Catégorie : Sorties randonnée montagne

Le Grand Roc, au sud-est des Bauges, sentinelle dominant la vallée de l’Isère, c’était la destination choisie jeudi 9 juin 2016, en remplacement du Petit Bargy compliqué d’accès à cause de travaux sur la route du col de la Colombière …

 

Harry, c’est ce gentil petit cocker qui, s’offrant une journée buissonnière, nous a accompagnés pendant toute la randonnée

Les narcisses, ils abondaient en champs magnifiques sur la crête du mont d’Orisan et sur le flanc est de cette montagne

Quant à l’itinéraire : le départ se trouve à 800 m d’altitude, sous le col de Tamié (3ème épingle dans la descente après le col, quand on vient de faverges). Après une montée rude et assez boueuse dans la forêt sur le versant est du col du Haut du Four, on arrive à ce col (1518 m) …

on continue plein sud vers le col de la Charmette, où on quitte le sentier pour continuer sur l’arête de Mont d’Orisan …

le sentier de crêtes, non balisé, est bien marqué et évident …

on domine la vallée de l’Isère …

soleil et nuages jouant à cache-cache …

tout au long de cette longue traversée panoramique, nous admirons une flore très variée …

narcisses :

asphodèles :

tulipes :

de la crête, on aperçoit les chalets d’Orisan par où nous passerons au retour …

Harry ne nous quitte pas d’une semelle et … se retrouve tout naturellement au sommet avec nous!

 la pause pique-nique est naturellement l’occasion de travailler la cartographie …

à la descente du col du Haut du Four, nous retrouvons bien sûr le chemin très boueux mais dans un bois joliment éclairé par le soleil revenu …

une belle randonnée de 12,5 km et 1160 m de dénivelé, et une belle journée dont nous garderons des souvenirs parfumés pendant encore quelques jours …!

(photos : Claudette Combes et martine Piétu)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Martine étant très légèrement entêtée, elle remet au programme ce jeudi 26 mai le circuit du Crêt de Chalam, qu’elle n’avait pu faire le 12 (voir épisode précédent).

Mais voilà, happée par des impératifs familiaux, elle est obligée à nouveau de déclarer forfait !

 

 

Le circuit qu’elle nous a concocté démarre par une promenade le long de la Valserine, que nous franchissons après 1,5 km par une splendide passerelle rebâtie en 2003, à l’initiative de l’Amicale des sentiers chézerands, pour remplacer celle détruite par une crue en 1910

 

Nous découvrons surl’autre rive les ruine du moulin Thomas, dont on peut voir encore l’essieu de la roue à aubes

 

Petite grimpette pour arriver au hameau de Noire Combe (778 m, nous respirons encore normalement!)

 

 

suivie d’une traversée champêtre dominant la vallée encaissée de la Valserine

Nous progressons lentement mais sûrement sur un bon chemin en sous-bois

 

pour parvenir à l’ancien moulin de Magras, avec sa roue encore en place

 

Encore une petite montée et nous parvenons à la borne au Lion (classée monument historique), qui délimitait les territoires des royaumes de France, d’Espagne (car la Franche-Comté appartenait alors à la couronne espagnole) et du duché de Savoie.

C’est également un haut lieu de la Résistance, où 3000 combattants des maquis du Haut-Jura et de l’Ain y ont pris leurs quartiers en 1943 et 1944.

Nous apercevons enfin le but de notre rando, dont vous ne verrez pas la photo traditionnelle au sommet, mon appareil ayant décidé de me jouer un mauvais tour

Au total, un circuit de 18 km pour un dénivelé positif de 1000 m

Pour plus d’information, entre autre : http://www.marche-passion.fr/article-le-cret-de-chalam-par-la-borne-au-lion-82168956.html

Merci Martine de nous avoir légué cette belle rando, pourquoi ne pas y retourner à l’automne ?

Photos : Jean-Claude

Trace GPS : Raymond

 

 

 

 

 

Etant donné la météo sur le Jura ce jeudi 12 mai, inutile d’aller faire 200 km pour rentrer blets.

Martine nous a donc sorti son plan B : la traversée du Mont Veyrier par les crêtes.

 

Au passage, pas mal de défections (compréhensibles). De 10 inscrits, nous nous sommes retrouvés à 4 au point de départ (rallié en mode doux svp : bus pour certains, vélo pour d’autre !), dont Cyril Brosset, journaliste à Que Choisir, qui effectue une enquête sur l’offre de randonnée.

 

Montée dans des brumes automnales, qui se déchirent cependant en arrivant au col des Sauts.

Sebastien, en direct avec le maître de la météo, nous tient au courant en quasi direct live de l’évolution de la situation, mais toujours pas de pluie sur notre chemin.

Nous passons le mont Veyrier (1291 m !) marqué d’un cairn qu’on croirait élaboré à Bruges.

Pour arriver à la plateforme de l’ex-téléphérique, où Martine certifie à Cyril que de là, on voit le Mont Blanc, la preuve, c’est marqué sur la table d’orientation.

Côté ouest, le splendide point de vue sur les sommets des Bauges, qu’elle lui demandera d’imaginer !

Descente glissante sur le col des contrebandiers (que nous laisserons sur notre gauche pour plonger sous le chapeau de Napoléon) et là, oh ! miracle ! Un rayon de soleil.

Le temps de fixer cet instant sur la pellicule et avant de risquer des brûlures au 3ème degré, reprise de la descente

que nous effectuons dans un sous-bois aux couleurs splendides, écartelées entre printemps et automne.

                                                   

Entre-temps, nous avons pu admirer ces bourgeons de feuilles naissantes et quelques orchis (?) sur le bord du chemin.

Monsieur météo nous annonçant encore un répit pour la pluie, nous décidons de nous arrêter pour un petit casse-croûte devant un paysage que beaucoup nous envient.

3 gouttes sont tombées, perturbant quelque peu notre festin, mais elles ont justifié de sortir le parapluie….que nous avons refermé au bout de dix minutes.

 

Merci Martine pour cette rando, qui n’était pas si évidente à mettre sur pied.

Finies les randos hivernales ? Pas tout à fait..

Gilles a décidé de nous emmener au col d’Orgeval, orientation plein sud. Mais voilà, la météo de ces derniers jours a changé un peu la donne.

 

Arrivés en vue des chalets d’Orgeval, nous sommes en immersion blanche

Mais nous profitons cependant d’un petit carré de verdure pour reprendre des forces avant l’assaut final !

Cela nous laisse le temps également d’admirer les sommets dominants, avec les contreforts de l’Arcalod à droite, dont nous ne verrons pas la cime.

C’est reparti avec énergie

en tournant le dos au vaste vallon d’Orgeval ainsi qu’aux monts d’Armenaz et Pecloz, dissimulés eux aussi dans les nuages.

Enfin le Graal, je veux dire le col d’Orgeval,

d’où nous pouvons contempler le vallon de St Ruph et la pointe de Vela,mais également l’inquiétante glissade de plaque qui a modelé d’étranges entrées de cavernes.

 

Le vent au col étant particulièrement inhospitalier, retour aux chalets pour le casse-croute de rigueur

et cap sur la vallée avant la pluie (qui nous atteindra en montant dans les voitures. Chapeau Gilles pour le timing!!)

Au revoir Orgeval enneigé et retour au sec

 

ce qui permet à Séverine de faire sa moisson de photos de fleurs

 

Au cours de cette rando, nous avons croisé un garde du parc qui comptait les naissances chez les mouflons, quelques marmottes que nous avons dérangées et un randonneur solitaire que nous avons fortement dissuadé de franchir le col, espérons qu’il nous a entendus.

Merci à Gilles pour cette belle rando en ouverture de saison

 

Photos de Séverine (dont la trace GPS), Jean-Louis et Jean-Claude

 

 

 

 

 

 

 

 

on éradique les bouquetins dans le massif du Bargy mais pas les chamois. 

J’en ai vu un bon nombre ce jeudi crapahuter dans les raides pentes rocheuses qui conduisent au roc de Charmieux.

Tous ferrés sur les pattes avant, filmés incognito par un photographe animalier (véridique).

En bon meneur de troupeau, le berger n’a pas manqué la récompense au sommet.

 

 

Si vous reconnaissez ces paysages, vous pourrez, comme nous, passer une demi-journée pas bien loin, pas bien haut mais fort agréablement.
Et si vous êtes grimpeurs, profitez-en au retour pour escalader la falaise au-dessus du parking.
Un bon plan pour occuper la journée.

Une journée d’enchantement pour ce « petit » groupe de randonneurs le dimanche 8 novembre 2015 à la Croix du Nivolet …

 

Du parking de la Doria (hameau des Favres sur la commune des Déserts, quelques km après le col de Plainpalais en descendant vers Chambéry), une courte montée conduit au col de la Doriaz, puis, de manière assez peu commune, la randonnée continue sur une descente dans les bois jusqu’au torrent de la Doriaz (930m)

Juste avant la passerelle, un petit sentier (marque jaune peu visible) part à droite, sur la rive gauche du torrent, en direction du Trou de la Doriaz.

En grimpant, on aperçoit le trou du « petit pschu », exurgence de la Doriaz …

En arrivant près de la cascade, on trouve des cables …

Au cas où notre président viendrait à lire cet article, je tiens à préciser que nous avons respecté les cinq commandements de l’encadrant en matière de sécurité, notamment celui de « l’encadrement en nombre suffisant » puisque nous étions quatre initiateurs 🙂 … ce qui a permis de franchir en sécurité le passage moussu et escarpé derrière la cascade …

Derrière le rideau d’eau de la cascade, on aperçoit le Mont Granier en Chartreuse …

Tant de beauté invite à la poésie … merci à Jean-Louis pour le haïku composé pour l’occasion :

Eau blanche sur verte mousse

Dans les échelles, nul ne dit « pouce »

Doriaz- Nivolet.

Quelques câbles aident à la progression après le passage de la cascade …

Après une petite descente, on rejoint le sentier de la via ferrata Jules Carret …

En remontant sur ce chemin, on commence à s’approcher d’une drôle de maison

On arrive à « la grotte à Carret », qui est le point de départ de la via ferrata …Quels lieux étranges!

C’est à partir de 1886 que Jules Carret (1844-1912), médecin, journaliste, libre penseur, député de la Savoie et, surtout, passionné de sciences commence des fouilles qui vont durer sept ans …

Cette maison austère destinée également à exposer les objets découverts ne fut pas un paradis pour cet ermite , elle demeurait extrêmement humide sauf en été où elle se transformait en véritable fournaise…

Dans ses fouilles, Jules Carret met à jour divers ossements et objets datant de la préhistoire et notamment un poignard de silex (expose au Musée Savoisien de Chambéry) et des ciseaux à douille …

En 1887, il découvre un squelette humain reposant dans une fosse sur un lit de charbon à 56 mètres de l’ouverture de la grotte

Ce squelette dit de « Cro-Magnon » remonterait à environ moins 2000 avant Jésus-Christ.

Cependant, J.Carret espère trouver des restes bien plus anciens et c’est avec déconvenue qu’il écrit « mais il n’existe pas un dieu des fouilleurs de grotte … »

Il abandonne ses fouilles par découragement et aussi manque d’argent … la drôle de maison dans la falaise ne devint jamais le musée dont ce personnage un peu fou avait rêvé …

Après la visite de ces lieux insolites, nous redescendons et reprenons le chemin à flanc nous menant au hameau abandonné du Nivolet (1040m) … en traversant vite  le pierrier se trouvant sous l’énorme éboulement du Rocher de Charvetan, survenu en 2003 …

Après le hameau du Nivolet, un beau chemin empierré par les anciens monte à l’alpage des Grands Prés … malheureusement progressivement envahi par la végétation …

On commence à très bien voir la gigantesque croix métallique, haute de 21,5 mètres et pesant 70 tonnes située à la pointe sud du Mont du Nivolet … qui ne l’a pas vue depuis le train ou l’autoroute en passant près de Chambéry?

Un passage très bien équipé (mains courantes, câbles, marches et barreaux de fer en font une sorte de « mini via ferrata ») appelé « Pas de l’échelle » permet de franchir une faille dans la falaise et d’arriver au sommet …

Au sommet, on a, bien sûr, un très beau point de vue sur le Lac du Bourget …

Pour le pique-nique, nous ne sommes pas seuls, loin de là mais … reconnaissons que notre groupe de vingt est un peu envahissant!!

Merci beaucoup à Alain Louis pour l’idée de cette magnifique randonnée (environ 700 mètres de dénivelé et 8 km parcourus) et merci à tous les contributeurs pour les photos!

 

 

 Un des quatorze 2000 des Bauges était proposé le jeudi 8 octobre 2015 : la Pointe de Chaurionde par son versant est au-dessus de l’abbaye de Tamié …

 

Dès le départ, de nombreuses traces d’animaux à identifier sur la boue du chemin…

Tout au long de la montée, de belles lumières dans la forêt sur la croupe rive droite de Combe Noire …

Une petite halte à l’alpage de Drison (1649m) …

Du col de Drison, un petit aller et retour jusqu’au Parc du Mouton … ne permettant pas d’augmenter la collection des 2000 puisque son altitude est modestement de 1859m !

Du Parc du Mouton, vue plongeante sur les chalets de Drison …

Puis, c’est la montée sur l’arête sud-est de la Pointe de Chaurionde …

Arrivée au sommet … brouillard … lumière …

Au sommet (2173m), au-dessus de la mer de nuages …

Techniques d’orientation apprises dans les stages avec Raymond ?

Le soleil et le brouillard forment une ambiance propice à l’apparition de phénomènes lumineux, comme le spectre de Brocken …

Dos au soleil, l’ombre de chacun, projetée sur la nappe de brouillard, est entourée d’un cercle irisé comme un arc en ciel … et pas de jaloux, chacun peut voir sa propre auréole !!

La descente sur le même chemin jusqu’aux chalets de Drison, puis sur la rive gauche du ruisseau du Bar, en passant sous le chalet du Plan du Tour, permet de profiter d’une véritable symphonie d’automne …

Au total, 1100 m de dénivelée (1200 m en comptant l’aller et retour au Parc du Mouton) pour cette randonnée dont voici la trace :

(Photos : Nadine Béruard et Martine Piétu; trace : Raymond Béruard)

 

 

Nous étions nombreux ce dimanche 18 octobre pour partager cette journée d’automne un peu « grisouille » mais tellement colorée !

L’ambiance dans le groupe s’est vite harmonisée au couleurs environnantes : chaleureuse et gaie !

Un grand merci à tous !

 

 

 

Au départ de Mont-Bogon, au dessus de Vesonne, nous avons vite pris conscience que nous n’étions pas tout seuls : les chasseurs et leurs chiens étaient bien sur le terrain … un dimanche …

Mais comme certains d’entre nous étaient vêtus de couleurs vives et que les conversations allaient bon train , il y avait sans doute peu de chance pour que l’on nous prenne pour des chamois !

 

Peu de vue dans la forêt mais à l’approche du col de la Forclaz, l’ambiance change … et les « oh ! » et les « ah !  » fusent.

 

 

Nous avons fait un petit rab pour aller pique-niquer là où la vue était la plus belle. Cerise sur le gâteau, de nouvelles tables avaient été installées et les parapentistes étaient au RV pour nous offrir le spectacle (et les émotions, car on ne peut pas dire que les conditions étaient au RV pour eux).

 

 

Fin de la descente. Les fonds de pantalons ne sont plus très propres, mais nous avons bien ri !

 

Merci aux photographes !

Malgré un temps un peu maussade tôt le matin en ce dimanche 11 octobre, nous avons été bien récompensés de nos efforts ! Grand soleil, chamois et couleurs d’automne flamboyantes !

 

 

 

 

Départ pas si matinal; il ne fait pas chaud mais nous sommes ravis d’être passés au dessus du plafond nuageux ! La journée s’annonce belle !

 

 

 

Le soleil n’éclaire pas encore la combe. Seules la falaise et les pentes à notre gauche en profitent … et les chamoix aussi, qui descendent petit à petit vers nous en devançant à peine le soleil !

Adroits dans les pentes raides, certains font cependant des « roulés-boulés » dans les rochers !

 

Après quelques heures de montée à la fraîche, nous atteignons le haut des remontées mécaniques de l’Aiguille et, à l’unanimité, décidons de pousser jusqu’au sommet de l’Aiguille du Calvaire.

 

 

Il aurait été dommage, tout de même, de se priver d’un tel panorama !

 

 

A la descente, le soleil éclaire enfin la combe et les couleurs d’automne rayonnent ! Que du bonheur !

 

Le col du Grand Fond et la Brèche de Parozan étaient au programme du jeudi 1er octobre. Dans ce secteur du Beaufortain, à la géologie complexe, nous avons pu vérifier que l’examen d’un simple cairn peut se transformer en véritable cours de géologie, ceci grâce à … Pierre Schubetzer, bien sûr!

 

Dès le départ du Cormet de Roselend (1967m), le Mont Blanc s’inscrivait dans le paysage …

La bise soufflait fort et il fallut attendre d’être au soleil pour faire un premier arrêt et écouter les premières explications sur la géologie de ce secteur …

Du col du Grand Fond (2671m), vers le sud, on domine le lac et le refuge de Presset, ainsi que  la Pierra Menta, sommet emblématique du Beaufortain

Mais il fait froid et le groupe de « cafistes dans le vent » ne s’éternise pas au col …

La traversée sur la sente à flanc en direction de la brèche de Parozan(2663m) est également bien ventée!

De la brèche, on aperçoit le lac de Roselend

mais le froid n’incite pas trop à la contemplation, ni … à la lecture de paysage !

et on préfère redescendre tout de suite!

pour retrouver des conditions plus clémentes.

 

Le Mont Blanc,omniprésent dans le paysage,

agrémente la descente qui se fait d’abord sur le même sentier qu’à la montée

puis sur une sorte d’épine dorsale au milieu de la combe, où on peut observer d’étonnantes formations de gypse, en forme d’entonnoirs aux parois très raides, appelés « fontis ».

 

Un froid vif, certes, mais une très belle randonnée de 700m de dénivelée et 14 km de long, avec une vue remarquable sur la partie italienne du massif du Mont Blanc …

(photos : Séverine Borunel et Martine Piétu)