Catégorie : Sorties randonnée montagne

Cette arche de pierre fait penser à un papillon, ne trouvez-vous pas? Eh bien, ce dimanche 20 septembre, c’est un véritable oiseau-papillon que nous avons eu la chance d’observer au Trou de la Mouche … une rencontre magique!

 

Il fallut d’abord monter par la combe de Paccaly, à la fraîche (5°C au parking des Confins!), le sentier cheminant au milieux de prairies blanchies par la rosée.

Après une heure quinze de montée, l’arrivée au soleil permit de se réchauffer!

Au sommet de la combe, à 2355m, surprise de découvrir la mer de nuages à nos pieds

Après avoir bien admiré le panorama sur le massif du Mont-Blanc, il restait à gravir le dernier raidillon conduisant au Trou de la Mouche

le « passage du père » est un peu aérien, il faut le reconnaître

A l’arrivée à l’arche de pierre, stalactites de glaces

et neige  au-dessus de 2300m sur les versants nord

nous rappelaient que c’est bientôt la fin de l’été!

Tandis que les nuages s’épaississaient sur la vallée l’Arve

nous nous sommes installés pour le pique-nique, sous l’arche de pierre et là, l’instant magique

l’observation du follet de l’à-pic : le tichodrome échelette, appelé aussi « oiseau-papillon ».

Après ce beau moment

Il restait à descendre, par la combe de Grand Crêt

en apprenant à bien poser ses pieds (n’est-ce pas Pierrick?)

Tandis que les nuages jouaient à cache-cache avec le soleil

pour finalement laisser la place à un soleil éclatant

Une belle journée pour une des toutes dernières randonnées de l’été, avec 1040m de dénivelée pour ce circuit montant par la combe de Paccaly jusqu’au Trou de la Mouche (2467m) et descendant par la combe de Grand Crêt…

(photos : Jean-Pierre Gallet, Martine Piétu, et Damien Combrisson du Parc National des Ecrins pour le tichodrome)

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce dimanche 6 septembre, dans le Beaufortain, un joli circuit agrémenté d’une montée au sommet sud d’Outray, ainsi qu’au lac Noir sous le Tête des Enclaves …

 

La montée au-dessus de Saint-Sauveur (commune de Hauteluce) jusqu’au parking du bois de la Thuliettaz, par une bonne route forestière, nous ayant permis d’apprécier la qualité des amortisseurs du nouveau minibus … certains se demandèrent si, au CAF d’Annecy, on ne grimpait pas jusqu’aux sommets en minibus …

Il fait un peu froid au départ (5°), la gelée blanche sur les myrtilliers rappelle à chacun qu’il est toujours bon d’avoir une paire de gants et un bonnet dans le sac … et la montée au pas d’Outray se fait d’un bon … pas!

Du pas d’Outray (2181m), on aperçoit le lac de Roselend et, au fond, la silhouette caractéristique de la Pierra Menta …

Et enfin, le soleil pour se réchauffer!

Après avoir rejoint le grand plateau herbeux au pied de la montagne d’Outray, et l’abri des trois moineaux, on grimpe au sommet sud en cheminant dans la face sud-est

le Mont Blanc joue à cache-cache avec les nuages …

puis on arrive sur l’arête

comme il paraît petit, l’abri des trois moineaux près duquel nous sommes passés!

enfin, on arrive au sommet sud d’Outray (2346m)

Après le sommet, on rejoint le col de Sallestet en restant vers 2200m et en suivant une ligne de petits lacs et de tourbières en direction du nord-est

Du col de Sallestet, un bon chemin traverse la pente sous les rochers des Enclaves et mène au lac Noir (2193m)…

 

parfait pour le pique-nique!

les eaux du lac Noir ont pour particularité de disparaître sous terre …

Du lac Noir, la descente s’effectue vers le nord sur un éperon dominant le lac de la Girotte, dont l’eau laiteuse provient en grande partie de la fonte du glacier de Tré-le-Tête et se déverse  après avoir emprunté une longue galerie souterraine depuis la prise d’eau située sous le glacier

le chemin passe près de quelques gouffres

puis plonge vers le Plan de la Mouille

et enfin le bois de la Thuliettaz, pour revenir au point de départ.

 

Un joli circuit de 14 km et 1050m de dénivelée, permettant de découvrir des paysages très variés, sur chacune des faces de la montagne d’Outray…

 

(photos : Kristel Henke et Martine Piétu; trace : Pierre Gacon)

 

 

 

 

Deux jours de randonnée les 4 et 5 juillet 2015 dans le désert de Platé …

 La montée, au départ de Flaine, dans le vallon de Balacha jusqu’au Col Pelouse, est l’occasion d’herboriser, sous la houlette de Pierre Schubetzer, toujours prêt à partager ses vastes connaissances…

En ce début juillet pas encore trop frappé par la canicule, la flore est riche et variée …

 

 

 La montée ayant été un peu rude sous le soleil de plomb, on apprécie de trouver, sur le chemin vers le col de Platé, un névé pour se rafraîchir!

Les éboulis sont colonisés par la linaire alpine

le tabouret à feuilles rondes

les silènes acaules qui savent profiter de la moindre fissure …

L’arrivée au col de Platé puis au sommet des Grandes Platières (2480m) réservent de magnifiques points de vue sur le massif du Mont Blanc

 

Forteresse minérale, le désert de Platé est né dans un océan (dit « océan alpin ») du début de l’ère secondaire au milieu du tertiaire, entre les plaques européenne et africaine. Cet océan s’est comblé de sédiments marins : calcaire riche en coquillages, oursins, coraux, stromatolites, algues, sables, etc …

Le téléscopage de la plaque africaine a fait gicler les sédiments par-dessus la plaque européenne, formant ainsi le désert de Platé

 

Au sud, sud-ouest du sommet des Grandes Platières, un circuit géologique (dont la numérotation des bornes nous a paru quelque peu obscure …) permet d’explorer les curiosités de la « dalle de la Matolle »,

Lapiés, dont plusieurs qualificatifs permettent de décrire les formes : lapiés de diaclases, lapiés à méandres, lapiés de parois, sans oublier les cuvettes, épines, nids-de-poule et autres gouffres ….

En descendant vers le col du Colonney, une couche gréseuse rousse porte un superbe réseau de cassures courbes; formées au sein de deltas, ces dalles de grès auraient, il y a bien longtemps, affleuré au-dessus de la surface de la mer et se seraient oxydées, prenant ainsi cette teinte brune, légèrement rougeâtre

On trouve ici de nombreuses dalles à fossiles où l’on s’amuse à repérer : les coraux solitaires, les nautiles, les oursins, les calcaires spiralés, les bivalves, les nérinées, les cérithes … fossiles indiquant que ces calcaires sont nés dans une mer chaude et peu profonde

 

 

En fin d’après-midi, nous arrivons aux chalets de Platé

qui se sont lovés dans un fond de combe dominé par quelques langues de calcaire

 

Juste au-dessus des Egratz, le rebord du plateau offre un point de vue unique sur le Mont Blanc et sur la vallée de l’Arve

Au refuge, on sait ce que signifie le mot « désert » … l’eau y est rare en ce début d’été chaud et peu pluvieux …

Le deuxième jour, après une nuit au refuge, nous remontons au col du Colonney, pour descendre ensuite sur Flaine

en passant par la combe de Monthieu, une dépression héritée des périodes glaciaires. Les fossiles des calcaires urgoniens de Monthieu (rudistes, nérinées, éponges corallines, coraux coloniaux , …) nous indiquent que Platé, il y a plus de 100 millions d’années, ressemblait aux Bahamas …

Au coeur de cet océan minéral particulièrement inhospitalier, la flore a développé des trésors d’intelligence pour créer des îlots de vie …

Les violettes à deux fleurs (qui sont jaunes!) sont caractéristiques des terrains calcaires

la hutchinsie des Alpes trouve ici refuge

Puis c’est le retour à Flaine, avec son architecture qui ne laisse personne indifférent …

Pour l’histoire de Flaine conçue dans les années 60 par Marcel Breuer, l’un des grands architectes américains du XXème siècle, voir les sites suivants :

http://cours.arts.free.fr/flaine.htm

et

http://www.caue74.fr/media/documents/referentiel-impression/flaine-architectures-d-une-station-balades-culturelles-en-haute-savoie.pdf

Un grand merci et bravo à Pierre de nous avoir accompagnés dans ce week-end malgré la pénible chaleur de début juillet, et de nous avoir fait profité de son érudition …

 

(photos : Marco Marchelli et Martine Piétu)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Lac Blanc, un archi classique ! Je l’ai déjà fait ! Bof !

Eh oui, qui n’a pas fait le Lac Blanc ? Pourtant quel plaisir de faire (re)découvrir ces paysages extraordinaires, à portée de notre main et reproduits à l’envi sur des milliers de cartes postales !

 Monique, Peggy et Nathalie ont donc répondu, avec le sourire, à ma proposition de rando,  »pimentée » sur une petite centaine de mètres par une succession d’échelles et de petites vires équipées.

 

Partis tôt pour éviter la chaleur, nous ne tardons pas à découvrir sa Majesté ainsi que ses vassaux

 

 

Les résidents du lieu nous regardent passer d’un air curieux. Que viennent faire ici ces étranges bipèdes, ont-ils l’air de dire ?

 

 

La photo de famille s’imposait avant d’attaquer ces fameuses échelles,

 

que mes charmantes compagnes gravissent avec le sourire

 

Puis nous arrivons aux incontournables (tout du moins pas sur le terrain) lacs de Chézery, qui nous réservent, comme à chaque venue en ces lieux, un paysage extraordinaire, s’étendant des Grandes Jorasses au Mont Blanc

 

 

Et, enfin nous arrivons au lac..euh..blanc ? Non, c’est bien lui, malgré sa mue colorée (tiens, les restes de l’ancien refuge ont disparu!),

 

dominé par l’Aiguille du Belvédère et l’Aiguille de la Tête Plate

 

 

Après une pause casse croûte bien méritée, à l’écart de la foule (!), nous reprenons le chemin du retour, direction le col des Montets

 

Tournant le dos au Mont Blanc, nous en profitons pour admirer cette autre extrémité du massif, avec l’Aiguille Verte flanquée de ses célébrissimes Drus

 

ainsi que les Aiguilles du Chardonnet et d’Argentière

 

Photos et texte de Jean-Claude

Avant de savourer ce « petit bonheur », franchir deux cols, grimper sur une pointe et descendre une combe verdoyante nous sont proposés.

Le Roc d’Enfer barre notre horizon à notre départ de Praz de Lys Sommand. Néanmoins, le Roc d’Enfer, autrefois appelé Mont Maudit, n’est pas au menu du jour.

 

 Nous serons plus modestes. Michel nous a montré sur la carte la Pointe de Chalune. La voici avec à gauche, le col de Vesinaz! Pour nous  l’entrée sera par le col de Chalune.

 

 Chacun interprète à sa façon le cairn sommital: côté Léman, côté Bornes.

  

 Ce belvédère nous offre un panorama saisissant sur les massifs hauts-savoyards et suisses.

 

 Retour au col de Chalune face au Roc d’Enfer. Les Dents du Midi se détachent au loin dans le ciel laiteux.

 

 Au col, les chauffeurs regagnent le parking par l’itinéraire de montée. Leurs passagers se dirigent vers le col de Foron avant la descente de sa grande combe.

 

 Pause au Chalet de Foron d’en haut pour apprécier encore le paysage.

   

 Un regard en arrière, vers la pointe de Chalune et les chalets de Foron.

   

 Au chalet de Foron d’en bas, encore un petit effort…

 

 pour accéder au….

 

 Apéritif en terrasse

 

avant les diots à la crême et pommes de terre au barbot, généreusement accompagnés de beignets.

  

 Nous sommes au lieu-dit Bonnavaz, commune de Taninges. Autrefois, une colonie de vacances occupait les lieux.

http://lesjoyeuxballadins.blogspot.fr/

La chapelle Notre-Dame du Vieux Chalet a été restaurée et réhabilitée. Les vitraux sont une création de Martine Hautin.

   

 Inaugurée en juin 2014, la stèle de la résistance dédiée aux 26 maquisards de Bonnavaz jouxte la chapelle. elle est l’oeuvre du sculpteur morzinois Robert Vernet.

 

Une belle journée conviviale inspirée par une rando raquettes au col de Foron au début du printemps. Merci Michel.

 

 

Ce mardi 9 juin 2015, Gilles proposait l’ascension du Grand Som par l’arête de la Suiffière… pas de vues plongeantes impressionnantes sur le couvent de la Grande Chartreuse, mais une atmosphère un peu fantasmagorique entourant les randonneurs

 Au départ de la Correrie (850m), à quelques km de Saint-Pierre de Chartreuse, la montée dans la forêt jusqu’au col du Frenay est l’occasion, pour Gilles, de montrer à Jérémy les ressources du GPS …

Il y a aussi de bons panneaux, comme, ici, au col où l’on rejoint l’itinéraire de la Coche…

Le pas de la Suiffière (1810m) requiert de l’attention …

 

Le massif de la Chartreuse, en ce mois de juin, est un vrai paradis pour les apprentis naturalistes !

 

 

 

La montée sur l’arête sud du Grand Som, par une succession de petits ressauts rocheux faciles à gravir, se fait dans le brouillard, c’est dommage!

Arrivée au sommet (2026m) …

La traversée continue au nord, sur l’arête, jusqu’au col de Bovinant (1645m) …

puis on descend en direction de l’habert de Bovinant …

La descente dans le vallon  permet de passer près de la chapelle Saint-Bruno, édifiée sur un rocher à proximité du site originel de la première Chartreuse, emportée en 1132 par un éboulement de pierres, augmenté d’une avalanche. Pour l’histoire du site, cliquer sur le lien …

 puis, on passe devant le couvent de la Grande Chartreuse

 

Tiens, on a failli voir le sommet … mais, non!

Au final, un beau circuit de 14 km et 1200m de dénivelée, avec une température idéale pour marcher … on reviendra une autre fois pour le soleil et la vue!

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes 22 à nous engager sur cet itinéraire dont l’intitulé « les Chalets de Turres » suscite une certaine curiosité. Néanmoins, nous sommes conscients que Michel aura trouvé, une fois encore, un circuit original.

 

  

Nous partons de Cornat (Saint-Offenge-Dessus). nous empruntons le sentier forestier via les Daudes jusqu’à l’alpage inférieur des Turres. Nous sommes sous la falaise de la Montagne de Bange (versant ouest) à proximité du chalet des Turres (1121 m) inscrit au patrimoine culturel de la Région Rhône-Alpes http://patrimoine.rhonealpes.fr/dossier/chalet-des-turres/2fa2e20e-4147-4c19-bf8b-1f106b9583d2 .

 

 

Des chalets Mermet, nous ne voyons que le toit. Nous rejoignons le GR du Tour des Bauges.

 

 

 

 Les cardamines blanches et mauves, les anémones et orchis sureau attirent les regards.

 

 

 

Les populages (des marais) annoncent la zone humide du ruisseau des Otalets où nous observons les insectes aquatiques (larves de phrygane?)

 

 

 

Nous remontons le vallon des Otalets.

 

 

Géraniums,gesses et oxalis jalonnent le sentier qui nous conduit à La Plate.

 

 

 

 Nous colonisons la terrasse du refuge pour le pique-nique agrémenté de Coteau du Layon et de Rosé de Provence.

 

 

 

Nous suivons à nouveau le GR vers la Cula et l’alpage supérieur des chalets de Turres (1350 m commune d’Arith) avec le Revard et au loin la Dent du Chat.

 

 

 

Nous ne visitons pas les deux bâtisses mais nous profitons du panorama et des fleurs.

 

 

 

 

  

Nous descendons vers le Col de la Cochette. Le temps nuageux ne nous incite pas à monter à la table d’orientation et c’est par un sentier abrupt en forêt que nous regagnons les voitures.

 

 

Autour de cette céphalanthère blanche, les muguets permettent quelques jolis petits bouquets.

 

 

Michel partage sa grande maîtrise de la cartographie en toute simplicité et il n’hésite pas à déléguer la conduite du groupe mais il reste vigilant!

 

 

 

 

 

 

7 inscrits, 3 absents au départ, prévu le minibus, ramené le minibus, repris la voiture…, nous ne sommes pas partis bonne heure, sans compter le troupeau de vaches en montant au col de Plan Bois.

 

Qu’importe, nos 4 rescapés ont le sourire.

 

Pourtant, il fallait une bonne dose d’optimisme pour affronter cette météo. Les photos ci-dessous suffisent à décrire l’ambiance, et on ne voit pas la bise (estimation 50 / 60 km/h en descendant du plan du Tour)

 

 

 

Ah tiens, un coin de ciel bleu !

 

 

 

Cette rando nous a cependant permis de découvrir de nouvelles espèces de perce-neige, entre autres l’orchis et la gentiane !

 

 

 

En conclusion et bien que le Charvin n’ait pas daigné montré son sommet, tout le monde était très heureux d’avoir fait ce joli tour, dans des paysages magnifiques aux couleurs inhabituelles.

 

 

Photos et texte de Jean-Claude

 

La météo de ce we du 1^er mai s’annonçait vraiment mauvaise. La neige était remontée au moins 200 m au dessus du refuge. Tout bien considéré, Martine prend la sage décision d’annuler le départ pour 3 jours aux Aiguilles d’Arves.

Mais un petit créneau de beau s’annonce samedi matin. Il ne faut pas le laisser passer !

Martine nous propose une randonnée à pied insolite, tout proche d’Annecy : la traversée du Roc des Arces.

 

Aucun d’entre nous ne connaît et pourtant ce petit sommet sauvage est situé au beau milieu de la station de ski du Grand Bornand.

 

L’enthousiasme est général. Nous sommes même plus nombreux au RV que prévu initialement !

 

Après le déluge de la veille, la montée en voiture au point de départ de notre randonnée est inquiétante : des glissements de terrains ont fait des dégâts près du Grand Bornand, les ruisseaux, nombreux dans ce secteur qui fait partie de la klippe des Annes, débordent, charriant pierres et terre sur la petite route qui monte aux Croix. Arrivera-t-on jusqu’en haut ? Qu’en sera-t-il de la descente en fin de journée ?

 

Départ sous la couche de nuage, nous ne voyons même pas notre objectif qui n’est situé que 400 m de dénivelé au dessus du départ.

Il fallait y croire !

 

 

 

La chance est avec nous, le ciel bleu arrive.

 

Et le sommet est en vue !

 

Martine et Jacques se doutaient bien que nous trouverions de la neige dans le couloir qui mène au sommet.

Jacques nous fait des marches tip-top !

 

Au sommet de la pointe-est, Janine heureuse de se retrouver sur du rocher !

 

L’aventure continue sur une arête facile

 

 offrant des points de vue magnifiques.

 

La Croix, où arrive … et où s’arrête le sentier que nous prenons pour descendre.

 

Ça sent le casse-croûte !

 

Nous y voilà ! Buffet canadien et barbecue au soleil !

Mention spéciale pour Marco qui nous a régalés de nombreuses spécialités italiennes faites maison.

 

MERCI à Martine et à Jacques pour ce bon moment passé ensemble !

La floraison printanière sur le Vuache est remarquable, nous avons pu le constater ce samedi 28 mars 2015 …

 

 

Erythrones Dent de Chien, la fleur emblématique du Vuache

 

Nivéoles de printemps

 

Jonquilles à profusion

 

Corydales

 

Tussilages (plante connue pour posséder des vertus médicinales- le tussilage chasse la toux)

 

Scilles à deux feuilles

 

Daphné à feuilles de laurier (plante très toxique)

 

Héllébore

 

Des ifs sont présents dans la forêt, ils se reconnaissent à leur tronc brun rougeâtre, dont l’écorce assez fine se détache en fines écailles, ainsi qu’à leurs feuilles constituées d’aiguilles souples, plates, de couleur vert foncé dessus et vert plus clair dessous, ainsi qu’à leur silhouette très sombre …

 

D’autres curiosités attendent le randonneur dans ce secteur, ainsi ce dispositif d’agrainage pour les sangliers

 

Depuis l’église de Savigny, on aperçoit deux grottes situées sur le flanc est du Vuache, au-dessus du hameau de Cortagy; elles ont accueilli des ours des cavernes, dont les ossements reposent au museum d’histoire naturelle de Genève, puis abrité des populations du néolithique. Les abords de ces vieux repaires d’ours sont accessibles par un sentier, mais, attention, un passage de désescalade nécessite quelques précautions

 

 

A noter : dans le cadre de son programme 2015 de découverte des ENS (Espaces Naturels Sensibles) de Haute-Savoie, le Conseil Général en partenariat avec le SIPCV (Syndicat Intercommunal de Protection et de Conservation du Vuache) organise une sortie découverte du massif du Vuache, le dimanche 24 mai 2015 (Pentecôte), avec un naturaliste et un ornithologue.

 

(photos : Mireille Demeure, Nadine Béruard, Martine Piétu)