Une journée d’automne, une journée d’été indien baignée de lumière et de couleurs flamboyantes.
Nous étions 17 (quand même !) au rendez-vous dimanche matin pour cette randonnée classique vers le Lachat de Thônes.
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Jacques Bourel
Activité sportive et Alimentation
Que vais-je mettre dans le sac à dos ? C’est à chaque randonnée la question avant le départ !
Pour avoir les éléments de réponse d’Ismène Giachetti sur ce sujet, cliquer ici !
J’aime marcher en montagne à l’automne. Les adrets sont encore chauds alors que l’ubac est déjà glacé
La Pointe de Chombas le 1er novembre
au milieu des couleurs de l’automne un serpent d’argent…
le soleil coiffe le sommet de Chombas après que nous ayons désescaladé la falaise
En ce dernier jour annoncé de soleil, Jacques avait décidé de nous emmener à Calaveyron, via le Parc Merlet, le refuge de Bel Lachat, L’Aiguillette des Houches et les chalets de Chailloux, une classique je vous dis, mais quelle splendeur !
Après une montée dans les sous-bois
Michel, qui peaufine sa formation, nous conduit sous le soleil
vers des paysages sublimes
et arrivée à notre première étape, le Refuge de Bel Lachat, où la photo de famille s’impose ainsi qu’une petite restauration.
Jacques et Michel nous jouent un remake de la conquête de l’Ouest
Mais, apparemment, ça fonctionne moins bien qu’avec Lucky Luke !
Après cette petite pause technico-nutritionnelle, nous repartons vers Calaveyro
qui se donne en cette saison des allures de Mongolie (les chevaux en moins !)
Au passage, Claudette ne manque pas de faire une offrande à Saint Cairn
Difficile cependant de progresser car nous sommes en permanence »scotchés » par les paysages qui s’offrent à nous.
Enfin, nous arrivons au sommet convoité et, au vu de l’attitude de certains des participants, je pense que le premier 8000 n’a pas dû réserver plus de joie à ses conquérants !
Retour vers les Chalets de Chailloux
Et dernière pause avant la descente vers la vallée
Merci Jacques pour cette splendide rando réalisée dans des conditions idéales
Photos : Claudette, Jacques et Jean-Claude
J’aime marcher en montagne à l’automne. Les adrets sont encore chauds alors que l’ubac est déjà glacé.
Le chalet Antoine de l’Arclosan dimanche 2 octobre
les crêtes du Grand Arc le mardi 4 octobre
Les Myrtilliers se teintent de toutes les couleurs sous le Grand Arc
Aucune brise ne vient troubler l’eau de la gouille
Une randonnée au Parmelan c’est classique, en montant par le col de Pertuis peut-être un peu moins et ça vaut la peine de changer.
Un circuit varié et intéressant au départ du lieu-dit du Saugy, au dessus du hameau de la Blonière sur la commune de Dingy Saint-Clair, passant par le col et la vallon de Pertuis, la crête et le refuge du Parmelan et retour au Saugy par le Grand Montoir.
Voir ici le tracé, Télécharger ici le fichier GPX, Voir ici quelques photos de cette journée.
La montée en forêt vers le col du Pertuis est un peu raide et emprunte, vers la fin, un chemin jeepable un peu surprenant mais elle se fait sans difficulté particulière.
Le vallon du Pertuis est un espace ouvert et calme où flamboient les baies des sorbiers des oiseleurs qui finissent tranquillement leur maturation.
Le passage du vallon au plateau du Parmelan se fait dans un impressionnant chaos de lapiaz qui nécessite parfois de sortir les mains des poches, voire de ranger les bâtons sur le sac.
Le cheminement panoramique sur la crête du Parmelan, entre dolines et glacières, nous donne l’occasion de vérifier nos connaissances des sommets de la région.
Il nous mène tout droit vers le refuge du Parmelan où nous attendent les gardiens, Julien et Nathalie, qui finissent leur saison ces jours-ci et nous proposent de nous restaurer avec un délicieux et roboratif farcement.
Après cette sympathique pause repas, la descente par le Grand Montoir se fait sans aucune difficulté.
Nous étions 6 (Claudette, Ismène, Laurence, Louise, Martine et moi) pour cette sortie programmée un mercredi. Donc si les rando du mercredi ça marche, on continue !
Un petit détail d’organisation pratique : nous avons eu quelques difficultés à trouver un bistrot pour notre traditionnel pot de fin de rando : le café qui se trouve au centre de Dingy est fermé le mercredi, l’auberge d’Alex était fermée pour congé annuel …
Le Grand Crêt d’Eau et le Crêt de la Goutte étaient bien secs !
Malgré l’organisation de cette rando décidée au dernier moment, nous nous sommes retrouvés 19 ce dimanche 4 septembre pour cette ballade (13,2 km, R1) sur le balcon du Léman à l’extrémité Sud de la crête des Monts Jura, en circuit au départ de la petite station de ski de Menthières (Ain).
La météo était un peu couverte mais la visibilité sur le Jura Suisse et les sommets de Savoie, jusqu’aux Écrins, était correcte.
Le Crêt de la Goutte offre même une possibilité rare : la vue sur les 3 principaux lacs du nord des Alpes (Léman, Annecy et Le Bourget) depuis le même point … à condition de tourner la tête quand même !
Une surprise sur place: la végétation était particulièrement sèche, beaucoup plus que sur les sommets équivalents en Haute-Savoie.
Normal puisqu’il s’agit d’un massif calcaire karstique qui ne comporte aucun cours d’eau en surface.
Mais pourquoi, diable alors, les jurassiens ont-ils pris l’habitude de nommer ces sommets ‘ »Crêt d’Eau » et « Crêt de la Goutte » ?
Télécharger ici le tracé de la rando sur le fond de carte IGN (au format PDF).
Télécharger ici le fichier GPX de la rando pour l’installer sur votre navigateur GPS préferé.
Georges pointant le Mont Blanc aux cafistes étonnés.
Un bouquet de Carlines
A l’initiative de Martine, qui hélas n’a pas pu les accompagner, un couple d’annéciens et deux bornandines d’adoption ont traversé les Bornes, juste à côté de chez nous.
Le refuge du Parmelan fut notre première étape. De Nâves (que nous devions rejoindre initialement en bus, mais la ligne ne fonctionne plus en juillet-août), nous avons suivi les traces du Capitaine Anjot qui, après la mort de Tom Morel, a pris le commandement du Maquis des Glières. Un mémorial a été dressé sur le chemin à l’endroit même où les Allemands l’ont exécuté en 1944. Puis nous avons suivi le chemin du chalet Chappuis et le Grand Montoir sur un sentier parfaitement tracé dans la falaise.
La traversée du plateau dans un désert de lapiaz fut un pur bonheur,
un jardin de cairns savamment dressés s’ajoutant au spectacle de roches sculptées par les eaux.
Nous ne regrettons pas notre erreur d’aiguillage du début de matinée…qui nous vaudra quand même une belle trotte supplémentaire !
Vint ensuite le moment du choix. Deux d’entre nous préférèrent la sagesse en passant par les Molliets pour rejoindre le plateau des Glières, par le sentier de l’Escarmouche où la milice a perdu son premier homme.
Les deux autres suivirent leur obsédante idée de traverser les crêtes de l’Arpettaz,
Tête Ronde
et Tête Noire en remontant le vallon du Pertuis pour atteindre le pas de la Bourse en passant par le vallon d’Ablon.
Le podomètre de mon tandem marquait 50 000 pas !
Ce soir-là, nous sommes arrivés juste à temps pour mettre les pieds sous la table, chez Merlin, pour déguster un repas pantagruélique.
Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de visiter le bâtiment »Mémoire du Maquis » où Michèle a assisté à une conférence très intéressante sur l’histoire du plateau.
Le lendemain, nous sommes repartis sur les traces des maquisards qui, depuis le village de la Ville, avaient crapahuté dans la neige profonde sur des pentes raides pour se faire »cueillir » par les Allemands à la sortie de la forêt.
La descente était raide et parsemée de troncs entravant la marche.
Puis notre itinéraire est remonté sur les chalets de Mayse et le lac de Lessy. Le topo disait bien qu’il ne fallait pas suivre le GR 96 mal entretenu, mais nous avons fait confiance au tracé GPS de J… qui s’est bien gardé de nous dire qu’il conduisait dans un champ d’orties, à traverser obligatoirement pour regagner le chemin carrossable ! Il nous a fallu attendre le lendemain pour oublier toutes nos démangeaisons !
Nous avons quitté le refuge de Lessy encore dans l’ombre, direction le versant Chinaillon en passant par l’Aiguille Verte.
La longue remontée du vallon du Maroli nous a amenés au col des Annes, face à la Pointe Percée.
Les bouquetins nous ont offert l’animation au refuge de Gramusset/Pointe Percée, et ont ravi les parisiens qui nous ont accompagnés sur 2 étapes.
La pluie et le brouillard nous ont obligés à changer nos plans du lendemain. Pas de traversée de Chombas, dommage ! Nous sommes redescendus aux Confins pour reprendre le bus à la Clusaz et regagner nos pénates.
Nous avons beaucoup regretté la compagnie de Martine, elle aurait aussi enrichi nos connaissances en botanique.
Si cet itinéraire vous intéresse, vous pouvez trouver toutes les informations utiles sur le site de Savoie Mont Blanc.
Ce dimanche 3 juillet 2016, la traversée du Petit Mont Blanc a été, pour les quatorze participants de cette sortie en Vanoise, un plaisir des yeux à chaque instant …
Au départ des Planes (1590m), après une traversée en forêt, le chemin traverse une prairie à la flore très riche, mais les rares chardons bleus (ou panicauts des Alpes), abondants ici, ont leurs fleurs encore vertes …
Au fond, on aperçoit le village de Pralognan et la Grande Casse …
Le sentier serpente ensuite dans un petit vallon sauvage au relief tourmenté …
Etonnantes ravines de gypse dans le vallon de Letchu sur le flanc sud est du Rocher de Plassa, et au fond le Mont Blanc (le vrai!)
Entonnoirs de dissolution du gypse et pitons de cargneule parsèment le paysage de leurs formes étranges …
le gypse est le résultat de l’évaporation de l’eau au fond des lagunes du début du secondaire. Cette pierre tendre, à l’aspect de sel, était utilisée pour la fabrication du plâtre …
dans la montée vers le col des Saulces, une étonnante arche de gypse
la blancheur du gypse a donné son nom à la montagne
au sommet (2680m), une table d’orientation en marbre noir permet de reconnaître les nombreux sommets alentour
la flore est riche et variée, clématite des Alpes :
ancolie des Alpes :
lin :
le sentier descendant vers le col du Mône donne l’impression de cheminer sur un glacier …
Après le col du Mône, un agréable chemin serpente entre cônes de dissolution
et falaises blanches
passe au col du Grand Béchu(2374m) … puis c’est la descente par le sentier « des cent lacets », le bien nommé!
Beaucoup d’ancolies encore :
Voici la trace de notre circuit, relevée par Raymond :
Pour finir, une spéciale dédicace pour Juliette, qui a très bien piloté cette randonnée!
(photos : Juliette, Séverine, Nadine, Martine)
Ce jeudi 30 juin 2016, Michel Hayotte avait proposé une randonnée dans le massif des Hurtières qui constitue la pointe nord de la chaîne de Belledonne … une vraie découverte pour les douze participants de cette sortie!
En voiture, à Aiguebelle, on prend la route du col du Grand Cucheron, qui nous fait passer par Saint Georges d’Hurtières, commune où l’on peut visiter la plus grande mine de fer de Savoie … au passage, il me revient à l’esprit ce que nous avions appris en visitant la maison du Patrimoine, installée dans l’ancienne Chartreuse d’Aillon-le-jeune : l’acheminement du minerai de fer en chars à boeufs depuis les mines de St Georges d’Hurtières, leur traversée de l’Isère au bac de Pau, puis leur montée soit en chars à boeufs jusqu’au haut fourneau de Tamié, soit à dos de mulets jusqu’au haut fourneau de Bellevaux (en passant par le col du Frêne) ou celui d’Aillon (en passant par le col de la Sciaz); le haut fourneau d’Aillon était mis en marche une fois tous les trois ans, puis on fabriquait des clous et autres articles de quincaillerie; les clous forgés des Bauges étaient ensuite colportés dans toutes les Alpes …
Mais aujourd’hui, notre objectif est le Chapotet
500 mètres avant le col du Grand Cucheron, on prend à gauche la route menant au parking de Teppe Verte; de là, on grimpe en direction du col du Champet, en passant au chalet de la Jasse …
Un vrai « mic-mac » de sentiers fait que nous ratons le col et … nous engageons sur le flanc est de la Crête des Mollards
au fond, on aperçoit la Pointe de Rognier dont le sommet(2341m) est dans les brumes
Nous traversons des landes à rhododendrons et myrtilliers …
et arrivons au chalet d’Arbarétan
Sur ces alpages qui étaient autrefois très vivants (en 1945, 33 exploitations d’alpagistes sur la commune de Saint Alban des Hurtières), une seule exploitation continue à faire paître des bêtes à viande (pas encore montées cette année). Et la commune qui tient à éviter l’enfrichement rapide des alpages, pour conserver cette nature riche et spécifique, est obligée de faire procéder à un nettoyage périodique des arcosses …
on continue la balade à travers rhodos et myrtilliers…
puis on arrive au col de la Perche (1984m)
on continue en direction du Chapotet (2076m) dont le sommet est dans les brumes …
le chemin de la crête des Mollards, on le prendra donc au retour, toujours au milieu des rhodos …
jusqu’au col d’Arbarétan avec son « lac des grenouilles »
puis on remonte sur la crête des Mollards
le sommet du Chapotet, qu’on aperçoit en se retournant, est désormais dégagé
on arrive au sommet du grand Chat (1992m)
et c’est enfin le col du Champet (1745m) que nous n’avions pas trouvé à l’aller!
ensuite, le « mic-mac » de sentiers … mais, le « pifomètre » à l’unisson, Michel et Martine retrouvent sans problème le point de notre départ 😉
Merci Michel pour cette belle randonnée (environ 700m de dénivelé et 13km)!
(photos : Christian Bouvet et Martine Piétu)
