Catégorie : Sorties randonnée montagne

 

Ce jeudi 15 juin 2017, nous étions onze pour faire le Tour de l’Aiguille de Serraval (ou Aiguille des Vorets), un itinéraire sauvage … à 30 km d’Annecy …

  

 

 

Au départ du parking de La Molloire (commune de Serraval), le sentier

arrive bien vite dans un bois, où on peut monter à la fraîche …

Puis on arrive dans les prés …

la montée vers le refuge traverse des prairies très fleuries …

beaucoup d’anémones à fleurs de narcisses …

de la terrasse du refuge des Praz Dzeures, on voit très bien le col des Vorets  …

l’alpagiste a emmontagné le même jour … dommage, nous l’avons raté de peu, mais avons entendu au loin les clochettes des chèvres …

une longue traversée sous le Rocher de Charvin …

avec quelques petites descentes …

permet d’arriver au col, où la pause pique-nique s’impose!

La descente plein nord, en direction du Bouton …puis, à 1600 m, on tourne à droite pour piquer sud-est et l’on peut alors admirer le versant nord de l’Aiguille ..

le chalet des Vorets est en ruine, mais son éperon pare-avalanche ou « tourne » est particulièrement bien conservé …

après l’Arpettaz, il reste à remonter environ 150 m jusqu’aux Trois Vargnes …

Pour finir, à la Molloire, un arrêt chez l’alpagiste qui fait partie du réseau Saveurs des Aravis permet l’achat de quelques fromages …

Voici la trace de notre circuit (11,5 km et 900 m de dénivelée) :

Et maintenant, risquons nous à un petit exercice de toponymie … d’où peut bien venir cette appellation de « Praz Dzeures »? Bon, pour les Praz, aucun doute, ce sont les prés. Mais Dzeures? Je vous livre quatre pistes d’explications :

1) les « Praz Dzeures » seraient les prés situés à deux heures de marche du village ; c’est l’interprétation de l’actuel gardien du refuge (voir son blog)

2) d’après l’ancien alpagiste, depuis le village de Serraval, on verrait le soleil à l’aplomb du refuge, à deux heures …

3) selon le site henrysuter.ch/glossaire, dzeure serait une déformation de jeur, renvoyant à la forêt (jeur, Jura, etc …). Les Praz Dzeures (d’jeur) seraient les prés de la forêt, ou au-delà de la forêt …

4) enfin, d’une habitante de Serraval, qui vend ses fromages de chèvres sur le marché de la vieille ville, dzeur renverrait à dzaur ou d’z aurores … les Praz Dzeures situés sur un versant nord-est  recoivent en effet les premiers rayons de soleil, dès l’aurore (ou les aurores) … jolie explication n’est-ce pas?

Je vous laisse faire votre choix, mais la dernière est la plus poétique et me plaît vraiment bien (^_^)

 

 

 

 

Direction le Mont Vorassay pour une superbe boucle au pays du Mont Blanc.

 

 

 

Aujourd’hui direction le Mont Vorassay.

Une joyeuse petite troupe de 18 personnes prend le départ à Le Champel et démarre par une première montée en forêt. Les éclaircies du feuillage nous permettent de garder en visuel notre objectif du jour.

 

Arrivés au croisement qui précède le chalet du Chalère, il aurait été trop simple de continuer au plus court en direction du Col du Tricot. Jean Claude nous fait continuer vers l’Are afin d’atteindre une bouillonnante cascade que nous traversons par un pont himalayen.

 

Nous continuons notre progression en direction du Col du Tricot. Le paysage est à la hauteur de l’effort fourni : glacier de Bionnassay, refuges du Goûter, TMB grimpant à flanc de montagne.

Chaque participant avance à son rythme et le groupe s’étire : alors que certains cavalent à l’avant, d’autres progressent plus nonchalamment casquette de travers. Petite pause au niveau du Col du Tricot avant d’effectuer l’assaut final tous ensemble.

L’arrivée en haut du Mont Vorassay permet de bénéficier d’un tour d’horizon à 360° : Massif du Mont Blanc, des Aravis, …

Après la pause du repas, nous redescendons en direction des chalets de Miage d’où nous bénéficions d’une superbe vue sur les Dômes de Miage.

Retour à Le Champel à 16h pile comme annoncé la veille par Jean Claude qui nous a permis d’effectuer une superbe boucle dans la bonne humeur.

 

Chaque printemps, entre mi-mai et mi-juin, les troupeaux et les familles d’agriculteurs se déplacent vers l’alpage afin d’exploiter l’herbe verte en altitude.

Samedi dernier, à l’invitation de Gilles FURTIN nous avons accompagné la famille DELOCHE et son troupeau depuis le petit Bornand jusqu’à l’Alpage de CENISE: 

D+ : 900 m

Rythme : 300 m / h

Distance : 10 km

Effectif : 60 vaches, 1 taureau, 1 chien, 2 médiateurs & 1 accordéoniste 

De bon matin, deux anciens exploitants tenant le rôle d’ambassadeurs-Agriculteur » ainsi que deux « médiateurs », mandatés par l’association « saveur des ARAVIS » et nous accueillent sur l’aire de pique-nique du petit Bornand. 

 

Le troupeau de vache quitte rapidement le petit Bornand, suivi du chien et du troupeau de bipèdes.

 

{youtube}https://youtu.be/lWoafY_OWmI{/youtube}

 

 

Les jeunes du village et les enfants de la famille participent à l’évènement :

 

 

A l’alpage nous sommes accueillis par les propriétaires et anciens propriétaires qui nous présentent leur produits et nous expliquent les différents aspects de leur métier. Nous visitons la salle de traite mobile.

 

Degustation de la « tomme reblochonnée » et de la star de la région, le Reblochon :

 

Nous terminons par un repas Alpestre au son des cloches et de l’accordéon :

 

Tandis que le chien semble fier du travail accompli ;

 

 

 Pour en savoir plus :

 

http://www.legrandbornand.com/montez-a-lalpage.html

 

http://www.saveurs-des-aravis.fr/

 

Montée à l’Alpage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 21 mai, 18 bipèdes et un quadrupède nommé Gothique se retrouvent au parking de Dran. Objectif : le circuit des 3 têtes.  

 

 

Brève mise en jambe sur la piste qui mène à ND des Neiges, que nous quittons pour nous diriger vers le sentier qui monte vers Tête Noire (vue ci-dessous depuis tête ronde).

A travers bois et lapiaz, nous arrivons à ce premier sommet, d’où nous profitons d’un superbe paysage à 360°, qui nous accompagnera tout au long de la crête.

 

Après une bonne pause photo et en cas reconstituants, nous reprenons notre progression en direction de la Tête Ronde.

Celle-ci démarre par une descente où nous rencontrons LA difficulté du parcours : une cheminée verticale de 2,50 m environ, que Gothique n’a pas apprécié du tout.

Remontée vers Tête Ronde, point culminant de la rando et, bien sûr, re-pause et re-photos, normal.

Nous continuons les montagnes russes pour nous diriger vers le dernier sommet, la Tête de l’Arpettaz, où nous croisons un groupe qui arrive de la Balme de Thuy, via le pas de la Bourse. Un bref échange avec quelques personnes, par ailleurs sympathiques, nous fait dire que nous avons de la chance de randonner en sécurité avec le CAF (les personnes qui m’accompagnaient comprendront) !

Il est temps de penser à la pause casse-croûte (et pause sieste pour certains), avant d’attaquer la descente vers le vallon d’Ablon. La partie haute de l’itinéraire est enneigée, ce qui nécessite un appel à la prudence et un apprentissage, pour certain(e)s, de la progression dans la pente et en traversée (ces randos de début de saison sont également faites pour cela)

Enfin c’est le vallon d’Ablon avec ses falaises impressionnantes en rive gauche, sur lesquelles ont fleuri moult sites d’escalade. Nous le quitterons pour le sentier  »par la barre », soit un joli  »coup de cul » de 100 m, avant le retour en sous-bois vers Dran.

 

En conclusion une très belle rando réalisée dans des conditions parfaites et dans une excellente ambiance.

Remerciements à Séverine et Jules pour leurs photos

Trace GPS : Séverine

 

 

 

  

 

Jeudi 10 mai, en fin tacticien, Michel At a profité d’une fenêtre météo favorable pour nous emmener à Sous Dine.

 

  

 

 Vue du Pont de Pierre, la cascade nous semble quasiment inaccessible au fond de ce cirque aux parois impressionnantes de verticalité.

Mais, à bon marcheur rien d’impossible, après une montée régulière en forêt (qui nous réservera une belle surprise à la descente), nous abordons, avec prudence, la vire creusée à même le rocher.

Passage de la première passerelle, avec vue d’en bas                          et de la deuxième, avec vue d’en haut !

   

Petite pause de récupération au Pas du Roc

avec point de vue sur la vallée, dominée par le Parmelan, encore bien enneigé.

2ème tunnel au dessus des cascades,

 

et, enfin, Champ Laitier, au fond duquel pointe Roche Parnal

400 m plus haut (et quelques km), la chaîne des Aravis et du Mont Blanc se confondent pour nous offrir un paysage exceptionnel,

 

complété au sud par les Aiguilles d’Arve et la Meige (entre autres).

Bon, Claudette, il faut y aller, on n’est pas encore au sommet !

La partie finale de notre itinéraire, très enneigée, nous amène à découvrir une nouvelle forme d’art (land art, snow art, rock art…, à votre convenance)

Et, enfin, c’est le sommet, les raquettes n’auraient pas été ridicules !

Un petit coin à l’abri du vent pour le casse croûte reconstituant

 

et c’est la redescente, au cours de laquelle nous croisons une horde de bouquetins (une vingtaine ?), dont vous ne voyez là que quelques échantillons.

Vous l’avez aimée à la montée, vous l’aimerez à la descente, re-la vire du Pas du Roc

et, cerise sur le gâteau, à quelques minutes de la route, ce bouquetin solitaire, pas effarouché par notre présence, qui déguste, visiblement avec plaisir, ces feuilles nouvelles

Le tableau CPM ne serait pas complet, sans les multitudes de fleurs que nous avons admiré tout au long de la randonnée (y compris des jonquilles, mais qui avaient bien souffert des chutes de neige récentes).

Merci Michel, pour ta première rando en tant qu’initiateur, c’était une réussite.

 

Photos : Claudette, Sylvie et Jean-Claude.

 

 

 

 

 

 

 

Séjour randonnée pédestre 

Les Sentiers du Cotentin

Du 10/09/2017 au 17 /09/2017 (8 jours) 

Réunion d’information/inscription le 9 mai 2017 à 19h30 au forum

 

 

 

Cette réunion a pour but de présenter dans le détail le séjour, son organisation, le budget, de répondre aux questions ou suggestions et de recueillir les inscriptions prévues initialement pour le 15 juin.

Le Cotentin est une région touristique dont l’infrastructure hôtelière pour des groupes est limitée, il est donc nécessaires de réserver les hébergements au plus vite pour garantir notre séjour.

Le séjour a été allongé d’une journée par rapport au programme initial (revue et site des collectives)

 

Aperçu du programme*

 

10/09/2017 – Jour 1 – Voyage Aller Annecy – Caen (minibus)

 

11/09/2017 – Jour 2 – Plages et sites du débarquement d’Arromanches à la Pointe du Hoc par Omaha Beach

 

12/09/2017 – Jour 3 – Val de Saire : Barfleur, le Phare de Gatteville, St Vaast la Hougue et l’ile de Tatihou

 

 

 

 

13/09/2017 – Jour 4 – Val de Saire : Autour de Fermanville, Pointe de la Loge, Cap Levy et son Fort, Anse du Brick

 

 

 

 

 

14/09/2017 – Jour 5 – La Hague côte Nord : de la Pointe de Jardeheu à Goury par Port Racine et le sémaphore de la Hague

 

 

 

 

 

15/09/2017 – Jour 6 – La Hague côte Ouest : de Goury à l’Anse des Moulinets, par la Baie d’Ecalgrain le Nez de Voidries et son sémaphore, le Nez de Jobourg, la pointe du Bec de l’Ane, l’Anse du Tas de Pois

 

 

 

16/09/2017 – Jour 7 – De La Hague à Caen (ou Pont l’Evêque), la côte sud-ouest de La Hague : Vauville (jardin botanique, réserve naturelle), Dunes de Biville, Port de Dielette, Cap de Flamanville, et route vers Caen ou Pont l’Evèque

 

 

17/09/2017 – Jour 8 – Voyage Retour à Annecy

 

Budget : 650,00€/personne pour 9 participants

 

* Je peux vous envoyer le programme détaillé : mon mail : michel.at@sfr.fr

 

Pour ce dimanche 30 avril 2017, Jean-Claude Corn avait concocté un joli circuit dans le Jura, près de Saint-Claude … avec un programme alléchant puisque nous étions 18 au départ, !

Départ au lieu dit « Les Martinets » (3 km au sud de Saint-Claude), près de l’usine électrique du Flumen. Température très fraiche, avec gelée blanche (il fait 1°C), mais on se réchauffe vite car le sentier démarre assez raide dans une belle forêt de pente, aux sous-bois dominés par les buis…

 

Cet automne, les hêtres ont produit beaucoup de fruits et c’est un moment un peu magique dans la hêtraie avec tous ces bébés hêtres en train d’éclore

Après une bonne montée, nous arrivons à La Roche Blanche (1140 m) …

 

De ce belvédère, on a une très belle vue sur ce qui constituera la deuxième partie de notre sortie d’aujourd’hui : le mont « Sur les Grès » , avec ses gradins de calcaire du jurassique supérieur …

on aperçoit également le tunnel où nous passerons dans la descente pour rejoindre les gorges du Flumen … ce Flumen qui traverse  l’anticlinal par une cluse spectaculaire dont l’encaissement atteint près de 600 m de profondeur …

La descente vers « Les Moulins » nous permet d’admirer de nombreux murets de pierre, témoins de la forte déprise agricole dans le secteur …

Il reste encore un peu de neige dans les sous-bois à l’ombre … un petit « coucou » à la primevère officinale (Primula veris)

 Puis on arrive au lieu dit « les Moulins » (801 m) …

D’ici, on voit très bien la suite de l’itinéraire …

    

on continue à descendre jusqu’à la cascade du Moulin d’Aval … en traversant le pays des Elfes …

un petit détour par « le Chapeau de Gendarme » puis c’est la remontée sur le sentier de l’arête sud-est de « Sur les Grès » …

Nous voici enfin au sommet de « Sur les Grès » (1089 m) pour un pique-nique bien mérité …

D’ici, la vue sur le vaste amphithéâtrre de La Roche Blanche, où nous étions plus tôt le matin, est saisissante …

Mais la météo se gâte un peu, le froid arrive … il est temps de descendre …

 De nouveau la forêt

puis un petit bout de route, le tunnel …

    

et enfin le chemin qui descend dans les gorges du Flumen …

et vers le pays des Elfes ?

 

 

Bon … nous n’avons pas rencontré d’elfe aux cheveux verts … encore que …

Mais des forêts moussues, des cascades, de belles lumières dans les sous-bois … merci Jean-Claude pour cette magnifique et insolite sortie!

Voici la trace ainsi que le profil de cette randonnée (16 km et 1200 m de dénivelé):

    

 (photos : Jules, Claudette, Patrice, Séverine, Bénédicte, Jean-Claude, Nathalie, Martine)

 

 

 

 

De «  la griffe du diable » à la chartreuse d’Arvières, mystère …mais où allait donc nous conduire Gilles ?

Localisation : Pays de Seyssel dans l’Ain

Départ : Parking du Centre nordique de « Sur-Lyand / Grand Colombier »

Distance parcourue : 17 km

Altitudes : Départ 1340m, Max 1534m, D+ 700m

Encadrant : Gilles Furtin

 

{youtube}fYKlBn-WHPk {/youtube}

 

 

Lien pour en savoir plus : Notice sur la Chartreuse d’Arvières en Valromey

 

Pour voir notre itinéraire, cliquer sur le lien : Le Grand Colombier

(Puis cliquer sur le cadenas pour zoomer ou se déplacer sur la carte)

  

Le plaisir d’observer des Chamois. 

Qui observe qui ? Eux ne nous ont pas laissé beaucoup de temps. 

 

 

                

Mais nous avons eu tout loisir d’observer les plus jeunes dans leur jeux.

                    

Des jonquilles couchées (il est encore tôt) et des scilles bien ouverts.

               
L’ euphorbe et l’erythrone dent de chien (son bulbe est en forme de dent de chien)        

Apès l’inévitable cueillette de l’Ail des Ours, nous sommes descendus vers les ruines du château de Chaumont (ici au premier plan).

                

Je vous avais prévenu, ce ne sont que des ruines. Nous avons pu observer un couple de Milan sans préjuger qu’ils soient vraiment en couple.

 Inévitable passage au pont du Pissieu et ses marmittes de géants pour terminer cette belle rando. 

 Un grand merci à Severine Bournel pour ces magnifiques photos.

 

 

Jeudi 2 février, Michel a opté pour les Aravis, bon choix en cette période de neige rare.

 

 

Mais plutôt que de partir dans les combes comme le skieur lambda, nous plongeons vers le chalet du Plan, sous le parking des Confins.

 

Regroupement autour du leader avant que la troupe ne s’égraine en direction du chalet du Golet.

 

Les hors d’oeuvre étant terminés, il a fallu attaquer la côte dans le Bois Vert, au sommet de laquelle nous profitons des premiers rayons de soleil.

 

Pas la peine de prendre du bois pour faire chauffer le casse-croûte

 

Michel, nous ayant réservé la terrasse du chalet de la Bombardellaz dominant la vallée du Bouchet

 

 

pour nous restaurer, dans une ambiance quasi printanière.

 

Les meilleures choses ayant une fin, il n’y a plus qu’à se laisser porter par le chemin nous ramenant aux Confins 

 

le long duquel nous rencontrons d’étranges créatures !

 

Nous laissons cette  »nature hostile » (!) pour arriver aux chalets de Paccaly

 

où nous nous arrêtons quelques instants, pour admirer encore une fois ces splendides sommets des Aravis

 

et pour permettre à Michel de converser avec son fan club 🙂

 

Nous repartons d’un pas énergique en direction des Confins

 

en prenant le temps d’observer à proximité du chalet de la Bottière cet entrelacs de traces, nous indiquant que la faune sauvage n’est jamais bien loin, prenons en soin !

 

Et puisque nous parlons de traces, qui pourra nous indiquer quel est l’animal qui a laissé celles-ci ?

 

 

Merci Michel pour cette très belle rando raquettes et merci aux participants pour leur accueil et leur bonne humeur communicative.