Montagne de Sous Dîne (2004m) en boucle par le col du Câble et le passage du Monthieu

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Date
: jeudi 16 mai 2019 

Encadrant: Bruno Mollaret

La tête au soleil et les pieds dans la neige pour cette belle randonnée de début de saison, avec quelques passages où les mains ne resteront pas trop dans les poches …

Départ du hameau de Mont Piton pour cette boucle de 13 km et 950 m de D+, qui va nous permettre de faire la traversée de la montagne de Sous-Dine en passant par le chalet de Balme puis le col du Cable et le passage du Monthieu.

Désolé mais les photos ont été supprimées… Merci!

Nous serons finalement sept, accompagné par Bruno, pour cette randonnée (R3) aux conditions encore hivernales sur son versant Nord et également au-dessus de 1700m. C’est une neige dure que nous trouverons sur certains passages qui nous obligera à chausser les crampons, et à poser une main courante pour sécuriser les traversées un peu exposées notamment lors du passage du Monthieu.

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La montagne de Sous-Dine se situe à proximité de Roche Parnal, elles sont simplement séparées par le col du Cable le bien nommé.

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Pour accéder au col, depuis le chalet de Balme, le chemin part à l’Est en direction de la falaise de Roche Parnal pour rejoindre un passage raide et aérien aménagé de cables.

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Un encordement minimum a permis de « tranquiliser » les plus prudents dans la traversée de cette dalle exposée.

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Finalement la trace débouche sur le plateau après avoir remonté crampons aux pieds les dernières pentes enneigées. Dans ce secteur nous aurons l’occasion de constater que bouquetins et chamois sont bien présents.

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De là, on suit en alternant entre neige et prairie, la sente pas toujours évidente qui serpente dans les lapiaz en direction de Sous Dine. Le sentier devient plus évident sur le plateau en direction des falaises.

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Il conduit au pied de petites barres rocheuses sous la Pointe de Sous Dîne (2004 m), point culminant de la randonnée. Avant, une succession de passages équipés permettront de franchir les ressauts et vires faciles pour rejoindre la ligne de crête qui mène au sommet principal.

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Le franchissement d’une dernière petite dépression permettra de rejoindre la croix sommitale. L’échelle habituellement utilisée avait disparu sous la neige !

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 Le sommet est proche… la pause casse-croute aussi ! Attention aux belles mais fragiles corniches !

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 Pique-nique au sommet de la montagne de Sous-Dine au soleil et à l’abri du vent.

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La trace évidente sur le plateau permet d’amorcer la descente, alors que les conditions de neige dans le passage du Monthieu sont déjà une interrogation.

Désolé mais les photos ont été supprimées… Merci!

Lors de la descente du couloir, particulièrement raide, la neige devenant dangeureusement dure, Bruno a préféré poser une main-courante pour sécuriser les passages un peu exposés. Finalement quelques petites glissades plus tard tout le monde était en bas et entier !

Désolé mais les photos ont été supprimées… Merci!

Une longue descente en forêt bouclera la boucle de cette très belle randonnée estivale, effectuée dans des conditions quasi hivernales.

Merci à tous pour votre bonne humeur, avec un merci tout particulier à Bruno, initiateur de cette très belle randonnée. La saison estivale démarre fort !

PS: Au fait 1,618 ça vous dit quelque chose? Si non, demandez à Bruno, mais prévoyez un peu de temps !

Les participants:
Christine, Gabi, Hélène, Marie-Jeanne, Jean-Claude, Patrick, Maurice et Bruno.
Itinéraire :
  • Départ : Hameau Mont Piton (1086 m)
  • Distance : 12 km – D+ : 950 m – Altitude maxi : 2004 m  – Cotation : R3

 

 

SOIRÉE PLEINE LUNE à NOTRE DAME DES NEIGES

Lune neige 18Encadrant : Gilles FURTIN

En première approche on pouvait penser qu’il suffisait de sortir dans la nuit du 21 mars 2019 pour prendre un « bain de lune ». En réalité ce n’était pas aussi simple…

 

C’est donc grâce à de savants calculs et une bonne préparation, que Gilles nous a organisé un programme plus sophistiqué (en présence du vice-président aux activités) :

16h 30 : Rendez-vous à Sainte Bernadette !

17h 30 : Nous chaussons les raquettes sur le parking « chez Gothard »

19h 30 : Début d’un magnifique coucher de soleil. Dix neufs appareils photos (ou presque) crépitent tous azimuts.

20h 15 : La nuit s’installe, nous arrivons à l’auberge in-extrémis avec les dernières lueurs diffusées à l’Ouest, (au-dessus du Parmelan).

La lune se fait attendre. Le groupe s’installe dans l’Auberge de Notre-Dame-des-neiges. Mais où donc est la lune ?

Repas copieux à base des « spécialités » de l’auberge (beignets de pommes de terre, Tome fondue…)

22h 50 : à l’EST la lune sort des ténèbres (au-dessus de la pointe de la Balme). 

Nous reprenons les raquettes et le chemin de la descente. Le spectacle est grandiose mais il n’y a plus que nos yeux (et l’appareil photo de Jean-François) qui parviennent à en capter le souvenir…

Bravo et merci à Gilles pour cette merveilleuse soirée.


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LES SENTIERS DU COTENTIN (du 2 au 9 septembre 2018)

Encadrant : Michel ATCottentin 02

Soleil (oui !)  et sentiers sauvages bercés par le bruit des vagues…


J1– Dimanche 2 septembre 2018, dès 7h15, embarquement serein à bord du « camion » chargé jusqu’à la gueule, 3 chauffeurs aux manettes. 700kms et 10 h plus loin, longue pause bienvenue à Caen, qui bientôt n’a plus de secret pour nous : le tirant d’eau du port , les 2 abbayes , le château de Guillaume le Conquérant , les maisons en « pierre de Caen », la cathédrale ….

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Eminentes informations commentées autour d’un excellent repas dans le vieux quartier. Avec en prime les frondaisons d’un magnifique domaine équestre où nous trouvons gîte …mais un gîte sommaire !


J2– Entre brouillard dans les creux et soleil fatigué sur les collines, la route s’étire d’une emblavure à l’autre jusqu’à Arromanches :

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Visite du musée : nous sommes subjugués par les trésors d’ingénierie, d’anticipation et de coordination entre USA, Royaume Uni et alliés (18 nations au total) qui ont permis le débarquement de 150000 hommes dont l’engagement ne peut que nous laisser admiratifs. Une balade champêtre à la Batterie de Longues (redoutable système défensif allemand ), une visite au cimetière américain de Omaha Beach (9000 tombes) et à la pointe du Hoc, lieu de faits d’armes de pionniers du débarquement achèvent de nous convaincre de l’héroïsme qui a permis la réussite de l’opération.

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C’est avec un soulagement certain que nous rejoignons le Val de Saire, que nous nous attablons à Saint Vaast, puis, posons nos valises pour 2 jours à « la Laiterie de Tocqueville »: le bâtiment industriel du même nom a été transformé avec goût et créativité par ses propriétaires en un établissement grand confort.


J3- Après un passage à Barfleur (le port, le chantier naval, l’église et son enclos) Cottentin 31

Nous cheminons au plus près de la côte sur la dune, la plage mouillée ou les rochers, jusqu’au phare de Gatteville (72m, 52 fenêtres), Cottentin 32

austère construction de granite rose d’où un large panorama s’offre à nos yeux : avec le soleil la mer est luisante et, de la campagne plate, émergent parfois les ailes d’un moulin…

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Retour à Saint Vaast la Hougue où nous dégustons des huitres charnues, puis embarquement sur un drôle de bateau pour l’île de Tatihou :

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Occupée depuis Neandertal, l’ile de Tatihou, ainsi nommée par les Vikings, a été le siège de combats au 17ème  siècle, puis fortifiée par Vauban, a servi de lazaret, de laboratoire de biologie, d’accueil pour enfants en difficulté. La richesse de sa faune et de sa population ornithologique (150 espèces y nidifient) lui ont valu son classement en site Natura 2000.


J4 –  De chemin creux en plage de sable rose durci c’est le ravissement permanent : pointe de la Loge, mini-port de Pignot (18 mouillages)  sémaphore et Fort du Cap Lévi (fortifié par Napoléon). Après la côte,  la Vallée des Moulins, jardin confidentiel pour maisons baignées d’eau et de végétation à la fois luxuriante et maîtrisée : moulin à aube, étang, hortensias, yuccas…On y accède par un surprenant viaduc de 32m de haut.  Goûter d’huitres, de teurgoule et de caramels salés.

A Cherbourg, que nous traversons rapidement, une promenade sur la digue de Querqueville nous permet de mesurer l’amplitude de la baie.

Nous poursuivons vers Auderville, une commune située sur le versant est de la Hague, non sans remarquer les bâtiments colorés de l’usine de retraitement des déchets nucléaires. Le gîte nous y accueille pour 3 nuits.


J5 – Découverte du cap de la Hague en direction du sud par le sentier des douaniers à partir du port de Goury : 22kms et 600m de dénivelé. Nous chevauchons une côte escarpée où les « nez »surplombent la mer de 150m, séparés par d’immenses plages de 4 à 13kms : nez de Jobourg; baie et plage d’Ecalgrain

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Au loin se profilent les îles d’Aurigny, de Guernesey et de Jersey, plus près de nous, des dauphins font miroiter leurs dos argentés. et des mûres sont à déguster en abondance.*

Depuis l’anse des Moulinets, nous remontons vers le plateau (D+ 135m) et les villages de l’intérieur. Austères mais parfaitement équipés et entretenus, ils portent la marque de subventions généreuses. Des habitants facétieux y ont déposé d’étranges trolls sur les murs.

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La lande que nous traversons pour rejoindre Auderville est parée de couleurs d’automne : bruyères violettes et ajoncs jaunes.

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Notre regard se perd dans l’immensité du paysage .Première baignade dans l’eau écumante de la marée haute. Repas gourmet à la Malle aux Epices du village.


J6 – C’est vers le Nord que nous repartons à partir du port de Goury : ici stationne un bateau de la SNSM : la zone maritime  « le Raz Blanchard » est à très haut risque :, pour la signaler, le phare est visible à 25 kms. Pointe de la Loge, Nez Cabot, Port Racine (du nom du dernier corsaire au 19ème)

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Pointe de Jardeheu : la brise marine nous apporte les senteurs des algues abondantes, avec le soleil persistant.. Par hasard nous découvrons une marre aux canards, flanquée d’un abri enterré (un gabion), avec ses leurres nombreux.*

Bifurcation vers l’est ; par les chemins très creux ou étroites routes à peine goudronnées nous atteignons Omonville la Petite, dernière résidence de Jacques Prévert. Les arbres murmurent « page d’écriture » .

A Jobourg, l’auberge retenue est très « cosy », le menu gourmand ; et dans le jour qui tombe, l’ombre de l’église romane toute proche veille au calme ambiant.


J7 -Déjà s’amorce le retour.

L’occupation des lieux est ancienne : parmi les nombreux sites mégalithiques existants, nous visitons celui des Pierres Pouquelées, (et plus loin, de Flamanville). Puis, près d’une vaste mare classée réserve naturelle, le jardin botanique de Vauville – témoignage d’une passion familiale entretenue – nous enchante par la vigueur de ses végétaux exotiques et le charme de son propriétaire !.

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Du Calvaire des Dunes (altitude 125m) nous dominons une plage de 13kms (dernier bain) qui se termine au cap de Flamanville (centrale nucléaire et EPR) et nous poursuivons jusqu’au port de Diélette, où est assurée la liaison maritime jusqu’à Guernesey.

Tout défile très vite. Au musée de Bayeux, la précieuse tapisserie brodée -70m de long-  qui retrace la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant au 11ème siècle, nous est contée par audiophone .

Beuvron en Auge, entre Caen et Pont l’Evêque nous surprend par la richesse de ses maisons normandes anciennes ou récentes, dans le plus pur style traditionnel.

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Nous pénétrons au cœur du bocage normand : hébergement à Clarbec dans une grande ferme à colombage où l’authenticité est omniprésente ! Nous y mangeons et dormons à satiété.


J8 – Autoroutes avalées, paysages qui défilent, les camemberts sont au frais dans la glacière ! Paris sans encombre, la Bourgogne et nos montagnes apparaissent 

Dans le « camion » c’est le calme. 

Arrivée à 18h, irradiés et contents de l’avoir été !


Merci aux chauffeurs, et merci à Michel pour ce séjour minutieusement préparé et négocié avec tact, humour et gourmandise.

 

SOUS-DINE en raquettes, un dimanche !

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La version « papier » du programme des sorties de cette année ne proposait que peu de randonnées raquettes le dimanche…Mais l’offre évolue !

Pour ce dimanche 3 mars, Jean-Luc L’HOTELLIER avait, par exemple, rajouté sur le site des collectives : la montagne de Sous-Dîne.

 

8h20 : départ du parking des Cheneviers à 1100 m d’altitude. Nous empruntons un large chemin forestier en direction du col de l’Enclave. La neige porte bien de sorte qu’en début de journée les raquettes restent sur le sac à dos. Certains passages de glace vive nous incitent à chausser les crampons de rando.

Premiers rayons de soleil sur un promontoire près du trou de la pierre et du col de l’Enclave :Sous dine1

Un panneau commémore la résistance des Glières et plus particulièrement de la « compagnie Forestier » dirigée par Louis Morel.

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L’itinéraire se poursuit en forêt. La trace est recouverte d’une fine couche de neige fraîche tombée la veille.

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Trace d’un écureuil passé avant nous :

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Sur la crête, le soleil nous réchauffe et les premières vues sur le Mont Blanc nous motivent :

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Mais aussi la Tournette et les Aiguilles d’Arve à l’horizon :

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Un peu plus haut, c’est toute la chaîne des Aravis qui apparaît :

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Dernière bosse à franchir (1900 m) :

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Avant de voir pointer la croix du sommet (2000 m) :

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Le sommet surplombe la montagne de « Sur Cou » passablement dégarnie.

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On découvre également la chaîne du Jalouvre et Grand Bargy :

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La descente hors traces, en contre-bas de la crête, nous offre de splendides vues de neige :

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Merci à Jean-Luc pour cette belle randonnée (et d’avoir repris du service comme encadrant de sorties raquettes).

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Profil altimétrique : 

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D+ : 900 m

 

Pour les Frètes … mieux valait avoir la frite !

F0Quand on évoque la rando raquette aux Glières, on pense aux balades cool vers le Pas du Loup ou Tête Ronde. 

Mais il y a aussi, par exemple, la Montagne des Frètes…

Ce jeudi 14 février à 9h une quinzaine de pratiquants se retrouvent au Col des Glières (1425 m) pour le tour de ladite Montagne, sous la Houlette de Gilles et sous un beau soleil.

Pour se mettre en jambes, une montée dré dans l’pentu, jusqu’au col de Roncevaux (1551 m), ignoré de l’I.G.N., où nous rencontrons une équipe de tournage de la série « Des racines et des ailes »F1

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Après avoir laissé sur notre droite l’itinéraire du Grépon de Montoulivert, nous traversons la crête boisée des Frètes, avant de redescendre sur Champ Laitier (1362 m) et retrouver un soleil de plus en plus chaleureux.

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 Puis vient la longue remontée de la combe de Champ Laitier, jusqu’au Col de l’Ebat (1700 m).

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L’itinéraire se poursuit par une descente tranquille jusqu’au niveau des Chalets de la Tinaz  … et une pause déjeuner très attendue.F10

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On repart pour terminer la descente, jusqu’à l’altitude 1550 m, avant d’attaquer la courte mais très raide remontée hors traces du Col de Spée (1688 m).

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Et nous basculons – enfin -plein sud pour rejoindre, en passant au Refuge de Spée, le plateau des Glières et le soleil qui nous attend à la sortie du bois, vers 1361 m.

Nous n’en avons pas fini pour autant, car s’étirent devant nous, jusqu’ à l’horizon semble-t-il, les 3 kilomètres de « faux plat légèrement montant » annoncés plus tôt par Gilles, jusqu’au Col des Glières.

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La procession s’allonge alors que le soleil décline. Les moins fourbus atteignent enfin le port quelques instants avant que le soleil ne s’efface derrière la crête.

Dernier petit détour – motorisé -chez Gotard, pour se réhydrater et savourer une des légendaires tartes d’Yvette.

Au bout du compte, une super rando de 8h de marche pour 15 bons kilomètres et près de 800 m de dénivelé.

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Pas si mal finalement pour des  – comment est-ce déjà ? – ah oui : pour des « sportifs de salon » …

Il faudrait quand même essayer, une prochaine fois, un itinéraire un peu plus costaud. En attendant : MERCI GILLES

 

 

Grandes « premières » au Crêt des mouches

1 titreUne « première » en tant qu’encadrant, pour Nicolas CORNU,

Une autre pour Martine M. inscrite pour  sa première sortie au moyen d’une carte découverte…

Le site des collectives précisait « chemin boueux sur un passage en forêt ». Ceci ressemblait à du « vécu ». Nicolas confirme qu’il a fait une reconnaissance complète le week-end précédent !

Arrivée au Plan Montmin. Altitude 1000 m. Sur le parking, nous retrouvons Erika venue directement de chez elle.

Onze personnes prévues sur la liste, onze randonneurs au pied de la côte, finalement le compte est bon.

Nous empruntons la piste forestière qui chemine à l’OUEST de la chaîne de montagnes. Nous sommes à l’ombre et la température est bien basse en ce 18 novembre ! Après 30 minutes de marche environ, nous rencontrons un panneau érigé en bordure de piste et qui n’augure rien de bon.

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Nicolas nous fait prendre la tangente (pour ne pas risquer de blesser un chasseur ?), et nous suivons un sentier qui serpente et dénivelle très vite dans la forêt.

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Altitude 1500 m environ : nous arrivons sur la crête et découvrons le soleil. Changement de tenues et de type de lunettes.

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Le chemin se poursuit en balcon pour contourner la pointe de Chauriande par l’EST,

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Il chemine en forêt dans un premier temps, puis à découvert.

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Nous reprenons de l’altitude à travers quelques éboulis et parvenons aux Chalets d’Arclosan.

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Vu d’un peu plus haut, l’origine du terme « Arclosan » se vérifie : 

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Arclosan : Vient d’un composé de Claussum, (clos) et alt(um) et qui signifie « pâturage clos élevé entre les rochers ».

Du col, nous découvrons la vue sur Annecy et le lac.

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Pour rejoindre le sommet, nous suivons l’arête Ouest du Crêt des Mouches.

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Arrivés au sommet, Gilbert nous présente « Un éminent spécimen de l’espèce CHARDON BLEU».

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Pendant le pique-nique, les appareils photos crépitent tous azimuts, de la pointe percée jusqu’à la Dent du Chat en passant par le Mont Blanc, la Pierra Menta, les sommets de la Vanoise, les aiguilles d’Arves, le Trélod & l’Arcalod, etc.

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Deux membres du CAF, venues en « sortie libre » et retrouvées par hasard au sommet, se joignent à nous pour le retour.

Nicolas décide de rejoindre le Chalet de l’Arclosan en contournant l’Alpage par l’arrête EST du massif. 

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A partir de Chalet, nous retrouvons le sentier du matin, la lumière est bien différente :

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Le retour aux voitures se fait par la piste forestière. Les chasseurs sont partis.

Onze personnes au départ, treize personnes à l’arrivée. Le solde est positif et  peu d’encadrants ont du réussir un tel exploit pour leur première sortie. Bravos et merci Nicolas !

FIN

BONUS :lien vers plus de photos

Grand bol d’air frais en ouvrant la fenêtre

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Sur proposition de Jean-Claude, nous sommes 19 à prendre le départ ce dimanche au niveau de Notre Dame de la Gorge dans la réserve naturelle des Contamines Montjoie. Objectif du jour : le Col de la fenêtre sur la base d’une petite boucle.

 

 

Nous démarrons sur le chemin romain du GR5 du Tour du Mont Blanc. Petite pause au niveau du pont naturel puis nous continuons jusqu’au Nant Borrant. En poursuivant toujours tout droit, nous arrivons ensuite à une intersection où nous prenons l’embranchement de droite afin de traverser le Bois de la Rollaz jusqu’aux chalets des Prés Chal.

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Nous reprenons notre parcours sur le GRP Tour du Beaufortain à travers les pâturages de la Balme.

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Au niveau de la source captée, nous prenons à droite sur un chemin plus étroit parsemé de quelques plaques de neige fraîche. Nous longeons alors le pied des Roches Franches, dépassons l’embranchement jusqu’au col de la Cicle, puis ce sont les Roches Rouges qui nous dominent avant d’obliquer sur la gauche vers le Col de la Fenêtre.

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Arrivé au col, nous bénéficions d’une vue imprenable sur le Beaufortain. Gilbert en profite pour nous rappeler l’origine et la construction du barrage de la Girotte que nous pouvons observer au loin :

« Ce barrage est le premier construit en Beaufortain en 1946. Il contient 50 millions de mètres cubes d’eau et fait 134 m de profondeur. C’est l’un des rares à être sous régime glaciaire : il se remplit grâce à la fonte des neiges provenant du glacier de Tré la Tête dans le massif du Mont Blanc.

A l’origine de ce barrage, un lac naturel qui est utilisé depuis les années 1900 pour produire de l’électricité afin d’alimenter initialement les Papeteries Aubry de Venthon, puis un peu plus tard l’usine à métaux d’Ugine. Afin d’augmenter la capacité de ce lac, un premier captage est effectué via une galerie souterraine depuis les Lacs Jovet dans les années 1920, puis un second captage depuis le glacier de Tré la Tête entre 1930 et 1940.

La construction du barrage démarre en 1942 pendant la guerre et se termine en 1949 après un hiver exceptionnel en 44-45 pendant lequel la chute de 18 mètres de neige ralentit les travaux. Réalisé entièrement en béton sans armatures en acier, il se compose d’une succession de voûtes de forme convexe permettant ainsi un appui vertical de l’eau sur les piliers de contreforts. La stabilité de l’ouvrage est ainsi assuré. ».

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Toujours depuis le Col de la Fenêtre, nous pouvons admirer la Tête de la Cicle …

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… de même que le Massif du Mont Blanc.

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Puis nous quittons le col et redescendons sur le Plan de la Fenêtre.

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Petite mare gelée et beau contre-jour sur les Roches entourant le Col de la Cicle nous accompagnent pour le retour.

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Au final, nous avons pris un grand bol d’air frais sur ce parcours de 14,5 km et 1050 m D+.

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Photos : Claudette et Séverine

Pointe de Puvat et tour des Arêtes de Dran le 8 novembre 2018

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Jeudi 8 novembre 7h du matin , la pluie tombe encore.

Est ce que la randonnée est annulée ?

Après consultation de ma boite courriel, confirmation par Bruno que « le temps devrait être correct voire plus ».

Rendez vous comme d’habitude à Ste Bernadette avec Olga, Hélène, Bernard, André, Yannick et Bruno avec pour destination le Sapey près de Thônes.

L’attaque est raide et le rythme soutenu avec la Tournette enneigée comme spectacle en arrière plan. 

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Le chemin nous réserve quelques surprises comme cette jolie structure de land’art en équilibre défiant la gravité ou ces bandes de chamois ayant déjà revêtu leur pelage d’hiver.

 

 

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En direction du col de la Buffaz avec le lachat en fond.

 

 

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Du col, on peut admirer le pic du Jallouvre et Entremont à ses pieds.

 

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Au pied de la pointe de Puvat.

 

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De gauche à droite : Yannick, Olga, Hélène, André Bruno et Bernard.

 

 

20181108 111534 CopierAprès la pointe de Puvat, redescente vers le plateau des Glières formé d’un calcaire urgonien.

Non pas que ce plateau soit sponsorisé par une marque de pansement mais c’est un terme qui désigne le type de calcaire.

C’est la classe de placer ce mot là dans une discussion.

 

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Pause déjeuner face à une combe où nous avons eu droit à un spectacle de vol libre proposé par un jeune Gypaète barbu.

 

  

Bruno avait raison, le temps nous a été favorable en altitude, comme on peut le constater sur ce plan large sur Notre Dame des Neiges.

En fin de compte, nous avons parcouru 15 km, avalé 1100 m de dénivelé et atteint les 1909 m de la pointe de Puvat.

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Les couleurs de la Terrasse

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Maurice étant « surbooké », il m’ a suggéré de faire l’article à sa place. Je n’ai pas fait aussi bien qu’il aurait pu faire mais il faut lire jusqu’à la fin…
L’automne, j’aime aller faire la boucle de la terrasse dans les Aiguilles Rouges. C’est la période où les couleurs et la lumiére sont souvent au rendez-vous.

 

Ce mardi 16 octobre, nous sommes partis à la recherche des mélèzes dorés.

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Les lumières du matin:

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Les mélèzes commencent juste à jaunir mais les myrtilliers ont rougi au passage de Solange et Jean Louis qui cueillaient les derniers fruits.DSC00043 2

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Ce qui reste du glacier du Buet

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Le Lac Vert était plutôt bleu

Le Cervin vu du Col de la Terrasse:

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Maurice

Vue du Col

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Dans la descente, « on retrouve des couleurs »

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La Croix, sous les chalets de la Loriaz

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Nous entamons alors la prière des plus de 60 ans (pour ceux et celles qui ont atteint cet âge canonique) que nous devons à notre ami Voltaren:

« Notre Kiné qui êtes osseux,

Que nos articulations soient certifiées,

Que notre squelette tienne. Que nos os emboités soient fermes sur la terre comme ossuaire,

Donnez-nous aujourd’hui nos massages quotidiens,

Pardonnez-nous nos gémissements,

Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont massés,

Ne nous laissez pas sucomber à la décalcification,

Mais libérez-nous du mal de dos, »

Signé: Voltaren.

Photos: Alain et Joseph

 

 

Le Grand Galibier (3228 m) au départ de Plan Lachat

20180929 135702Date : 29 septembre 2018

Encadrant : Jean-Claude Corn

Départ tôt ce matin à 6h00 pour rejoindre Valloire et le massif des Cerces où nous attend le sommet du Grand Galibier (3228 m)…

 

 20180929 114249Les sommets Ouest et Est du Grand Galibier. Attention le plus haut n’est pas celui que l’on croit !

Finalement nous serons douze à avoir répondu à l’invitation de Jean-Claude pour aller découvrir le très beau massif des Cerces, calé entre le massif des Ecrins au sud et le massif de la Vanoise au nord.
De part cette situation charnière et son altitude élevée le Grand Galibier est un belvédère exceptionnel des Alpes offrant des panoramas magnifiques. 
Une belle randonnée alpine (RA) en perspective, même si de raides passages nous attendent dans la partie finale pour atteindre le sommet Ouest à partir du couloir de la Clapière.
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Départ de Plan Lachat (1992 m) en direction du chalet des Mottets et du col de la Ponsonnière (2613 m)
 
20180929 092548Belle lumière automnale sur les Cerces
Départ à 8h15. Du parking la remontée se fait par une piste en direction sud-est pour atteindre le chalet des Mottets (2137 m), puis par un bon sentier pour rejoindre le lac des Cerces (2405 m). 
Malgré un soleil bien présent, le vent du nord va nous accompagner une bonne partie de la journée, ne nous incitant pas aux arrêts prolongés.
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Montée par un bon chemin avant l’arrivée au lac des Cerces.
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Pointe des Cerces depuis le lac.
Le chemin prend la direction plein sud du Gr 57 pour atteindre le col de la Ponsonnière (2613 m). 
Du col il est possible de rejoindre la vallée de la Clarée par le col des Béraudes ou bien par le col du Chardonnet. Il est également envisageable d’accéder à la vallée de la Guisane en passant par le grand Lac ou en contournant les arêtes de la Bruyère pour atteindre le pont de l’Alpe en passant au pied de l’aiguillette du Lauzet. De beaux circuits en boucle sont à faire sur 2 ou 3 jours. 
20180929 154437Du col de la Ponsonnière vue sur le grand Lac et les arêtes de la Bruyère.
 
C’est sans difficulté que le sentier suit la crête de la Ponsonnière et passe sous le roc de Termier pour atteindre le col de Termier (2898 m).
20180929 104545Le lac Blanc depuis la crête de la Ponsonnière.
duo1Après le col de Termier début de la partie rocheuse pour rejoindre le sommet Ouest du grand Galibier.
 
Du col on s’élève dans la combe par un sentier « alpin », en direction Nord-ouest, en suivant toujours les marques bleues et les cairns. Les mains sont quelquefois nécessaires pour franchir les passages les plus abruptes. Il faut être vigilant dans les passages un peu exposés et être attentif aux risques de chutes de pierres.
20180929 121810Passage sous le sommet Est du Grand Galibier.
On parvient, en cheminant dans les blocs sous le sommet Est, par atteindre une brèche ou aboutit le couloir de la Clapière. Quelques pas d’escalade exposée permettent de remonter le fil de l’arête aérienne.
20180929 121627Au fond le grand Pic de la Meije (3982 m) le pic Gaspard (3882 m) et la grande Ruine (3765 m)
duo2Raide montée dans les blocs pour atteindre le sommet Ouest
20180929 131829Toute l’équipe réunie au sommet avec José derrière l’objectif !
 
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La Meije et la Barre des Ecrins depuis le sommet du Grand Galibier. En bas le col du Lautaret.
20180929 131325Bonheur partagé au sommet. Merci Jean-Claude.
La descente s’est effectuée par le même itinéraire et n’évite pas les passages exposés de la montée. À condition d’être vigilant les difficultés se franchissent sans nécessiter de matériels ou d’équipements.
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Descente dans les blocs avec quelques passages en désescalade
Ensuite un bon sentier ramène au chalet des Mottets avec la possibilité de prendre une trace plus directe depuis le col de la Ponsonnière en suivant le ruisseau de la Ponsonnière. Le groupe se scindra en deux pour découvrir les deux options.
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 Choix des options de descente avec au fond les aiguilles d’Arves
Merci à tous pour votre bonne humeur avec un merci tout particulier à Jean-Claude initiateur de cette très belle Randonnée Alpine dans les Cerces, superbement bien organisée jusqu’au bout…
20180929 165616Accueil au chalet auberge des Mottets à l’arrivée. Une organisation au top du top !
L’encadrant et les encadrés:
Jean-Claude, Brigitte, Claudette, Gabrielle, Nathalie, Gilbert, Guillaume, Hubert, Jérome, José, Michel, Patrick et Maurice.
Itinéraire :
  • Départ : Parking Plan Lachat(1992 m).
  • Distance : 19,8 km – D+ : 1344 m – Altitude maxi : 3228 m  – Cotation : RA
map circuitCarte de l’itinéraire au départ de plan Lachat et par le col de la Ponsonnière.
map3Carte des principaux sommets des Ecrins vus du Grand Galibier.