Week end dans le Devoluy

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Nous sommes 7 à quitter Annecy vendredi après-midi direction le Dévoluy : Iris, Jean Claude, Kerstin,

Marie-Christine, Martine, Patrice, Séverine. Sur proposition de Jean Claude, l’objectif du week end est

double : le Pic de Bure associé à une visite de son Observatoire dans le cadre d’un circuit le samedi,

le Grand Ferrand par la voie normale en aller-retour pour le dimanche.

 

 

 

Après une nuitée au camping de Mont maur, démarrage du circuit depuis le parking des Sauvas. Nous empruntons le GR de Pays du Tour du Devoluy et traversons une agréable fôret avant de continuer à découvert. Au pied du Clos d’Aurouze, nous continuons sur la variante du GR dans la Combe d’Aurouze. Le paysage se fait très minéral. A l’altitude 2511, nous nous retrouvons face à la Combe de bure, à droite le Pic de Bure, à gauche le plateau de Bure et son observatoire. Nous obliquons tout d’abord en direction du Pic de Bure.

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L’ambiance lunaire est saisissante. Arrivés au sommet du Pic (2709m), nous pouvons admirer l’ensemble du plateau de Bure et son observatoire, de même que les massifs environnants.

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Nous repartons en direction de l’observatoire en traversant le plateau de Bure.

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Arrivés à l’observatoire, c’est André, opérateur sur ce site, qui nous accueille.

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« Bienvenu à l’Institut de Radioastronomie Millimétrique (IRAM). L’IRAM est un institut international de recherche en radioastronomie millimétrique qui se consacre à l’exploration de l’univers ainsi qu’à l’étude de ses origines et de son évolution. Fondé en 1979 par le CNRS ( Centre National de la Recherche Scientifique) en France et la MGP ( Max-Planck-Gesellschaft) en Allemagne, puis élargi en 1990 à un troisième partenaire, l’IGN (Instituto Geografico Nacional) en Espagne, l’IRAM est un modèle de coopération scientifique multinationale. L’institut dont le siège social est à Grenoble, emploie plus de 120 scientifiques, ingénieurs, techniciens et employés administratifs et exploite 2 sites d’observation : un télescope de 30 mètres situé au Pico Veleta près de Grenade en Espagne et l’interféromètre du Plateau de Bure (un réseau de 8 antennes de 15 mètres de diamètre). Ces 2 instruments comptent parmi les meilleurs radiotélescopes au monde et sont les observatoires les plus performants dans le domaine millimétrique.

Spécialisés dans la réception des ondes millimétriques, ces radiotélescopes jouent un rôle crucial en astronomie, car ils sont capables de détecter des objets enfouis dans des nuages de poussière et invisibles pour les instruments optiques. C’est ainsi que les astronomes parviennent jusqu’aux galaxies les plus lointaines, observent les trous noirs aux confins de l’univers et tracent le fond diffus cosmologique, remontant jusqu’au Big-Bang. Permettant en outre l’exploration des molécules interstellaires et de la poussière cosmique (éléments clefs dans la formation des étoiles et des galaxies) la radioastronomie millimétrique rend possible l’étude de l’évolution de l’univers.

C’est dans des nébuleuses comme celle de la fameuse Tête de Cheval que de nombreuses molécules ont pu être détectées. Tournant sur leurs axes, les molécules émettent dans les longueurs d’onde millimétriques, chacune d’elles à des fréquences caractéristiques. Les télescopes de l’IRAM opèrent à des longueurs d’onde de 3, 2, 1 et 0,8 millimètres, quatre fenêtres atmosphériques qui laissent passer la plupart des fréquences des molécules interstellaires. La transmission de ces fréquences dépend toutefois de la quantité d’eau présente dans l’atmosphère ; c’est la raison pour laquelle les observatoires de l’IRAM ont été placés en altitude, dans un climat le plus sec et le plus stable possible. »

Quelques vidéos permettant de mieux visualiser le site :

https://www.youtube.com/watch?v=lWRFhEZQH-g

https://www.dailymotion.com/video/x2lepll

http://www.iram.fr/IRAMFR/noema/virtual-tour/

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Après avoir remercié André pour ses explications, nous repartons direction la Combe de Mai encadrée du Pic de Mai et de la Tête de Pras Arnaud.

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En sortie de Combe de Mai, nous rejoignons le GR de Pays du Tour du Devoluy emprunté à l’aller afin de rejoindre les voitures.

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Pour ce jour, ce sont 15 km et 1350mD+de parcourus dans une ambiance lunaire.

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Démarrage le dimanche directement depuis le gîte de Lachaup sur le GR de Pays du Tour du Devoluy. Passage à proximité de la Cabane du Chourum Clot. En contournant la Roche Courbe (en 1er plan), nous pouvons apercevoir en arrière plan la Tête de Vallon Pierra.

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Puis nous descendons dans le Vallon de Charnier dominé dans son fond par le Grand Ferrand , objectif du jour. Une marmotte nous observe cachée derrière quelques brins d’herbes séchés.

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Arrivé au Col du charnier, nous pouvons observer sur notre gauche la Tête de Plate Longue, et sur notre droite la Tête du Lauzon.

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Nous reprenons notre chemin, direction le Grand Ferrand via le Clos Rognon.

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La montée jusqu’au sommet du Grand Ferrand s’effectue en plusieurs étapes : nous attaquons tout d’abord « dré dans l’pentu » afin de rejoindre une crête que nous allons longer jusqu’à la terrasse des réflexions. A cet endroit, nous effectuons une pause afin d’observer la progression des randonneurs situés plus haut que nous. Nous reprenons notre ascension dans un pierrier, puis nous remontons une cheminée et continuons notre montée à travers des gradins d’éboulis et des passages rocheux parfois aériens.

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Du sommet, nous pouvons admirer l’Obiou, de même que le Vercors et le Mont Aiguille.

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Le retour s’effectuera par le même parcours qu’à l’aller. Nous pique-niquons au niveau de la Terrasse d’où nous apercevons en arrière plan le Pic de Bure gravi la veille.

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Depuis la Terrasse, nous redescendons sur les crêtes, et là afin de varier notre parcours par rapport à l’aller, nous basculons alors dans le Vallon Froid face à la Tête de Vallon Pierra. Jean-Claude nous propose une dernière petite descente dans un pierrier ; Patrice en profite pour faire une vidéo de cette descente.

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Vidéo de la descente dans le pierrier : https://youtu.be/n6vrqEg1rcw

Puis nous reprenons notre chemin comme à l’aller, laissant derrière nous l’aride Grand Ferrand.

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Les derniers kilomètres s’effectuent en bénéficiant de superbes vues sur les massifs environnants.

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Ce dimanche nous avons parcouru 17 km et 1450mD+. Un grand merci à Jean Claude pour ce week end dépaysant qui nous a permis de découvrir deux nouveaux sommets.

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Photos : Patrice, Séverine

Pointe Percée (2750 m) par les Cheminées de Sallanches – Aravis

Pointe Percée (2750 m) par les cheminées de Sallanches – Aravis20180828 114639

Date: 28 août 2018
Encadrants:
Joseph Esseul – Kléber Dumast

Ce matin la météo est idéale pour rendre visite à la reine des lieux, la Pointe Percée…

 

 

Ce matin la météo est idéale pour rendre visite à la reine des lieux, la Pointe Percée. Nous sommes 8 « encadrés » et 4 « encadrants ». Autant dire que cette Randonnée Alpine proposée par Joseph a suscité beaucoup d’envies, mais aussi quelques craintes sur le niveau des difficultés que nous pourrions rencontrer sur le parcours. Heureusement Kléber est là pour rassurer les moins aguerris, lui qui fréquente la reine des Aravis de longue date. 

20180828 152001 Malgré une altitude modeste la Pointe Percée trône en déesse des Aravis.

La Pointe Percée demeure un objectif sérieux destiné à des randonneurs « tout terrain », habitués aux conditions particulières rencontrées sur ces types de parcours (vide, instabilité du terrain, chutes de pierres, itinéraire exposé, …).

IMG 6115 Départ à 8h00 du col des Annes (1723 m) en direction du col de l’Oulettaz (1925 m)

Du parking la remontée se fait en direction sud pour atteindre successivement la tête des Annes (1869 m) puis le col de l’Oulettaz (1925 m) et le refuge de Gramusset (2164 m).

IMG 6126Montée par un bon chemin avant l’arrivée au refuge Gramusset.

20180828 092440Derniers ajustements avant la montée au col des Verts.

Changement d’ambiance et de terrain dès que l’on quitte le refuge. Ce sont dans les lapiaz et les éboulis que serpente le chemin, bien balisé par des points rouges, pour atteindre le pied de la barre rocheuse qui mène au col des Verts (2499 m).

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P1060904Alain, toujours aussi facile, dans le final très raide de la montée au col des Verts.

IMG 6163Passage sur la crête à la sortie du col des Verts.

duo3Juste après le col début de la partie rocheuse pour rejoindre le sommet.

Du col des Verts on s’élève dans la face en suivant toujours les marques rouges. Les mains sont quelquefois nécessaires pour franchir les passages les plus abrupts comme les cheminées de Sallanches. Il faut être prudent sur les rochers lustrés par les nombreux passages, et être attentif aux risques de chutes de pierres (le port du casque est fortement conseillé).

IMG 20180828 105037Dans certains passages exposés les mains ne restent pas dans les poches! Joseph en pleine action dans les cheminées.

On parvient ainsi progressivement jusqu’à l’arête terminale qui permet, après une courte vire exposée, d’atteindre la croix sommitale de la Pointe Percée (2750m). La déesse nous attendait pour nous offrir un panorama grandiose sur la Chaîne du Mont-Blanc, le massif du Bargy, le Jallouvre, les Aravis, …

IMG 6206Petite vire exposée avant le sommet. Kléber prêt à intervenir, sans les mains (?), au cas où !

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IMG 6207La dernière pente avant le sommet.

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IMG 20180828 115017Beauté de la croix et du drapeau à prières qui se détachent sur le bleu du ciel. In memoriam.

La grande croix de mélèze, œuvre d’un ébéniste du Grand Bornand, a été montée et érigée par une équipe de plus de 200 personnes en mai 1996 en mémoire des sept moines assassinés à Tibéhirine en Algérie.

20180828 114639Toute l’équipe réunie au sommet ! C’est qui la déesse des lieux ?

20180828 114525Guillaume en quasi lévitation au cœur de ce panorama grandiose. Je plane !

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IMG 20180828 140326Anne-Laure et ses 2 acolytes (pas alcooliques) dit les « sandwichs ». On l’a fait !

IMG 6229La trace empreinte au début un couloir pentu sur 100 m.

La descente s’est effectuée par le sentier de la voie normale sur la face W. Il est balisé de points oranges. Il empreinte au début un couloir pentu sur 100 m environ avant de rejoindre sur la droite des dalles inclinées alternant avec des zones d’éboulis instables. Ensuite un bon sentier ramène au refuge puis au parking du col des Annes.
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Un bon sentier ramène au refuge puis au parking du col des Annes.
 
Merci à tous pour votre bonne humeur et un merci particulier à Joseph et Kléber, initiateurs de cette belle Randonnée Alpine dans les Aravis.
Merci également aux photographes : Emmanuel, Alain, Anne-Laure, Maurice.
 
Les encadrants et les encadrés:
Joseph.E, Kléber.D .
Jean-Claude (Corn), Anne-Laure, Cathy, Alain, Emmanuel, Guillaume, Jérome, Joël, Sébastien et Maurice.
 
Itinéraire :
Départ : Parking au Col des Annes (1723 m).
Distance : 11 km – D+ : 1140 m – Altitude maxi : 2750 m  – Cotation : RA
 Map circuit
 

La traversée du désert

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Ce jour là, c’était jour de fête !
Gilbert avait programmé Le Désert de Platé après que je lui aie suggéré quelques semaines plus tôt que ce serait sympa s’il pouvait proposer ce parcours avant la fin de saison.J’étais tellement contente …. que j’en ai oublié de mettre le réveil !!!

Le groupe m’ayant attendu, nous sommes bien 7 à quitter Annecy avec seulement 1/4 d’heure de retard en direction du massif des Fiz. Au programme : passages escarpés, paysages à couper le souffle, navigation à vue dans le désert, recherche de nautiles fossilisés et de clefs de voiture.

 

 

 

Après avoir laissé une voiture à Praz Coutant, nous démarrons notre parcours de la station de ski de Plaine Joux où nous stationnons la 2nde voiture. A la sortie du parking, nous empruntons le GR de Pays Tour du Mont Blanc. Une large piste nous permet de commencer à découvrir le massif des Fiz tout en bénéficiant d’une vue sur le Mont Blanc.

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Nous traversons le hameau de Ayères des Rocs, puis à la sortie d’Ayères des Pierrières, nous obliquons à gauche sur un chemin qui monte plutôt raide en direction du passage du Derochoir. Rapidement, nous traversons des zones d’éboulis.

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Le paysage est complètement minéral et nous devons parfois nous aider de nos mains.

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Arrivés en pied de falaise munie de cordes, rampes, et échelles, nous attaquons la montée avec un dernier conseil de Gilbert « Et, t’oublie pas de faire des photos pour le compte-rendus quand même ! ». Euhh, je fais comment pour prendre des photos avec les 2 mains prises agrippées à une corde qui pendouille en ayant plusieurs mètres de vide sous moi ?? Petites montée à pic et passages sur des vires s’enchaînent pour arriver enfin au passage du Derochoir.

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A ce niveau, Gilbert nous présente le panorama :

– en face le vallon de Challes et ses chalets ;

– à droite en enfilade le Marteau, les Pointes d’Ayères, la Pointe d’Anterne, la Tête à l’Âne, la Pointe de Charbonnière, la Pointe de Sales ;

– à gauche la Pointe du dérochoir, la Pointe de Platé, le Col de la Portette, les Chateaux de Cran puis les Grandes Platières au milieu du Désert de Platé.


 

 

 

 

 

Pointe de Platé 

Nous continuons sur un petit sentier en direction du col de la Portette. Un troupeau de bouquetins nous regarde tranquillement passer. De nouveau, une zone d’éboulis nous oblige à rester concentrer sur un balisage de points rouges, cairns, ou traces de terre sur les rochers laissés par de précédents randonneurs.

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C’est sous le Col de la Portette que nous pique-niquons d’où nous bénéficions d’une vue sur les Laouchets ; petits lacs très importants pour la survie de la faune locale arpentant la zone désertique située un peu plus haut.

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La Pointe de Sales et les Laouchets

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Plutôt que de repartir en direction du Col, nous nous engageons sur une sente située sous les Chateaux de Cran. Nous prenons la direction des Grandes Platières tout d’abord en zone herbeuse où quelques marmottes et moutons croisent notre chemin, puis en zone de plus en plus minérale au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans le Désert de Platé.Dans ce dernier, l’orientation s’effectue à vue. Et bizarrement, c’est à ce moment là que j’ai senti la confiance du groupe défaillir quand à ma capacité à continuer à mener en tête ce parcours en ma qualité d’apprentie initiatrice.

Catherine, très observatrice : « Dis donc, ça ne serait pas une balise ou un cairn la haut ? ». Réponse : « Non, c’est une fleur ». Catherine, stupéfaite : « T’es sûre ??!! ».

Adeline, enthousiaste « Et, y’a une série de cairns là bas, on pourrait peut-être s’en approcher ? ». Réponse : « Ouai, ouai, on y va, on y va ». Adeline, dépitée : « Ah bon … c’est pas vraiment l’impression que ça donne… ».

Heureusement Gilbert veille au grain : « Vas -y, tire à droite ! », pour finalement ajouté une dizaine de minutes plus tard « Bon ben, on a trop tiré à droite …» 

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Nous arrivons enfin en vue du téléphérique des Grandes Platières. L’occasion de s’intéresser aux particularités du Désert :

« En raison de son grand intérêt paysager, le désert de Platé et les sommets avoisinants sont protégés en tant que site classé au titre de la loi du 2 mai 1930. Le site classé couvre une superficie de 1980 hectares environ. Le lapiaz de Platé est un plateau calcaire connu comme étant le plus grand d’Europe.

Il y a 50 millions d’années, la collision entre les plaques tectoniques africaine et européenne fut à l’origine de la formation des Alpes. L’océan Téthys qui se trouvait entre les 2 plaques s’est ainsi petit à petit refermé et les roches sédimentaires qui s’étaient déposées en son fond se sont retrouvées soulevées jusqu’à 2000 m d’altitude ou plus.

Les glaciers ont dans un 1er temps mis la roche à nu, qui fut ensuite attaquée par la neige, le gel et la pluie. Les actions combinées de l’érosion mécanique et chimique par l’eau (le dioxyde de carbone contenu dans l’eau dissout le calcaire) , variant en fonction de la nature de la roche, ont engendré une extraordinaire richesse de formes : fissures, rigoles, cuvettes, cannelures, méandres,… »

Sources : Livret de la station de Flaine, Dépliant de la Diren Rhones Alpes 

 

 

  

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Jean-Claude profite de cette pause au sommet pour faire un test radio : « Appel secours en montagne pour CAF d’Annecy pour test radio », «  Appel secours en montagne pour CAF d’Annecy pour test radio ». Après plusieurs essais infructueux et un tonitruant « B..del de m…de, j’en ai marre de passer pour un c…illon », la radio grésille et se met à émettre : « Secours en montagne pour CAF d’Annecy, je te reçois 5 sur 5, terminé ». Ouf, l’honneur du responsable de la section randonnée est sauf !

 

 

 

Nous repartons direction les dalles de la Matolle ; formation de grés rose très particulière au sein de laquelle il peut être observé de nombreux fossiles typiques des mers chaudes. Alors que certains d’entre nous tentent de trouver la trace du fameux nautile, d’autres se transforment en reporter-photographe en essayant de tirer parti des fissures de la roche ou en zoomant sur les petits fossiles.

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Et c’est reparti direction les chalets de Platé. Tentative de déstabilisation de l’apprentie initiatrice : « Dis donc, t’es sûre que t’es partie dans la bonne direction ? Non, parce que dans mon souvenir, ce n’était pas aussi long… ». Passage à proximité du Col du Colonney. La descente se poursuit à travers le désert sur un sentier bien marqué.

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Arrivés aux chalets de Platé gérés par le CAF de Sallanche, la Tête du Colonney se découvre.

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

A présent, c’est direction la Charbonnière que nous nous orientons. La descente est rude, nous passons par une petite passerelle.

  Au Charbionnère, direction Praz Coutant. C’est à peu près à 5 mn avant d’arriver à la voiture laissée en ce lieu que Catherine met à profit une pause pour récupérer sa clef de voiture : rien dans le sac, toujours rien dans les poches extérieures du sac, encore rien dans la polaire, et malheureusement rien non plus dans le pantalon… Il est temps de se rendre à l’évidence : les clefs de la voiture stationnée à Praz Coutant sont restés dans le coffre de la voiture laissée à Plaine Joux ! C’est Catherine qui se désigne d’office pour rejoindre au petit trot la voiture de Plaine Joux afin de la ramener à Praz Coutant où le reste du groupe n’aura pas à l’attendre bien longtemps.

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Au final, ce fut une excellente journée, qui a constitué un bon entraînement pour l’apprentie initiatrice que je suis, sur un parcours de 16 km et 1200m D+, avec des difficultés techniques, des découvertes géologiques, de précieux conseils de Gilbert et Jean-Claude, et un groupe à la bonne humeur permanente.

 

 

Photos : Jean Claude et Séverine

Grotte de Barmafi, Pont des Sarrasins

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Il fait beau quoiqu’un peu frais lorsque le groupe de 14 cafistes part du parking Mont-Jean à la Vacherie à villards sur Thônes ce 2 septembre.

Encadrant : Martine Pietu

Photos : Patrice, Chloé, Martine

D+ : 850 m

 

 

Après le message de bienvenue aux nouveaux cafistes, Martine présente le parcours sur la carte IGN, puis sur le panneau d’information.

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La pente est  raide mais on dénivelle plus vite. Arrivés à la Combe Banon nous montons  en 20 mn à la grotte Barmafi où, dit-on, un curé venait faire la messe pendant la révolution.

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Puis demi-tour et nous montons sur l’arête qui domine la vallée de Thônes et du Sappey.

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Nous descendons en restant sur le fil jusqu’au pont des Sarrasins où nous apprenons d’une part que le pont est en fait une Arche et d’autre part que les Sarrasins Savoyard du moyen Age n’étaient pas des populations musulmanes égarées dans nos contrées mais qu’il s’agissait de rebelles locaux organisés en bandes pour échapper à l’autorité de leurs seigneurs.

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Nouveau demi-tour et nous suivons l’arête en direction des Granges du Lachat.

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Nous poursuivons en direction du Belvédère du Lachat.

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Chacun dans sa spécialité s’interesse aux framboises, aux Champignons ou aux cyclamens.

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Arrivé au pied du Lachat de Thônes (Belvédère), nous déjeunons face à la vallée.

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Le point de vue est superbe, nous sommes survolés par un gypaète. Le brouillard commence à descendre et nous prenons le chemin du retour par les Fours avant de regagner le parking Mont-Jean (non sans avoir fait une provision de bolets).

Merci à Martine pour cette belle journée

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Les Dents du Midi – Haute Cime (3257 m) – Massif du Haut Giffre

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Les Dents du Midi – Haute Cime (3257 m) – Massif du Haut Giffre

Date : 18 et 19 août 2018

Encadrant : Jean-Claude Corsetti

 

Après la très belle sortie aux Dents Blanches ce sont cette fois les Dents du Midi qui nous sont proposées par Jean-Claude. Les deux chaines, qui dominent le Val d’Illiez, se font face et se situent dans un massif préservé et sauvage avec des paysages surprenants dus à la géologie particulière des lieux.

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Du sommet vue au sud sur le col de Susanfe, la Tour Sallière, le Mont Blanc et le Mont Ruan

La Haute Cime offre un panorama à 360° sur les Alpes suisses et françaises. Accessible par un petit sentier fréquenté en saison, l’ascension de ce sommet représente une très belle initiation à la haute montagne. La Haute Cime est la plus haute des Dents du Midi et culmine à 3257 m, ce sera l’objectif du deuxième jour de cette Randonnée Alpine (RA).

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La remontée du ravin de la Saufla se fait par un sentier taillé dans la falaise et équipé de câbles

Dès le premier jour les choses sérieuses commencent ! Après un bref passage au refuge de Bonavau (1550 m) pour un arrêt pique-nique, la remontée du ravin de la Saufla se fait par un sentier taillé dans la falaise et équipé de câbles pour franchir le Pas d’Encel. L’itinéraire passe par des endroits un peu exposés où la chute est déconseillée…De là, on rejoint la Cabane de Susanfe (2102 m) par un joli vallon que dominent le Mont Ruan et la Tour Salière.

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En direction de la Cabane de Susanfe et au fond le col.

La cabane de Susanfe offre un bon accueil et un confort correct en dortoir (70 places) même si les douches sont absentes et l’eau payante. La nuit fut bonne et silencieuse malgré la forte affluence !

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De la cabane de Susanfe, beauté du couché de soleil sur les Dents Blanches.

Une bonne partie de notre soirée a été consacrée à scruter les mouvements des nuages dans le ciel. A la fois pour deviner si la météo du lendemain nous serait favorable, mais aussi pour admirer la beauté du couché de soleil sur les sommets environnants.

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La cabane de Susanfe aux premières lueurs du soleil.

Ce matin à 6h00 la météo est parfaite, ciel clair et pas de vent ! Elle le restera toute la journée permettant des points de vue somptueux sur les grands massifs aux alentours (le massif du Mont Blanc, les 4000 du Valais, le Grand Combin, …).

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Remontée du vallon de Susanfe en direction du col. Vue matinale au loin sur la Haute Cime.

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Lumière du matin sur les contreforts de la Tour Sallière depuis le col de Susanfe

La remontée du vallon jusqu’au col de Susanfe (2494 m) est rapide et sans difficulté. A l’arrivée au col, on profite d’une vue magnifique sur le lac de Salanfe à l’Est, et sur le Mont Ruan et son glacier à l’Ouest.

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Depuis le col de Susanfe vue sur le lac de Salanfe et le Grand Combin au fond dans la brume matinale.

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Depuis le col de Susanfe la montée est raide vers le col des Paresseux (3053 m)

Partant du col de Susanfe (2494 m) et passant au col des Paresseux (3053 m), le chemin suit des pentes raides en schiste, mais sans grandes difficultés. 

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Vue sur la Vallon de Susanfe, le Mont Ruan et son glacier, les Dents Blanches et l’arête des Lacs

Pour accéder à la Haute Cime depuis le col il reste un dernier ressaut de 200 m à gravir en suivant l’arête par un cheminement à travers des dalles schisteuses délitées. Cette pente soutenue permet d’atteindre le sommet de la Haute Cime (3257m).

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Du col des Paresseux (3053 m) la dernière pente est raide avant le sommet.

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Ambiance lunaire. Le sommet est en vu, on aperçoit la croix !

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Les derniers pas… sous l’œil attentif de Jean-Claude.

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Toute l’équipe au sommet et Jean-Claude à la prise de vue. Il fait tout ce garçon même si on ne le voit pas!

Le retour s’est effectué par le chemin de montée avec une pose au col de Susanfe pour le pique-nique et une autre à la Cabane de Susanfe pour apprécier quelques spécialités locales, mais aussi pour récupérer les affaires laissées le matin.

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Théatre en plein air pour Iris et Jérome en compagnie de Maupassant !

Comme si cela ne suffisait pas à notre bonheur, c’est au milieu des alpages qu’Iris et Jérome nous ont improvisé en live La Dot une nouvelle de Guy de Maupassant. Un très bon moment pour un public, certes limité en nombre, mais sous le charme de nos deux interprètes !

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Retour par le Pas d’Encel et ses dalles glissantes. Sortie de route interdite!

Les participants:
Jean-Claude Corsetti,
Claudette, Iris, Jérome, Pascal et Maurice.
 
Itinéraire :
Départ : Parking  Grand Paradis-Champ de Barme (1215 m) au dessus de Champéry.
Distance : 18 km
D+ : 2200 m – J1 : 950 m – J2 : 1250 m
Altitude maxi : 3257 m (Haute Cime des Dents du Midi)
Cotation : RA
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Carte de l’itinéraire des jours 1 et 2
 
Merci à tous pour votre bonne humeur et un merci particulier à Jean-Claude pour nous avoir organisé ce beau week-end dans le valais suisse.
 
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Le-Grand-Perron-des-Encombres (2824 m)

encombre 10Gilles nous a fait découvrir Le Grand Perron des Encombres un beau sommet bien visible depuis la vallée de la Maurienne. Il domine tout le secteur des Encombres et offre un panorama superbe sur tous les grands sommets.

Encadrant : Gilles Furtin 

14 randonneurs constituaient son fan-club du jour.

Le massif se situe en rive droite de l’Arc, au niveau de Saint Michel de Maurienne et Saint Jean de Maurienne.

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Le col des Encombres permet de relier les vallées de l’arc et de l’isère. Il était autrefois un haut lieu de passage pour le ravitaillement de la Maurienne en sel et en Fromage. Il a été également utilisé miltairement lors des combats entre les armées Française et Sarde de1793.

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Pour rejoindre le départ de la randonnée la route est étroite, sinueuse et par endroits ravinée. Elle permet néanmoins d’atteindre une altitude respectable (parkings à 2000 m environ).

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Arrivé au niveau des chalets de la Saussaz, nous quittons la route et descendons dans une combe par la piste avant de rejoindre un sentier bien marqué en fond de vallon mais occupé par un grand troupeau de 2000 moutons et sept chiens dont trois patous !

patouLeurs aboiements font monter l’adrénaline… 

Gilles décide de nous faire contourner le troupeau hors sentier et nous demande de faire profil bas pour éviter les ennuis.

Pendant l’opération, l’un de patous vient quand même se positionner en serre-file menaçant !

L’aspect austère de la montagne est trompeur car la montée par le côté Saint Michel est accueillante et douce. Quelques Doronic et Asters sur le côté du chemin nous amènent au « petit » col des Encombres.

Après le petit col des Encombres, le sentier s’élève au milieu des affleurements et de quelques dolines (entonnoirs) de gypse qui nous rappelent le petit Mont Blanc en Vanoise. 

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 Le regard est attiré par d’autres curiosités géologiques tel que le  » Le Château d’Aubert « .

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Puis nous arrivons sur un second plateau où l’on découvre :

– A l’Est le Mont Blanc et les sommets de la Vanoise avec la grande Casse et l’aiguille de Peclet qui n’ont plus de secret pour ceux qui ont participé au camp d’été à Pralognan :

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– Au Sud les Ecrins :

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– Au Nord la suite du sentier qui nous attend…

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Avec, au loin, notre ami Gilbert toujours en pointe …

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Au virage suivant nous arrivons sur l’arête finale.

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Un câble sécurise l’arrivée au sommet. Altitude 2825 m.

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Nous pouvons alors compléter le repérage des sommets d’Ouest et du Nord :

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La croix sommitale incite à la photographie ou à la méditation (Compostelle ?) . 

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 Tandis que les plus studieux révisent leur géographie :

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 Le coach surveille son groupe même pendant le pique-nique :

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Avant de donner le signal du départ :

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La descente se fait par le même chemin, en commençant par le câble :

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Puis la traversée des paysages « lunaires » jusqu’au petit col des encombres :

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La redescente se poursuit sous le charme des cris d’alerte des Marmottes et le chant très sonore des grillons. Les 2000 moutons ont eu la bonne idée de libérer le sentier, les patous restent toutefois très présents !

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Final en apothéose avec l’incomparable tarte aux Myrtilles d’Yvette :

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 Pour en savoir plus sur la géologie du secteur cliquer sur le lien : 

http://www.geol-alp.com/h_maurienne/_lieux_maurienne_Nord/Encombres_Perron.html

Vestiges du passé par le pas de la Mort

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Nous sommes 8 à prendre le départ pour un parcours en Chartreuse mené par Gilbert.

Objectif : le Grand Manti et ses bornes frontières via la grotte de la Source du Guiers puis le Pas de la Mort.

 

 

 

 

 

Le démarrage s’effectue depuis Saint Même d’en haut d’où nous bénéficions d’une vue sur le Cirque. Après un parcours en forêt, les sources du Guiers apparaissent.

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Nous continuons notre progression afin d’atteindre l’entrée de la Grotte de la Source du Guiers.

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Sa traversée s’effectue à sec,

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pour ressortir quasi directement au niveau du Pas de la Mort.

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L’étroitesse du passage ne nous fait pas oublier de profiter de la vue sur le Cirque qui est superbe !

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Passages câblés et échelles s’enchaînent …

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pour enfin déboucher dans les alpages sur le GR de Pays du Tour de la Chartreuse.

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En nous retournant, nous pouvons observer les Crêtes des Lances de Mallisard, objet d’un précédent parcours.

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En remontant vers le Grand Manti nous croisons plusieurs bornes de frontière ; l’occasion pour Gilbert de nous rappeler leur histoire :

« Au XIVème siècle, le Dauphin de Viennois ayant un peu trop profité de la vie (de nombreuses fêtes du côté de Naples) et fait preuve de beaucoup de maladresse (comme lâcher son enfant dans la rivière où il y perdit la vie), se retrouva ainsi ruiné, excommunié et sans héritier.

Il chercha alors à vendre son domaine à un prix trop élevé pour les royaumes de Naples et du Pape, pour finalement trouver preneur auprès du Duc de Normandie, fis aîné du Roi de France.

Le traité de Roman du 30 mars 1349 fixe ainsi le rattachement du Dauphiné au Royaume de France avec pour obligation désormais pour chaque fils aîné du roi de France de porter le titre de « dauphin ».

Par la suite, aux XVIIIème et XIXème siècles, les limites séparant les États Sardes (Savoie) et le Royaume de France sont matérialisés sur le terrain par la pose de bornes disposant de la fleur de lys d’un côté, et de la croix de Savoie de l’autre.

Finalement, le 24 mars 1860 le traité de Turin officialise l’annexion de la Savoie à la France. ».

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Après une pause au sommet du Grand Manti, nous reprenons notre chemin direction le Pré de Pratcel en bénéficiant d’une vue sur les Rochers de Fouda Blanc.

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Notre parcours se termine par une longue mais agréable descente en forêt.

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Au final, ce circuit très varié de 13 km et 1050mD+ fut particulièrement apprécié par l’ensemble des participants.

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Trace : Michel At

Les Dents Blanches (2728 m) – Samoëns – Haut Giffre


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Sortie : Les Dents Blanches (2728 m) – Samoëns – Haut Giffre

Date : 12 août 2018

Encadrant : Jean-Claude Corsetti

Ce matin nous sommes six Rando-Alpinistes (?) pour accompagner Jean-Claude dans les Dents Blanches du Haut Giffre.
Cette sortie est en effet classée en RandoAlpine. Au fait Jean-Claude c’est quoi une RandoAlpine ? Quelle différence avec une rando R3 ? Est-ce déjà de l’alpinisme ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses sur le terrain, au fur et à mesure du cheminement et des conditions rencontrées.

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Vallon des Dents d’Oddaz en direction du col de Bostan

Le départ de la randonnée se situe au parking juste au dessus du hameau des Allamands à 1096 m. Nous remontons le sentier en direction du refuge de Bostan.

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Carte de l’itinéraire jusqu’au col de Bostan

Nous croiserons à plusieurs reprises le GRP du tour des Dents Blanches qui suit la piste. La montée se poursuit jusqu’au col de Bostan (2290 m) en longeant les Dents d’Oddaz. 

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Les Dents Blanches depuis le Pas de la Latte

Du col, la vue est superbe sur le Val d’Illiez et les Dents du Midi (une prochaine RA proposée par JCC).
De là nous prendrons le sentier qui monte à la Golette de l’Oule. Nous le quitterons (vers 2400 m) en direction Est par une trace qui traverse sous la Pointe de la Golette avant de rejoindre la vaste combe d’éboulis.
C’est à partir de là que les notions d’exposition et d’engagement données par Jean-Claude nous sont apparues tout d’un coup plus évidentes! En gros, dans ce type de randonnée, il ne faut pas glisser, ne pas tomber, ne pas faire chuter les pierres, et avoir le pied sûr malgré le vide et l’instabilité du terrain. En prime quelques notions d’assurage ne sont pas superflues au cas où…

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Remontée dans les éboulis juste sous le sommet. Vue sur le sentier de la Golette de l’Oule

Ceci étant précisé nous pouvons continuer notre chemin… Nous remonterons cette combe d’éboulis jusqu’à buter sous les barres rocheuses. Ensuite, nous prenons en direction de la raide rampe de caillasses vers la gauche, que nous éviterons en longeant la longue écaille à droite où vient buter le pierrier. 

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Montée finale aux Dents Blanches Occidentales (2708m)

On débouche finalement sur la cime des Dents Blanches Occidentales (2708 m).

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Arrivée au sommet juste à l’heure pour le pique-nique ! 

Un peu plus loin à l’est se trouve la Dent du Signal (2728 m), point culminant des Dents Blanches. Le cheminement se fait le long d’une longue arête rocheuse sans difficulté mais très aérienne et exposée. Un grand moment de plaisir et de beauté pour les plus téméraires qui avaient accepté de suivre Jean-Claude. Des instants privilégiés pour des randonneurs peu habitués à s’aventurer sur des terrains aussi vertigineux. Mille merci à Jean-Claude de l’avoir proposé.

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En pleine action sur le fil de l’arête rocheuse de la Dent du Signal, aérienne et exposée.

La descente s’est déroulée par le chemin de montée jusqu’au col de Bostan. De là, direction de la Tête de Bostan et du col de la Golèse par le pas de la Latte. Au plateau des Lagots (1810m) nous prendrons la direction vers le Refuge de Bostan jusqu’à retrouver le chemin de montée et le parking des Allamands.

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Les Dents d’Oddaz depuis le plateau des Lagots (1810m)

 

Les participants (dans l’ordre d’entrée en scène) :
Jean-Claude Corsetti
Jean-Claude Corn
Claudette, Jérome, Peter, José et Maurice.

Itinéraire :
Départ : parking les Allamands (1096 m)
Distance : 18 km
D+ : 1700 m
Altitude maxi : 2728 m (Dent du Signal)

Merci à tous pour cette belle journée avec un grand merci à nos deux JCC (Jean-Claude Corsetti et Corn).

phtos JCCorn

Le Col des Sept Laux

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Cette fois-ci Gilbert nous a emmenés dans le Massif de Belledone direction le Col des Sept Laux.

Au programme : une succession de lacs maintenus par des barrages.

 

 

Ce sont 14 randonneurs qui prennent le départ depuis Fond de France sur le GR Tour du Pays d’Allevard. Le début du parcours s’effectue en forêt pour finalement arriver à découvert d’où nous bénéficions d’une belle vue sur la Crête de Mouchillon.

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De petites résurgences d’eau jalonnent notre montée.

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Au niveau du Col de la Vieille, c’est tout d’abord un chalet d’EDF que nous découvrons.

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Puis, en prenant un peu de hauteur, nous bénéficions d’une vue plongeante sur le Lac Noir surplombé du Roc de Pendet.

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Nous sommes à présent sur le GR du Tour des Lacs des Sept Laux où quelques poches d’eau permettent la prolifération de linaigrettes.

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Nous continuons notre chemin, direction le lac Carré.

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Le groupe se rassemble à l’entrée du passage permettant d’accéder au refuge des Sept Laux. Le niveau de l’eau inhabituellement bas nous laisse à penser qu’il ya des travaux au niveau de certains barrages.

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Puis c’est le Lac de la Motte que nous longeons.

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Voici à présent le Lac Cottepens avec vue au loin sur le refuge.

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En prennant un peu de hauteur, nous pouvons apercevoir tant le Lac de la Motte qu’un bout de celui Cottepens.

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Après la pause repas, nous reprenons notre parcours en longeant le Lac Cottepens.

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Au bout du Lac du Cos, nous apercevons le Col de Sept Laux …

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… où nous sommes bien accueillis !

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Nous n’irons pas au delà du Col. Nous admirons donc une dernière fois le Lac du Cos et ses cascades

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puis nous nous en retournons.

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Les vues sur le retour sont tout aussi belles qu’à l’aller.

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Ce fut au final un parcours de près de 18 km et 1200 km.

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Photos : Alain, Valérie, Séverine

L’Aiguille Grive (Vanoise)

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Une belle randonnée dans le massif de la Vanoise, à la frontière entre le Paradis et le Paradiski.

Encadrant : Anne-Laure CREDOZ /  D+ : 1250 m /  Alt max : 2733 m

Départ de la Chénarie à 1550m, sur la commune de Peisey-Nancroix. Il s’agit de rejoindre l’Aiguille Grive à 2733m, en passant par le col d’Entreporte. Nous empruntons le chemin de pèlerinage montant aux Vernettes et arrivons rapidement au hameau de Pracompuet joliment rénové.

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Première halte devant la chapelle Saint-Jacques-le-Majeur où une Vierge noire à l’enfant y est vénérée. Un panneau d’information nous précise qu’elle est « identique à celle du sanctuaire d’Oropa en Italie, où des peiserots avaient émigrés à la fin du XVIIeme siècle ».

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Nous poursuivons sur le chemin de Pèlerinage qui mène à la chapelle des Vernettes dédiée à la Vierge de Pitié, « protectrice des enfants mort-nés, sainte patronne des lépreux et, plus généralement de tous les malades incurables ».

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L’histoire de cette chapelle nous apprend qu’une guérison miraculeuse aurait eu lieu en 1702 au contact de l’eau d’une source voisine. Le mouvement de dévotion qui s’en est suivi a mené vers ce lieu de nombreux malades des vallées environnantes. Un premier oratoire est construit en 1703. Quelques années plus tard, l’évêque de Tarentaise autorise la construction d’une chapelle à proximité, sur un replat à l’abri des avalanches. Achevées en 1742, elle est, comme la plupart des édifices religieux baroques savoyards, l’œuvre d’artisans et d’artistes piémontais.

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Depuis le pèlerinage n’a jamais cessé, tous les 16 juillet, fête de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.

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La progression jusque-là aisée se corse un peu pour monter vers un premier contact avec le domaine skiable où l’on croise des VTTistes carapaçonnés. On s’en éloigne rapidement grâce à une traversée à flanc, avec quelques passages caillouteux instables, puis c’est la montée finale au col d’Entreporte (2389m) dont la raideur est compensée par de nombreux lacets.

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Ce col d’Entreporte sépare l’Aiguille Rousse, une impressionnante falaise rouge et l’Aiguille Grive, but de la randonnée, où l’on parviendra en moins d’une heure en montant droit dans la pente du talweg puis en contournant le sommet et en grimpant l’arête terminale.

Se dévoile alors un panorama à 360° dont une table d’orientation permet d’identifier les sommets environnants : l’Aliet, la Grande Motte, la face Nord de la grande Casse, le Mont Pourri, bien sûr aussi le Mont Blanc (partiellement dans les nuages) et le massif de Beaufortain avec la Pierra Menta.

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Pique-Nique sur la crête, au contact des nombreux « randonneurs » arrivant depuis l’autre versant, où la marche d’approche est facilitée par l’utilisation des moyens du Paradiski à l’heure d’été (station des Arcs).

La descente contourne l’Aiguille Rousse par l’est, dans les alpages, en passant par les chalets de la Chail et la Grangette.

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Plus qu’une demi-heure de marche sur une piste puis un sentier et on peut alors rejoindre le bus du Club et la fontaine rafraichissante située à proximité.

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