Catégorie : Sorties randonnée montagne

Séjour « découverte » de la Haute Maurienne.

Du dimanche 13 septembre 2020 au dimanche 20 septembre 2020

Nos randonnées en étoile autour de Lanslebourg- Val-Cenis nous permettrons de découvrir la vie, les montagnes et l’histoire (ancienne ou récente) des lieux que nous traverserons.

Date limite d’inscription reportée du 15 juin au 22 juin

Programme détaillé et fiche inscription sur le site des collectives :  https://collectives.cafannecy.fr/collectives/147-a-la-decouverte-de-la-haute-maurienne

Michel AT

 

 

Patrick Dupire nous amène dans le Beaufortain faire une sublime randonnée avec un temps radieux.

  

 

Nous démarrons du plan de la Lai par le sentier qui domine le lac de Roselend.  
Après une longue marche, nous atteignons le Col du Bresson.

Nous arrivons au refuge de Presset à 2514 m d’altitude à côté d’un lac naturel.
On a eu droit à la baignade de Guillaume dans l’eau glaciale de ce lac.                 Nous observons une splendide vue sur la Pierra Menta.
                  Nous quittons ce sublime spectacle de la Pierra Menta vue du col du Grand Fond à 200 m au-dessus du refuge de Presset pour entamer une longue descente jusqu’au parking du col de Roselend. Patrick avait garé sa voiture à ce parking pour permettre aux chauffeurs de récupérer leur véhicule respectif situé au Plan de la Lai 3km plus bas. De cette manière le reste du groupe pouvait être redescendu en voiture jusqu’au Plan de le Lai, plutôt que d’y aller à pied, ce qui ne présente aucun intérêt.

La vue que l’on a lors de notre descente.
Je remercie Patrick Dupire qui nous a emmenés faire cette magnifique randonnée pédestre dans de bonnes conditions météorologiques.
Les participants à cette randonnée : Pauline, Guillaume, Bernard, Pascale, Sylvie, Philippe, Iris Nathalie, Monique, Alexandrine.

Alt. max: 2670 m
∆: 1100 m
Cotation: R2
Distance: 18 km
Carte IGN: 3532 OT

 

 

Les Dolomites Alpes Italiennes

samedi 31 août au samedi 7 septembre

 Patrick Dupire nous encadre pour un voyage magnifique d’une semaine dans les Dolomites les Alpes italiennes. 13 randonneurs ont la chance de participer à cette randonnée.

                              

Samedi 31 août :

Notre périple commence par un trajet de 9 h par le tunnel du Mont-Blanc, en direction de Cortina d’Ampezzo, station de ski chic avec ses maisons décorées d’une multitude de fleurs. Nous dormons au Sport Hôtel Pocol, où un homme pas commode nous reçoit.

                          Dimanche 1 septembre :
Nous entamons notre première journée de marche, en prenant un bus à la gare routière pour Dobiaco puis, un deuxième bus nous amène vers le lac de Braies. C’est de là que débute notre marche sur l’Alta Via 1.

                              
Nous atteignons Forcella Sora Forno à 2388 m d’altitude : Le temps semblait se dégrader à vue d’oeil.Cela ne nous empêcha pas d’être émerveillés par la beauté et l’immensité du paysage. Nous nous arrêtons brièvement au refuge de Biella. Nous terminons cette journée au refuge de Fodara Vedla à 1980 m d’altitude. Notre première journée de randonnée s’achève avec un parcourt de 15 km, D+ : 1060m, D-: 600m, Dmax : 2380m.

Lundi 2 septembre :
Les 14 randonneurs continuent leur fabuleux voyage dans les Dolomites, par une journée marquée par un temps très pluvieux. Une journée rude s’annonce au départ de la route dite «  Carrossable », à cause de sa pente de plus 25% sur 3 km, en descente le long des falaises abruptes et vertigineuses. Nous passons devant le refuge Pederu, nous allons en direction du refuge Lavarella dans le Parc Naturel de Fanes.

             
Nous grimpons vers le col de Medesc à 2533 m d’altitude par le GR 12. Une pluie torrentielle nous trempe jusqu’aux os, et nous oblige à marcher plus vite. L’humeur était aussi maussade que le temps. Nous rejoignons l’Hôtel Ploner, où nous allons dormir en passant par San Cassiano (le Haut Adige) toujours sur le GR 12.
La randonnée est de 21 km, D+ : 1230m, D- : 1660m, Dmax : 2536m.

Mardi 3 septembre :
Après la pluie vient le beau temps. Nous entamons, une journée magnifique sous un soleil radieux. Nous grimpons en direction du célèbre Pizo Lagazuoi haut de 2778 m de dénivelé. Nous partons du refuge Capanna Alpine au Pizo Lagazuoi, il faut encore faire 1000 m de dénivelé positif pour atteindre le refuge Lagazuoi à 2752 m d’altitude. Nous avons une magnifique vue de la Marmolada le plus haut sommet des Dolomites. Il culmine à 3343 m d’altitude.                  
Nous descendons face à un panorama grandiose, sur un chemin de crêtes :                          

Nous nous dirigeons en prenant la Via Alta 1 que nous avons retrouvée au Lagazuoi, pour aller vers le refuge Dibona à 2037 m d’altitude, où nous allons passer la nuit.

Mercredi 4 septembre :
Nous démarrons par une courte descente vers le Carrefour San Ziope par la 442 à 1832 m d’altitude.
On fera «  le tour » des 5 tours par la 439 à 2137m d’altitude. On grimpe en direction du refuge Passo Giau à 2236 m d’altitude. On passe par de nombreuses Forcella, jusqu’à la Forcella d’Ambrizzola à 2277 m d’altitude le plus haut sommet de la randonnée. Nous entamons une longue descente vers le lac Croda. Nous prenons le GR436/434/431, en face de nous se dresse l’imposant Mont Pelmo. Nous dormons à l’Hôtel Garni Aritz, où nous allons passer deux nuits. Pour les amateurs de spa, le bonheur de prendre un sauna est à son comble !

Une journée longue et éprouvante s’achève après 22km de marche.
D+ : 1310m, D- :1790m, Dmax : 2365 m

              

Jeudi 5 septembre :
La journée sera courte en terme de distance mais magnifique par ses paysages. Nous allons en direction du Passo Pordoï avec la montée vers le Piz Boë. Du refuge Forcella Pordoï à 2848 m d’altitude, on est fasciné par une sublime vue lunaire. Plus exactement un canyon se dessine devant nos yeux ébahis.

           
Du Piz Boë à 3152 m d’altitude, la vue est imprenable sur le glacier de la Marmolada, le plus haut sommet des Dolomites à 3343 m d’altitude : 

Lors de la descente, nous passons par la cheminée 638 Est, jusqu’à l’embranchement des Fontaines 636. Le chemin se poursuit en longeant les immenses falaises de Calcaire Urgonien jusqu’au mémorial de la 1^ère guerre mondiale. La journée s’achève après 10km de marche.
D+ : 1000 m, Dmax : 3152 m.

Vendredi 6 septembre :
On passe d’abord par Cortina d’Ampezzo par la route, le beau lac de Misurina se dessine devant nous. Notre départ se fait du parking terminal d’Auronzo à 2320 m d’altitude. Nous passons par le sud jusqu’au Col Lavaredo à 2454 m d’altitude. Nous longeons les falaises dans le brouillard par un chemin peu fréquenté par les randonneurs !
Le temps se dégrade, avec une forte pluie qui nous empêche de voir de manière optimale Le Tre Cime di Lavaredo. Ça ne nous empêche pas de les observer, nous y retournerons pour les voir par beau temps !!!…

     
La pluie nous trempe pour notre dernière journée dans les Dolomites. La randonnée est de 10,3 km, D+ : 600 m, Dmax : 2483 m. Nous retournons à l’Hôtel Pocol où nous avons dormi à notre arrivée en Italie. Le séjour se termine par la dernière randonnée aux Tre Cime di Lavaredo

Samedi 7 septembre :
Le retour en France est assuré par nos chauffeurs Patrick et Kleber qui devront conduire 720km via Trévise, Bergame, Milan, Aoste. Nous arrivons à Annecy à 17H. Je remercie Patrick pour son encadrement. Ce voyage à travers les Alpes Italiennes, les Dolomites, a été sublime. Ces randonnées sont marquées par des paysages variés, étonnants et magnifiques. Randonner dans les Dolomites subjugue tout le monde ! Je remercie également Kleber qui a eu la gentillesse de nous emmener en voiture dans les Dolomites.
Merci à tous d’avoir participé à ce séjour dans la bonne humeur. Nous garderons dans nos mémoires des paysages splendides.

De la Gauche vers la droite : Alain, Anne-Laure, Christian, Pascal, Catherine, Maurice, Patrick, Kleber, Christine, Claudette, Joseph, Iris, Bernard.

Ps : il manque Marc sur la photo !

Si vous voulez découvrir d’avantage sur les Dolomites, venez nous rencontrer au forum du Club Alpin 15 rue du Mont-Blanc le 5 décembre 2019 à partir de 19h autour d’un apéro dînatoire. 

 

 

Jeudi 12 septembre, nous sommes 5 à répondre à la proposition de Martine d’aller tutoyer le Jallouvre au départ de Cenise : André, Alexandrine, Gilbert, Elsy et moi-même.

Après une montée en douceur, dans un très bel alpage où paissent encore quelques troupeaux, nous contournons la pointe de Sosay par l’E avant une montée bien raide vers le col du rasoir, le bien nommé

Les ¾ du dénivelé positif prévu étant réalisés, avec le sourire, une petite pause s’impose.

La suite du parcours, bien exposée entre le col du rasoir et le passage de la cravate, demande de l’attention et c’est sans encombre que nous atteignons le sommet, toujours avec le sourire.

Concours du plus beau couvre chef entre Alexandrine et Gilbert

et paysage somptueux, que ce soit vers Aravis et Mont Blanc

ou vers le SE avec une belle perspective lac de Lessy / col de la Buffe

La descente droit vers le col de Sosay, bien que tentante, n’étant pas conseillée

nous redescendons via le col du rasoir, dominé par la masse imposante de la Pointe Blanche

                                          

Re-petite pause au col,

puis descente vers le col de Sosay, au cours de laquelle Alexandrine à découvert les joies (!) de la descente en pierrier.

Beau coup d’oeil au col de Sosay sur le lac de Lessy et l’Aiguille Verte

et retour au point de départ en contournant cette fois la pointe de Sosay par sa face W

Un grand merci à Martine pour nous avoir fait découvrir cet itinéraire, parcouru dans des conditions superbes.

Photos : Martine et Jean-Claude

Gilles FURTIN, nous a conduit sur le Mont Thabor à (3178 m d’altitude) dont la situation assez exceptionnelle au carrefour des quatre vallées de Modane, de Bardonecchia, de Névache et de Valmeinier.

Nous sommes partis du parking du Lavoir pour le refuge du Thabor qui appartient au Club Alpin de Maurienne.

Après le col de la vallée Etroite et un bref passage dans les Hautes- Alpes au niveau de la croix. 

Le refuge est situé un peu en retrait par rapport au col. Idéalement le refuge aurait dû être construit au col mais pour obtenir des subventions nécessaires à sa construction c’est 15 mn de marche plus tard que nous l’avons atteint à 2501m.

Il y a ici un petit air d’Italie.

La sensation de dépaysement est, sans doute donnée par les parois dolomitiques et les traces de glaciers disparus.

JOUR2 : Départ matinal pour le sommet du Mont Thabor, lieu de pèlerinage depuis le moyen âge. Ce pèlerinage est encore suivi par de nombreux fidèles le 25 aout.

Ce sont les Italiens qui ont érigé une chapelle au sommet du Mont et l’ont baptisé « Notre Dame des 7 douleurs » pas de douleurs pour le groupe, mais des sensations fortes : brouillard, froid, un peu de vent quelques éclaircies qui comme une apparition nous font voir des sommets dentelés.

Sur le plateau sommital les roches orangées rappellent la lumière du mont Galiléen du même nom (thabor) au-dessus de Nazareth.

 JOUR 3 : Montée au col des bataillères 

 

Nous dépassons de nombreux lacs : le lac rond, le lac long, certains sont poissonneux (…grenouilles, cristivomer…..)

---

Dernière halte au refuge pour recharger les sacs et prendre le pot de l’amitié.

 

A la descente, en dépassant Fontaine froide et poursuivant vers le lavoir, nous dépassons un bâtiment militaire à l’abandon.

Le mont Thabor marquait autrefois la frontière. A la fin de la Deuxième guerre mondiale, par le traité de paix de 1947, la frontière a été reculée de 5 km à l’Est.

Ce fort appartenait à la ligne du ministre Maginot qui de 1925 à 1935 dote le pays d’ouvrages militaires pour défendre le pays d’une attaque ennemie.

Ce fort accueille, aujourd’hui une fromagerie d’Alpage au Beaufort fruité qui est la dernière étape de cette belle randonnée.

 

J’avais repéré ce sommet depuis de nombreuses années dans le livre de Pierre Millon, Les sentiers du vertige en Haute-Savoie, Ed Glénat. Enfin je me décidais à le mettre au programme.

Un début de semaine pluvieux nous faisait craindre une annulation, mais tout s’arrange et nous sommes neuf (André, Marie-Jeanne, Jérôme, Martine, Maurice, Doriane, Iris, Denis et moi-même) à partir au dessus de Finhaut dans quelques écharpes de brumes, restes de la pluie de la veille.

Un bon sentier à travers forêts de mélèzes et l’alpage de la Tenda nous emmène jusqu’à la Creusaz (sommet du télécabine des Marécottes).

Nous avons marché 2h, parcouru 5 km,  »grimpé » de 450 m à peine (mais il y avait beaucoup de descentes), nous ne sommes donc pas encore entré dans le vif du sujet. Restent 1000 m bien raides au dessus de nos têtes, il faut donc se recharger en énergie.

Après une montée  »dré dans l’pentu », slalomant entre les pare avalanches, nous attaquons les 500 derniers mètres via une succession de cheminées et vires que nos amis suisses ont amplement équipé de cordes, chaînes et autres échelles.

 

  

Il est 14h00 quand nous arrivons au sommet, bien étroit, après 5h30 de marche et grimpe. Les sourires suffisent à décrire la satisfaction d’y être parvenu après tous ces efforts.

Casse croûte rapide et nous attaquons la descente par l’arête W, qui contraste par son aspect débonnaire avec l’arête SE que nous avons emprunté à la montée.

Spectacle majestueux que le lac de Salanfe, cerné par les Dents du Midi au N et la Tour Sallière et son glacier noir au SO.

Petite pose photo au col d’Emaney,

avant de plonger dans le vallon éponyme (où certains, enfin, ont pu libérer les chevaux!) et retour par une piste jeepable à l’alpage de la Tenda. La boucle était bouclée avant le retour à Finhaut. 1650 m de dénivelé +, 20 km, certain(e) ne s’en sont pas relevé !!

Un grand merci à Maurice pour ses photos

 

Randonnée dans Le Sud Vercors

Le week-end du 25 au 26 mai 2019

Encadrant : Patrick Dupire

Chauffeur et assistant : Nicolas Cornu

 

 

 

Patrick Dupire, notre encadrant, nous embarque pour un week-end enchanteur dans le Sud Vercors, un massif montagneux des Préalpes, entre les départements de l’Isère et de la Drôme.
Sa nature géologique principalement calcaire offre un relief varié fait de falaises, de crêtes, et de gorges.
Ce beau séjour était sous le signe de la chance. Peu de personne y croyait à ce séjour à cause d’une météo incertaine accompagnée d’une pluie possible sur les sommets. Il n’en fut rien pour les onze personnes accompagnées par Patrick dans cette agréable marche ! Le temps qui somme toute était mitigé, nous a réservé une belle surprise. Nous avions eu un ciel bleu accompagné d’un vent froid avec un soleil qui se jouait de nous à se cacher derrière les nuages !

1^er jour:

Samedi 25 mai 2019 : 
Notre départ a lieu du parking de la MJC de Novel à 7h.
Nous prenons l’autoroute A51 en direction de Chambéry,en passant par le village de Chichilianne pour enfin terminer notre route sur le parking du hameau de La Richardière. 

Un lieu hautement symbolique, et commémoratif par son monument aux morts en hommage à la résistance face aux Allemands lors des combats du 22,23,24 juillet 1944, « aux Maquisards du Trièves qui combattirent et tombèrent au pas de L’Aiguille ».

Voici le visuel de ce haut lieu de la résistance et le chemin par où nous commençons l’ascension du pas de L’Aiguille.

   

 

Une ascension de 400 mètres de dénivelé nous amène au sommet du pas de l’Aiguille avec sa croix à 1632 m d’altitude.
Nous continuons notre périple pour atteindre les hauts plateaux arides du Sud Vercors. Nous observons, la grotte dite « pathétique » un haut lieu de la résistance. Le texte inscrit sur le monument aux morts nous informe de la tragédie dans cette grotte.
       Les plateaux du sud Vercors sont très variés : ils sont composés de petits lacs et de grandes plaines herbeuses.

Une vue du refuge non gardé de Chaumailloux à 1665 m d’altitude.Une forêt d’épineux entoure les plaines herbeuses ainsi que des jasses qui viennent agrémenter ce paysage de roches calcaires. Les jasses sont des espaces à l’image d’un entonnoir, où les bergers mettent leur troupeau pour les surveiller plus facilement face aux prédateurs.
     Le Vercors possède une belle biodiversité qu’il faut continuer de préserver.
Une multitude de fleurs venaient sublimer ces plateaux calcaires, tout au long de notre marche.
     Au cours de notre marche en direction du gîte où nous allons passer la nuit, nous avons fait la rencontre de nos chères amusantes amies les marmottes.Après avoir traversé les plateaux arides du Vercors, nous changeons radicalement de paysages.
Nous marchons dans un environnement de falaises abruptes et de pierriers.
Le massif du Vercors est composé de calcaires de faciès urgonien. Ce faciès correspond à un calcaire récifal construit dans un environnement tropical, ce qui correspond à l’existence d’une mer peu profonde en milieu tropical. Le faciès urgonien s’étend du barrémien à l’aptien, soit environ de -130 à -112 millions d’années. Cette sédimentation abondante de calcaire urgonien dans ce massif permet de reconstituer le paléoenvironnement de la zone au crétacé inférieur. Ce sont notamment les plissements alpins qui ont contribué à porter les calcaires urgoniens hors de l’eau, les offrant à l’affleurement du massif du Vercors.
Ce calcaire est caractérisé par une couleur très claire, souvent blanche. De part sa solidité et sa couleur blanche, cette roche peut être utilisée dans le bâtiment.Nous continuons à nous émerveiller au cours du chemin par les nombreux changements de paysages que la nature nous offre. Nous aboutissons à la fin de notre première journée de randonnée par la traversée d’une belle forêt verdoyante où le soleil accentue les contrasts de vert entre les feuillus et les résineux.
  Au cours de notre marche en direction du gîte où nous allons passer la nuit, nous avons fait la rencontre de nos chères amusantes amies les marmottes.Après avoir traversé les plateaux arides du Vercors, nous changeons radicalement de paysages.
Nous marchons dans un environnement de falaises abruptes et de pierriers.
Le massif du Vercors est composé de calcaires de faciès urgonien. Ce faciès correspond à un calcaire récifal construit dans un environnement tropical, ce qui correspond à l’existence d’une mer peu profonde en milieu tropical. Le faciès urgonien s’étend du barrémien à l’aptien, soit environ de -130 à -112 millions d’années. Cette sédimentation abondante de calcaire urgonien dans ce massif permet de reconstituer le paléoenvironnement de la zone au crétacé inférieur. Ce sont notamment les plissements alpins qui ont contribué à porter les calcaires urgoniens hors de l’eau, les offrant à l’affleurement du massif du Vercors.
Ce calcaire est caractérisé par une couleur très claire, souvent blanche. De part sa solidité et sa couleur blanche, cette roche peut être utilisée dans le bâtiment.Nous continuons à nous émerveiller au cours du chemin par les nombreux changements de paysages que la nature nous offre. Nous aboutissons à la fin de notre première journée de randonnée par la traversée d’une belle forêt verdoyante où le soleil accentue les contrastes de vert entre les feuillus et les résineux.L’extraordinaire physionomie de cet arbre nous montre la dureté mais aussi la beauté de ce que la nature est capable de façonner.Nous arrivons à destination de notre première journée de randonnée pédestre de 14 km. Nous voyons poindre au loin entouré par la forêt verdoyante, un toit. Nous nous reposons non loin de là avant d’aller en direction du bâtiment, nous observons le paysage, heureux que cette journée s’achève avec un beau temps qui nous sourit.
Nous arrivons dans un petit village perdu entre les montagnes abruptes du Vercors et sa forêt verdoyante à perte de vue. C’était comme si le temps n’avait plus d’emprise sur nous, comme si nous étions coupés du monde…Pour ceux qui souffrent des pieds, rien de tel que de les tremper dans l’eau froide pour que le gonflement et la douleur se calment tout de suite.
Pour les amateurs de bains, ce jacuzzi froid improvisé vous fera le plus grand bien. Le souci c’est pour les bulles, il faudra faire appel à vos talents d’argumentateur pour convaincre vos compagnons de randonnée aussi épuisés que vous, de frapper leurs mains sur l’eau pour vous faire suffisamment de remous et faire du bien dans l’eau froide à vos pieds meurtris.
Si vous voyez tous les visages autour de vous se renfrogner, et que vos compagnons se précipitent tous sur vous pour avoir une chance d’avoir une place dans la fontaine pour se tremper les pieds, abstenez-vous de leur demander. Vous sentirez plus la douleur de vous être fait marcher sur les pieds par vos amis dans la fontaine plutôt que de ressentir la fraîcheur agréable de l’eau froide sur vos orteils. Le but étant de tremper ses pieds et de se dire « c’est le pied, la journée est finie, quel soulagement, je revis !»Après cette séance de spa improvisé à la mode randonneur, nous arrivons à la réception du refuged’Archiane où nous allons dormir.

  

  Nous observons qu’à l’entrée de la réception  sous le préau en verre, est marqué à la craie    sur un tableau noir «  bienvenue à Patrick        « Dupré » et au CAF d’Annecy » On peut se    demander,si Patrick l’organisateur de notre      randonnée a voulu se faire intégrer                  complètement dans l’environnement du Vercors en changeant de nom ? Nous restons donc  dans le thème des plateaux arides du Vercors de par la maladresse amusante de la personne qui nous reçoit en changeant le nom de notre  guide !!!
Cette personne est un monsieur appelé Jean-Luc, un homme seul très aimable qui fait tout dans le refuge.
De notre côté, heureux de se reposer après cette longue journée, nous décidons d’aller boire un verre non loin du refuge dans un bar à l’ambiance particulière et cocasse. Ce bar possède un panneau de débit de boissons de licence I. Pour des habitués comme nous de bar licence IV ça nous a fait un choc !
De plus, nous sommes reçus dans ce bar par un homme ventripotent comme un flan accompagné d’une dizaine de ses chats de toutes les couleurs, curieux et câlins. Ils s’amusent à passer sous nos jambes et sous la table pour venir se faire caresser et se faire chouchouter. Pour couronner le tout, nous avons presque pris toutes les boissons du bar. Un nombre limité de Schweppe tonique nous obligeait à faire des compromis entre nous, et à décider qui prenait des pressions. Autant dire que ce n’était pas chose aisée, le barman se sentait sous pression et n’y comprenait plus grand chose à toutes nos demandes. Cependant, il montrait une grand courtoisie à notre égard dans ce bar perdu dans ce bel environnement «  what did you expect ?».
Même dans un endroit reculé comme celui-ci, nous pouvons avoir un semblant de bar à chat, avec un débit d’alcool plus que raisonnable. Comme quoi, il n’y a pas que dans les grandes villes que l’on trouve des bars à chats !!! Pour les randonneurs qui aiment les ambiances bucoliques, et un lieu atypique, c’est cet endroit qu’il faut voir !
Après, cette journée forte en émotions, nous dormons dans notre refuge au rythme des ronflements , embaumés par les odeurs des pieds.

2 ^ème jour :
Dimanche 26 mai 2019 
Départ du refuge d’Archiane autour de 8 h du matin pour une randonnée de 20 km. Nous démarrons avec 6-7 km de marche sur une route goudronnée entourée par une variation de paysages variés et magnifiques. Le temps est radieux et la température agréable.

Nous marchons pendant un long moment avant de retrouver les plateaux calcaires du Vercors. Nous passons par le magnifique vallon du Combau avec un temps mitigé et du vent à vous glacer le sang.
Nous arrivons à midi pour le déjeuner à la cabane de l’Essaure en passant par la bergerie du Combau à 1608 m d’altitude.
Nous continuons de marcher en passant par le vallon du Combau où nous retrouvons nos calcaires urgonien.Nous trouvons sur notre chemin lors de notre descente du vallon du Combau, le lieu où certains résistants sont enterrés.Enfin nous terminons notre journée riche en émotions par un panorama sur la vallée avec une vue splendide sur le Mont Aiguille.
Cette randonnée de deux jours dans les plateaux du Sud Vercors aura été magique. Elle nous aura permis de voir la beauté des paysages variés du Vercors, ainsi que sa faune et sa flore qu’il faut préserver. La nature ne cessera jamais de nous fasciner, de nous montrer que nous sommes une part importante de cet écosystème, et que nous devons le protéger pour que les générations futurs puissent voir comme nous toute la richesse et le charme de cette biodiversité.
Je remercie chacun pour sa bonne humeur, les bons moments de rires que nous avons partagés. Je remercie également Patrick Dupire l’organisateur qui nous a emmenés faire ce beau séjour dans le Sud Vercors, ainsi que Nicolas Cornu notre chauffeur.
     De la gauche vers la droite : Claire, Paula, Pauline, Iris, Guillaume, Pascale, Sylvie, Patrick,

Parties de bonne heure, nous arrivons pour midi à notre camping bord de mer.
Deux mobilhomes flambant neufs feront office de camp de base.
Posés les sacs ,les courses ,enfilées les chaussures, nous partons explorer le tour du Dramont et son chemin côtier.

 

 

 

 Tour du Dramont

Durée : 3h00 Difficulté : Facile Boucle

Distance : 6.39km

Dénivelé positif : 192m

 Petit port du Dramont
La première tentative de bain de mer s’arrête aux chevilles et finit dans la piscine à remous glou glouglou.
Pour la deuxième journée, nous partons découvrir le cœur de l’ Estérel.

Réserve Biologique de l’Estérel

Durée : 5h20 Difficulté : Moyenne Boucle

Distance : 14.81km

Dénivelé positif : 446m

 Que des belles fleurs !! Après quelques brasses dans la piscine et des glouglous, nous plongeons sur les transats pour profiter de ce ciel d’azur.
La troisième journée commence par un court voyage en train jusqu’à Trayas ,départ de la traversée jusqu’à Théoule.

Corniches de l’Estérel de la gare du Trayas à la gare de Théoule-sur-Mer

Durée : 5h15 Difficulté : Moyenne

Distance : 12.33km

Dénivelé positif : 730m

 Théoule et ses petites plages de sable. Les sirènes de notre groupe nagent dans cette mer fraîche comme des poissons dans l ‘eau.
Pour ma part , un temps fou pour rentrer et très vite pour ressortir !!
Retour en train jusqu’au Dramont 3 min du camping.

Souvenir de nos soirées :

Le spot du dernier jour

Pointe de l’Observatoire Barthelemy – Cap Roux et A/R grotte chapelle Ste Baume

Durée : 5h00 Difficulté : Moyenne

Distance : 12.86km Boucle

Dénivelé positif : 758m

Vue panoramique sur la mer

Montée à la grotte chapelle Sainte BaumeBagages pliés. Retour assuré !!

 

 

 

 

 

 

Ayant parcouru, il y a fort longtemps, las arêtes du Mont Chauffé, je souhaitais revenir sur ce sommet, petit par l’altitude mais d’un accès pas si aisé. Nous l’aborderons par son versant SSE, selon un itinéraire repéré dans le livre de Pierre Millon,  »Les Grands Sommets du Randonneur », Ed Glénat.

Nous sommes sept au départ du parking  »Le Sauvage » (ça s’annonce bien!) : Martine, Olga, Emmanuelle, Nelly, Philippe, Romain et moi-même. Le parcours démarre par une belle piste confortable et dans un paysage de toute beauté, idéale pour l’échauffement avant les difficultés à venir.

Effectivement, à partir du chalet de la Raille, c’est plutôt  »dré dans l’pentu », par une succession de couloirs empierrés et pentes herbeuses.

  Petite halte au Petit Chauffé pour reprendre des forces

                                      

avant d’aborder plusieurs ressauts rocheux qui méritent toute notre attention

 

Un passage au bord du couloir de Chevenne, qui nous montre ses dernières corniches, nous permet d’admirer la face S des Cornettes de Bise.

                                     

Beaucoup d’hésitation pour aborder la partie sommitale. Le topo que j’ai en main (Visorando®) nous propose des vires exposées avec deux ressauts dont le deuxième, délicat à la montée, poserait un sérieux problème à la descente.

                                   

Romain, parti en éclaireur, trouve un itinéraire plus sûr, via une succession de gradins et couloirs qui nous emmènent à un avant sommet (notre aire de pique nique) relié au sommet par une arête sur laquelle Martine et Emmanuelle sont impatientes de s’engager.

 

Vues superbes sur le nord du massif, le Léman, le Jura ainsi que sur les Alpes suisses et jusqu’au Mont Blanc.

 

La descente du ressaut final nécessite la pose de mains courantes à deux reprises pour sécuriser des pentes exposées

 

L’itinéraire se déroule ensuite sur des banquettes encailloutées assez inconfortables pour se terminer par le couloir de Ferraillon. Certains choisiront les bordures herbeuses, d’autres préfèreront la trace directe dans le pierrier, jusqu’à la piste de départ à 10 mn de la voiture.

                                    

Un grand merci à tous les participants, pour leur bonne humeur, leur pied sûr, avec un merci particulier à Romain pour son aide dans les passages délicats….et pour ses photos.

Au départ mauvaise pioche !!! La météo s annonçait mauvaise : pluie, vent.

Le départ matinal se fait sous la pluie, hélas !!

Mais, surprise ! surprise ! après Sisteron, le grand beau temps apparaît.

Notre première rando commence vers 12h30 au départ des Chauvets, village perdu dans l arriére pays du Verdon.

Tour du Pavillon

Durée : 5h10

Difficulté : Moyenne

Distance : 15.47 km

Dénivelé positif : 594 m

Point haut : 1612m

Vue sur le lac de Sainte croix

 

Tour de Breis

Durée : 5h40

Difficulté : Moyenne

Distance : 13.44 km

Dénivelé positif : 784 m

Point haut : 1269 m

Versant opposé de la Palud, journée ensoleillée

Au départ de Trigance

 

Sentier Blanc-Martel

Durée : 6h25

Difficulté : Difficile

Distance : 13.1km

Dénivelé positif : 1118m

Point haut : 897m

Départ du refuge à 8h00 avec une brume épaisse ….mais arrivée du soleil dans la matinée

 

 

Tour de Bauduen

Durée : 3h40

Difficulté : Moyenne

Distance : 10.1km

Dénivelé positif : 270m

Point haut : 701 m

 

 

Nous finissons notre séjour par la visite de Moustiers et retour vers Annecy

Arrivée 20h00

Heureuses !!!