petite reconnaissance des parcours futurs pour la randorientation ?

 

 

Une belle brochette de 15 Cafistes disciplinés ont apprécié le soleil dominical, vu de l’ombre dans laquelle ils ont passé la presque totalité de la journée !

Après avoir tordu ses skis dans les arcosses, la petite troupe s’est scindée en 3 groupes, conduits chacun par un initiateur.

Certains ont continué sur un itinéraire à embûches au milieu des vernes tandis qu’un autre a cheminé dans un vallon pénard pour se retrouver… en tête de peloton !

Mais pour tous, la pente était souvent soutenue et le final s’est fait à pied, excepté pour le plus expérimenté d’entre nous qui a quitté ses skis à seulement quelques encâblures du sommet.

Sommet qui nous inonde de soleil et de ciel bleu….

Sommet où nous a conduit Jean-Claude, le chef du bataillon.

La Belle Etoile nous a offert une descente agréable, sur une neige tantôt ferme et lisse, tantôt poudreuse sur 1300 m de dénivelée. Nous n’avons donc pas regretté les pentes raides de la Dent du Pra initialement programmée, encombrées de coulées déclenchées par les pisteurs de la station du Pleynet.

Non sans mal diront les uns,

en brûlant combien de calories, penseront les autres?

 

 

Malgré le risque 4 annoncé par Météo- France, les seules avalanches qui ont menacé les 18 participants et les cinq cadres sont celles des épicéas soulageant leurs branches surchargées.

La montée fût dure pour ceux qui ont fait la trace, ou ceux qui manquaient un peu d’entraînement.

Cependant, toutes et tous ont atteint cette fameuse Tête du CH’NU.

Après un casse croûte au soleil bien reconstituant, le dessert a été offert sous la forme d’exercices de manipulations de DVA, dans une neige où l’on enfonçait (à pied) jusqu’à mi cuisse !

À la descente, n’ayant pu éviter un ruisseau qui lui avait refusé la priorité, Bérangère appela au secours.

Comme d’habitude, ce fûrent les paparazzi qui arrivèrent les premiers, et voilà le résultat:

 

 

Ils partirent 31,

et revinrent autant!

Ouf! Le président n’ira pas cette fois en prison! Non seulement parce que tout le monde est rentré, mais surtout parce que l’encadrement était en nombre suffisant pour cette première sortie sur le terrain du cycle découverte du ski de randonnée de l’hiver 2013-2014. Sophie et Martine, Georges, Jean et Raymond étaient venus prêter main forte à Jacques pour l’enseignement des gestes de base à la montée en ski de randonnée:

• le pas alternatif, pour lequel il s’agit de mettre un skis devant l’autre;
• le pas tournant amont, pour lequel il s’agit de ne pas s’emmêler les skis;
• et enfin, la conversion amont, pour laquelle il s’agit surtout d’être économe de ses forces, et accessoirement de ne pas aussi s’emmêler les pinceaux!

Certains avaient trouvé drôle d’ajouter le franchissement de ruisseau!

Heureusement, la montée à la Tête des Annes fut tranquille et réalisée dans un calme absolu, la station du Grand Bornand ayant eu la bonne idée de ne pas ouvrir ce secteur de son domaine skiable!

C’est heureux que tous les participants ont atteint le sommet après avoir exécuté un nombre de conversions peu commun pour une randonnée qui en temps normal n’en nécessite aucune!

Cinq mois d’attente depuis la mi-juin avant de les ressortir, et de faire les premiers virages de la saison 2013_2014.

 

 

Les skis bien entendu ! (cailloux, mais peu de touchettes)

Le ciel était clair, mais le vent fort ce lundi 11 novembre 2013. La neige soufflée était cependant skiable. (Il ne faut pas être exigeant en début de saison !)

Comme à l’habitude, c’est le LACHAT de CHATILLON qui m’a servi d’objectif.

 

 

Comme il ne faudrait jamais dire « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau! »,

Il ne faut jamais dire « Fin de saison! » (de ski bien entendu!)

Au moment où je rédige ces lignes, il fait 30°C sur mon balcon.

Ce matin, le regel était médiocre dans les Aravis, mais suffisant pour transformer les 300m sommitaux de la face W du MONT CHARVET en un carton infâme.

La Tournette semble encore skiable pour les courageux.

 

 

300m de carton, 700m de ski agréable, 300 m de portage, un temps lumineux, le carton sera vite oublié!

Tel l’apprenti conducteur, le créneau doit se négocier au plus juste en ces périodes d’instabilités météorologiques. La route est ouverte depuis Bourg Saint Maurice.

Après une nuit aux Chapieux, il faut porter sur 300 mètres de dénivelée.

Puis les peaux accrochent pendant…100 mètres. Ils restent donc 1400 mètres de dénivelée à parcourir … avec les couteaux.

Vous avez bien compris, pas facile à négocier lorsque l’on termine la litanie des miasmes laissés par l’hiver. Mais cela est payant, jugez plutôt.

On a l’impression que c’est plutôt peu pentu… mais la vallée nous rappelle que l’on a déjà bien avancé. Petit aperçu du manteau neigeux en Tarentaise.

On pourrait aussi être tenté par le côté chamallow de la neige.

Mais il faut continuer sur cette dernière pente, qui sans couteaux, n’est pas négociable. Certains l’ont d’ailleurs effectué à pied.

 

Pour la suite, il faut ouvrir grand les yeux et profiter de la vue au sommet.

Pour la traditionnelle photo de groupe, nous avons même eu droit à un photographe professionnel ! Après tergiversation sur l’opportunité de descendre ou non immédiatement, le pique-nique est pris au sommet. Bien vu pour la descente, la neige était à POINT !

Un petit détour pour éviter le torrent à un moment donné, et les skis nous portent quasiment au pied de la voiture, sur les langues de neige.

Les randonneurs à pied prenaient leur pique-nique au col de la Seigne, les pieds dans la neige, juste pour rappeler que nous sommes  en juin.

Et en juin, on arrête le thé au lait…

 

 

 

 

Samedi 8 juin, 7 h 15 :  départ skis aux pieds au Col des Annes, 1700 m d’altitude.

 En route pour  les Carmélites.

En cheminant sous l’arête, nous rejoignons le col de l’Oulette, suivant la trace de nos informateurs de Skitour. Quelques mètres à pied pour descendre le sentier côté sud et nous contournons la pointe de Rouelletaz.

Une petite pose dans une immensité blanche que peu de skieurs ont foulée. Tant pis pour eux !

Le sommet s’atteint rapidement après 800 m de dénivelée. 

La neige encore bien dure sous le sommet s’amollit au fil de la descente mais pas trop, pour nous offrir des conditions de glisse très correctes.

Nous garderons en mémoire cette sortie anachronique, aux portes de l’été.