Catégorie : Sorties randonnée montagne

Objectif de la randonnée de ce jour d’automne, peu engageant : le col de la Cochette, au-dessus de  Duingt.

Et il y avait, malgré la météo, des amateurs…

Heureusement, l’agglo a tout prévu pour la réparation des vélos, ce que je n’avais pas forcément envisagé, il faudra le rajouter au 3*3…

Il faut aussi préciser, qu’à plus de 12 ans, il n’y a pas d’obligation de port du casque…mais de la cagette sur le porte-bagage, pour transporter le sac à dos… Toutes les idées sont bonnes à prendre, le risque de se faire voler la cagette au parking à vélo sur la piste cyclable étant minime.

Finalement, les 950 mètres de dénivelé ont été réalisés, après 11 kms de vélo aller. Au sommet, près du pas de la cheville, il faisait cependant frisquet, Pique-nique rapide donc…Cela n’a pas empêché la radio d’être toujours branchée. 

Les couleurs de l’automne demeurent intéressantes pour les photos !

Et le lac reste toujours majestueux, avec un point de vue particulier, depuis le sommet de la montagne d’Entrevernes. 

La radio ayant retrouvé ses clés de cadenas, le retour se fit sans encombres.

Photos : Claudette, Chantal R., Chantal A.

 

 

 

 

 

 

 

Belle découverte ce samedi 17 juin, initiée par Patrick Dupire et 8 participants – Marie, Brigitte,
Dominique, Jérôme, Serge, Hamid, Pascal, Claudette – à la Pointe de Sales 2497m au départ de Lignon, tout proche de la cascade du Rouget. Dénivelé 1332m et 18 kms.

Nous remontons le vallon de Sales, tout en profitant de magnifiques cascades avec un débit
impressionnant, d’une nature verdoyante, jusqu’à la Chapelle puis les chalets de Sales.

 

Nous remontons les alpages au dessus des chalets, où nous apercevons des petites marmottes qui nous offre un joli spectacle.
Nous cherchons notre chemin tout en cheminant dans les névés et les lapiaz…

 

…pour atteindre le sommet qui nous récompense d’un magnifique panorama sur le Haut Giffre, Mont Buet, Massif du Mont Blanc, les Aiguilles rouges, massif du Platé…Splendide randonnée qui nous en a mis plein les yeux !

Merci Patrick !

Il y a des jours de blues pour l’encadrant : démarrage sous la pluie, questionnement sur la pertinence de proposer une ‘sortie flore’ en ce mois de mai souvent pluvieux, froid, voire glacial … mais qu’est-ce que nous faisons ici ???

 

 

Pourtant cette sortie du jeudi 25 mai au Grand Roc dans les Bauges nous a révélé de belles surprises, tant au niveau météo que flore …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le départ du parking ‘sous le col’ de Tamié, deux heures de purgatoire sous la pluie, avec heureusement un bon couvert forestier ayant permis de ne pas arriver complètement trempés au col du Haut du Four, et de faire quelques premières observations : populage des marais, oxalis petite oseille, ail des ours et la cardamines à 5 (fleurs bleues) ou 7 folioles (fleurs blanches)…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Au col du Haut du Four, fin de la pluie, ciel bleu, soleil, ouf !

la randonnée se poursuit avec de belles éclaircies jusqu’à l’arête entre mont d’Orisan et Grand Roc

on herborise au passage

jusqu’au sommet

pique nique fleuri aux chalets d’orisan

les narcisses sont les plus photographiés

mais nous aurons, finalement, pu observer beaucoup d’autres fleurs, dont :

le céraiste alpin et l’orchis élévé

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la tulipe sauvage et l’orchis sureau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

   

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la pensée des alpes

et bien sûr, le roi du grand roc :

photos : Mireille, Marie-Christine, Martine

Le CAF Albertville organise un trek à la Réunion du 12 au 30 novembre 2022.

Tous les détails ici : https://caf-albertville.fr/sortie/ile-de-la-reunion-2022-reste-1-1665.html?commission=treks-expe

IL RESTE UNE PLACE

Intéressé(e) ? Contacter Nadir HAMMOUCHE / 06 60 04 46 52 / nadir.ha73@gmail.com

Le programme Randonnée Montagne concocté par vos encadrants préférés est disponible sur le site collectives. Vous voulez en savoir plus ? Inscrivez-vous à la soirée de présentation de l’activité en cliquant sur l’affiche.

22 et 23 Mai, 2 superbes journées dans le Vercors sous le soleil mais avec encore beaucoup de neige.

 

 

 

 

Nous étions 9 emmenés avec Patrick Dupire comme encadrant avec au programme ascension du Peyre Rouge via le Pas de l’Aiguille où nous attendaient, regroupés plusieurs dizaines de bouquetins, pas farouches du tout.

Le lendemain était consacré à la montée au Grand Veymont, le plus haut sommet du Vercors par le Pas des Bachassons ; corniches impressionnantes et plus de 1400 Mètres de dénivelé.

Là encore, bouquetins, chamois et marmottes nous ont accompagnés, avec toujours en toile de fond, l’esthétique et photogénique Mont Aiguille.

Photos Isabelle Picard

Ravis de l’opportunité, enfin une fenêtre de beau temps, c’est plein d’enthousiasme que, ce jeudi 20 mai, nous prenons le car de la ligne 62, 8h25, à la gare routière d’Annecy. Nous sommes cinq, l’une est arrivée en bus Sibra à la gare, deux ont pu venir à pieds, une en vélo, le dernier a fait l’approche en voiture, mais il arrive de Duingt il a des circonstances atténuantes !

 

Environ 45 minutes plus tard, nous sommes à pied d’oeuvre à La Vacherie et après une rapide visite à la chapelle de la Bossonnaz

nous entrons dans le vif du sujet et montons en direction de La Combe à Banon.

D’ici nous allons découvrir la grotte de Barmafi avec « ses hublots » qui laissent entrer la lumière

et dans le secteur de La Frasse,

nous nous dirigeons vers le pont des Sarrasins, ouvrage naturel spectaculaire ; le chemin n’est pas très fréquenté mais bien balisé.

A l’approche des Granges de Lachat nous sortons de la forêt en appréciant quelques bons rayons de soleil.

Ces granges, bien restaurées, servaient à stocker le fourrage récolté sur place. Grâce à la flore très variée, le fourrage obtenu était d’une grande richesse. Il était redescendu l’hiver dans la vallée pour nourrir les animaux, sur une piste tracée lorsque la neige était suffisamment abondante.

L’une de ces granges nous accueille pour le pique nique bien apprécié à l’heure déjà avancée !

Les pâturages des Fours nous font découvrir les magnifiques chalets typiques de la vallée de Thônes puis le hameau des Diors,

avec en fond la chaîne des Aravis scintillante de neige fraîche.

Nous rejoignons ensuite le hameau de Mont-Jean et enfin la gare routière de Thônes,

dix minutes pour retrouver masque, billets et nous terminons notre périple tranquillement installés dans le car.

Merci Martine de nous avoir concocté ce très beau circuit et vive la mobilité douce !

(photos : Danièle, Pascale, Chantal, Martine)

et voici le panneau du circuit :

Pour ce premier dimanche sans restriction de déplacement, Gilbert Chardon avait choisi de nous emmener sur les Balcons du Salève, la plus helvétique de nos montagnes, (même si le drapeau peint sur la falaise est bien celui des Savoie.)

 

 

La montée commence en sous-bois à partir du hameau du Coin ; par ce dimanche ensoleillé, nous croisons de nombreux trailers.

Comme à son accoutumée, Gilbert ne se prive pas pour présenter la flore du lieu qui comporte de nombreux spécimens dont la plupart sont à cette époque encore au stade du feuillage.

Après un promontoire rocheux qui offre un premier point de vue sur le bassin alémanique, nous traversons la grotte d’Orjobet, aménagée dès 1905 par le Club alpin suisse.

Plus loin se profile le trou de la Tine, qui a bien l’aspect d’un immense tonneau.

Nous continuons sur le sentier de la Corraterie, aménagé avec des panneaux expliquant la formation du Salève… De nombreuses inclusions à flanc de rocher rappellent la présence à cet endroit de mers, au cours du jurassique et du crétacé. La présence de minerai de fer et de houille, exploités jusqu’au XVIIIème siècle ainsi que l’érosion fluviale se lisent dans le paysage.

Puis le sentier nous offre une vue imprenable sur le Léman, Genève et son jet d’eau.

Au débouché sur le plateau nous continuons jusqu’aux rochers de Faverges, témoins de la dernière glaciation.…

… et déjeunons au soleil face au panorama de la chaîne des Grandes Alpes.

Merci à Gilbert pour cette sortie très connaissance de la montagne par ce beau dimanche ensoleillé.

Photos de Claudette et Nathalie.

 Texte de Pascale

ce samedi 17 octobre, journée froide … météo pas à la mesure de ce que nous aurions dû voir … mais Pierre Renau (membre associé Université Savoie Mont Blanc), avec beaucoup de talent,fut suffisamment évocateur pour nous faire comprendre comment le paysage révèle la géologie … ou inversement …

 

Sommet choisi : le Mont Colombier d’Aillon (2045 m) , relief emblématique du coeur des Bauges …

Voici notre trace, avec départ au parking de la Fullie (dénivelée : 970 m, distance : 10,5 km) :

Plusieurs arrêts en cours de montée pour nous expliquer :

• les cinq massifs subalpins, tous en calcaire, mais tous différents, entre la zone centrale des Alpes et l’avant-pays mollassique

• le périmètre des Bauges, la perception des espaces qui a évolué dans le temps, le retour de la fierté baujue après l’obtention du label « Géopark Mondial Unesco »

• la différence entre la géologie, et la géomorphologie qui s’intéresse aux climats, aux paysages, à l’homme qui les façonne, et donc à la géographie …
• les trois calcaires présents dans les Bauges : l’Urgonien (115 millions d’années), le Hauterivien (120 millions) et le tithonien (135 millions), dans lesquels on trouve respectivement comme fossiles : des rudistes (U), des oursins (H), des ammonites (T)

Tandis que la montée continue, le brouillard s’épaissit … on ne verra pas le plus emblématique des  synclinaux  perchés, celui  de l’Arclusaz… mais on révise ou se familiarise avec le vocabulaire : anticlinal, synclinal, front, revers,  etc …

le paysage devient hivernal …

l’arrivée au sommet dans la « crasse » …

mais Pierre continue ses explications sur les trois temps de la formation du paysage : temps 1 (120 millions d’années) formation des strates au fond de l’océan … temps 2 (40 millions d’années, début du soulèvement alpin) : déformation des strates (plissements) … temps 3 (2 millions d’années) : création des formes de détail, l‘érosion, sous ses quatre formes (glaciaire, mécanique -la gélifraction-, chimique – dissolution du carbonate de calcium-, anthropique -l’homme, faiseur de paysages-)

Pierre nous explique les différences entre paysage conforme (ou jurassien), dont le Semnoz est un bon exemple et relief inverse (la combe d’Arclusaz); la différence entre « les Bauges derrière » et « les Bauges devant » … les paysages typiques des Bauges, très différents de ceux du massif des Bornes …

La descente s’effectue dans une ambiance givrée …

eh oui, de belles photos à prendre!!

mais, tiens donc, dans quel sens le vent soufflait-il pour former cette draperie de neige?

Pierre nous aura encore expliqué beaucoup d’autres choses, mais ce que chacun aura retenu, ce sont les deux atouts géologiques baujus : les réseaux karstiques (65 km de galeries sur 800 m de dénivelée) et les synclinaux perchés (relief inverse), autrement dit la dissolution et les vaux perchés, qui ont permis le classement du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges au titre de Géopark Mondial Unesco (PNRMBGMU) …

une randonnée enrichissante sur notre passé régional géomorphique (et aussi notre devenir), avec un guide passionné et passionnant … cette sortie il faudra la refaire par grand beau temps et, bien sûr, encore avec Pierre!

Voici le site de Pierre Renau : CalCere

Vous pouvez aussi  aller sur le site Face Book Calcere, il y a une petite série de topos géol qui reprennent une partie de ce qui a été dit avec des schémas explicatifs simples …

(photos : Martine, Patrice, Eric)

 

 

Première sortie, plan B, rochers du vent plombés.

Départ vers Saint Sylvestre, pour une virée Sud Sud Est.

 

 

Echanges, senteurs, cascade, mais pas une asclépiade,

On parle géo, carto, de toutes nos randos.

 

Doute soudain, aie, aie, aie, cette fissure est-elle une faille ?

Réflexion sans emphase : ou peut-être une diaclase ?

Et dans cette crevasse ? Sûr, c’est de la mollasse.

Surprise près de chez soi, canyon super endroit.

Un seul petit bémol, il me faut une boussole :

C’est quoi les gars là-bas ? Non, c’est la dent du chat !

Belledonne ? Ecrins ? Revard ? Trop aléatoire.

Top sortie ce jeudi, à tous un grand merci !

Voici la trace de notre circuit :

Attention, le secteur des « failles » du Crêt de Saint-Sylvestre (au sud de l’église) est un secteur dangereux, non balisé … il faut faire attention où l’on met les pieds!