Les Cosmiques

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Dans le cadre d’une collective du CAF qui nous amenait au refuge des Cosmiques pour y réaliser quelques courses d’alpinisme aux alentours, les samedi 28 et dimanche 29 juillet 2018, nous avions rendez-vous avec Bastien LLORCA, notre guide, à 8h au départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi à Chamonix.
La matinée était annoncée couverte mais sans pluie.
Au sommet de l’Aiguille, préparation du matériel et départ sur l’arête enneigée pour rejoindre le refuge des Cosmiques en contrebas.

 

 

 

Prêts à partir.

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Rémi, Patrick, Jean-Claude, Kerstin et Julia sur l’arête enneigée du départ

Ne nous connaissant pas, Bastien nous a tout de suite testés sur l’arête de l’Aiguille.

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 Rémi, Patrick et Jean-Claude au départ de l’arête de l’Aiguille

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Kerstin et Julia pendant l’ascension de l’arête de l’Aiguille.

Tout s’est bien passé et l’arrivée était fabuleuse sur la terrasse du refuge après avoir essuyé un peu de grêle et de pluie pendant l’ascension.

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Vue de la terrasse du refuge des Cosmiques


Le temps orageux et venté interdisait toutes sorties possibles l’après midi.
Après une petite sieste, le reste de la journée fût dédié aux maniements de cordes avec nœuds en tout genre, cabestan, demi-cabestan, de mule etc.
La nuit, à 3613 m, fût calme et très réparatrice malgré quelques maux de crâne pour certain(e)s.
Le dimanche 29 juillet 2018, réveil à 4 h 30 suivi du petit déjeuner. Nous sommes prêts pour le départ à 5 h 50.

Alpi flash info

Refuge des Cosmiques sur fond de Mont Maudit


Nous organisons 2 cordées de 3.
La première composée de Julia, Kerstin et Bastien, la deuxième de Rémi, Jean-Claude et Patrick.

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Manque Bastien sur la photo


Très concentrés sur les maniements de corde pour assurer nos compagnons de cordée, nous avons accompli l’ascension de l’arête des Cosmiques sans encombre au bout de 4 h 50.

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Bastien en pleine action


L’arrivée est spectaculaire car avant d’aboutir sur la terrasse basse de l’Aiguille du Midi, nous passons la dernière difficulté sous l’objectif des appareils photos des touristes venus en masse contempler la beauté du paysage à 3842 m.

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Grand moment d’émotion sur la terrasse en se félicitant de cette superbe course que Bastien nous a permis de partager.

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Photos de Kerstin, Bastien et Patrick

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ALPINISME Duel de Fourches dans le Bassin du Tour

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Dernier week-end de Juin. Il fait beau et les conditions en montagne sont excellentes. Romain cherche des encadrants pour l’accompagner dans le classique mais splendide bassin du Tour. C’est donc avec une équipe d’encadrement renforcée que nous emmenons Aurélie, Alix, Axel, Romain et Romain se frotter à la haute montagne. Au programme, la Petite Fourche prévue initialement par Romain, et la Grande Fourche que j’ai rajoutée au programme pour l’occasion.

 

Ce week-end au long cours débute dès le vendredi soir, soirée au cours de laquelle les encadrants n’ont pas brillé par leur sagesse… heureusement que le rendez-vous est à 10h le lendemain ! Alix, Axel, Romain et Romain sont hyper motivés, et nous décollons rapidement pour le village du Tour. Nous récupérons sur la route Gwenn et Aurélie à Servoz. L’avantage et l’inconvénient de monter à Albert 1er, c’est qu’il n’y a pas grande possibilité de faire autre chose la première journée. Nous nous arrêtons donc tranquillement chercher à manger à Argentière, et certains poussent même jusqu’à refuser de prendre le téléphérique de Charamillon, savourant ainsi le plaisir de remonter à pied en plein cagnard le long des pistes de VTT. Qu’à cela ne tienne, personne n’échappera pour autant aux rudiments nécessaires à la progression sur glacier : techniques d’encordement et réalisation de manips en tous genres permettront à chacun de voir ou revoir les bases qui permettent d’économiser un temps précieux. Chacun se débrouille bien, les week-ends de formation du début de saison portent leurs fruits.

Tous à la brasserie !

Révision studieuse des encordements sur glacier… dans l’herbe!

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Contents d’être en montagne !

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Arrivés à Albert 1er , on savoure une bonne bière que seul un refuge peut nous faire apprécier (bis repetita, voir mon CR à Argentière) : une Kronenbourg, oui mais fraîche et à la pression s’il vous plaît ! Bref, qui cherche à déguster de la bière d’Abbaye en refuge doit définitivement changer de sport.
Le soleil se couche sur le bassin du Tour et l’on se pique de regrets en découvrant le nombre de bivouacs autour du refuge : les emplacements sont excellents, la température idéale, et le temps très stable. Damned, c’était LE soir de la saison pour bivouaquer ! On rentre avec dépit se coucher dans notre dortoir à la chaleur étouffante.

Refuge d’hiver

Que faire autour d’un refuge……chacun tente de trouver sa voie

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La nuit sera courte. Il fait chaud et il faut tenir les horaires. Je choisis un réveil à 2h15 pour mon groupe avec départ à 3h pour la Grande Fourche. Romain, qui vise la Petite Fourche mais espère coupler avec l’Aiguille du Tour, se réveillera à peine plus tard. Bien décidé à ne pas souffrir d’une nuit trop longue ( !), Gwenn mettra le réveil…à 2h ! Tant pis pour le quart d’heure de sommeil..

Nous décollons du refuge à 3h comme prévu, et traversons rapidement dans les dalles au-dessus du refuge pour rejoindre le glacier. Nous découvrons alors avec surprise qu’il y a du regel ! Excellente nouvelle, cela nous permettra à la fois de progresser à un bon rythme mais en plus avec une meilleure confiance dans les ponts de neige sur lesquels nous devrons passer de nuit. Les différents topos consultés indiquent 2h / 2h15 d’approche. Nous tenons le timing et arrivons à la rimaye à 5H alors que le jour se lève timidement. 

Alpinistes dans la nuit. On reconnaît aisément Alix à gauche et Romain à droite.

L’objectif du jour pour Gwenn, Alix, Romain, Axel et moi ; Romain, Aurélie et Romain visent la petite Fourche juste à gauche.

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La pleine lune illumine le Chardonnet. Les multiples cordées visent l’arête Forbes.

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Une pente de neige raide garde l’accès à l’arête en elle-même. C’est excellent à cramponner, nous franchissons la rimaye sans peine et avalons rapidement la pente en pointes avant. Des plaquages de glace sur le rocher nous attendent à la sortie et il faut être attentif. Bonne nouvelle, Alix et Romain, mes seconds de cordée, se régalent ! Arrivés sur l’arête, on affronte un petit vent frais qui nous congèle alors que le soleil tarde à se lever. S’ensuit alors un cheminement classique sur le fil de l’arête, où la grimpe est plaisante sur un granite de grande qualité. On est vraiment dans l’alpinisme plaisir : de l’ambiance, du terrain varié, et de l’escalade abordable dans de gros blocs enchevêtrés. 

Le jour se lève sur l’Aiguille d’Argentière, gravie une semaine plus tôt.

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Départ de l’arête proprement dite.

Alix se cache entre les blocs

Le topo évoquait un cheminement tantôt versant Tour, tantôt versant Saleina, tantôt sur le fil. Nous resterons versant du Tour tout du long, moyennant quelques rares passages d’escalade plus physique, car le versant suisse est très chargé en neige. Après un peu de recherche d’itinéraire, nous arrivons au pied du bastion sommital. Le topo indique 1h30 pour gravir celui-ci. Il est 7h30 et nous nous sommes fixés d’atteindre le sommet pour 9h max. Nous sommes donc totalement dans les clous. Oui mais…il y a un mais ! Et même plusieurs. Face à nous, les rochers disparaissent, ensevelis sous des pentes de neige raide. Rien d’infranchissable mais il faut choisir de s’engager ou alors forcer la grimpe sur le fil de l’arête en escalade bien plus ardue. De plus, la seconde cordée menée par Gwenn est moins rapide, Alex découvrant l’escalade en montagne. Nous sommes à 3500 m, tout le monde est bien, on fait le choix prudent quoiqu’un peu frustrant d’entamer la descente tranquillement pour préserver le moral et les bonnes sensations de chacun. « Safety First ! » comme disent nos amis d’Outre-Manche.

ça commence à se complexifier !

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Choisissant le couloir de descente classique versant Tour, nous nous confrontons alors à des conditions de mixte loin d’être débonnaires. Des passages de désescalade aériens puis des passages de glace raide compliquent notre progression. Nous remettons les crampons et déployons toute la palette de techniques alpines pour atteindre les rappels du couloir de descente. Grosse ambiance, un couloir magnifique en neige, glace et rochers, mais qui aurait gagné à être un peu plus fourni car beaucoup de pierres sont posées sur un fond de sable raide. Nous passons un temps certain à boucler les rappels, équipés à 25m, engagés à 5, et devant consolider certains d’entre eux qui se résument à un bout de cordelette fine. Tout le monde garde sa bonne humeur pendant que les encadrants s’affairent, et chacun profite de l’arrivée au soleil une fois sur le glacier.

La courte désescalade en mixte

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On accède enfin aux rappels

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Superbe ambiance aux relais des rappels

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Axel file vers le soleil

Bye bye la Grande Fourche !

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Romain de son côté n’a pas chômé : il a emmené Aurélie et Romain à la Petite Fourche. Afin d’enchaîner sur l‘Aiguille du Tour, ils ont descendu en rappel la pente raide côté Trient, qui se termine par un mur impressionnant pour franchir la rimaye. La remontée à l’Aiguille du Tour s’effectue par l’arête Sud, itinéraire « bison fûté » dont Romain a le secret, qui présente l’avantage d’éviter la foule de la voie normale à la montée tout en offrant une escalade agréable et accessible en bon rocher. Franc succès puisqu’à notre retour au refuge, nous les retrouvons tranquillement installés en terrasse, tout sourire face au majestueux Chardonnet, très fréquenté ce week-end. L’arête Forbes est en très bonne condition, ce qui est déjà nettement moins vrai pour l’éperon Migot.
Une dernière bière en terrasse puis nous amorçons la descente sous un soleil radieux. Tout le monde est ravi, les uns par l’ascension de deux beaux sommets, les autres par une superbe expérience technique en haute montagne, et l’on échange déjà les disponibilités des uns et des autres pour de nouvelles aventures alpines !

Aiguille du Peigne

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Nous avions prévu de faire l’Arête Sud de l’Aiguille du Moine avec Darin et nos participants, Christian et Régis, mais les conditions météo du WE nous ont fait changer de plan pour opter sur la Voie normale de l’Aiguille du Peigne, une course avec moins d’engagement et se faisant à la journée. 

 

 

 

Progressivement, le sentier devient plus grimpant avec quelques pas de renfougnes pour lesquels nous sortons la corde.

Ce samedi, la météo de chamonix annonce une belle journée sans précipitations et nous prenons comme beaucoup d’autres alpinistes la benne de l’Aiguille du Midi pour le Plan de l’Aiguille. L’approche est courte et à un bon train, nous arrivons au névé du Peigne. Cet hiver a été sec et nous n’avons pas besoin des crampons pour accéder au couloir des Papillons au pied duquel nous nous équipons.

Arrivé au gendarme 3009m, nous basculons sur le versant Chamonix avec de nombreux alpinistes qui rejoignent notre voie en sortant de l’arête des Papillons ou de la voie des Lépidoptères, dont le groupe de jeunes du CD74 emmené par Philippe Batoux. Nous devrons attendre un long moment à cet endroit pour nous insérer dans le trafic et continuer notre progression.

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Nous accélérons le rythme pour sortir du bouchon et rejoignons le gendarme 3043 sur un terrain alternant arêtes, gradins et vires. Il faut être attentif à l’itinéraire pour ne pas se perdre.

 

 

 

 

 

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A partir de là, l’escalade devient plus sérieuse avec notamment une fissure à la difficulté bien « Chamoniarde » mais qui ne posera aucun problème à Darin, habitué à ce terrain.

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Concentré sur l’escalade, nous apercevons quand même que le temps s’est gâté sur les Aravis et qu’il pleut là-bas. Il nous reste quelques longueurs avant le sommet et accelérons de nouveau notre progression en corde tendue tout en restant concentré sur la pose des protections (sangles, friends et coinceurs) et sur l’itinéraire jusqu’à arriver à la « Salle à manger ».

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Cette vire sera vite remontée mais nous serons stoppés une nouvelle fois par une cordée de trois personnes rencontrant des difficultés sur l’arête sommitale. Pendant cette attente, nous observons avec soulagement que la pluie est passée des Aravis aux Aiguilles Rouges, évitant pour l’instant le Mont-Blanc. Christian sera finalement soulagé de faire cette dernière longueur assez technique en second car l’heure a tourné et nous commençons à ressentir la fatigue.

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Pour autant, il nous reste encore à faire un dernière traversée du Peigne… Et oui, ce sommet s’appelle le Peigne parce qu’il a plein de petites pointes qu’il nous faudra escalader, désescalader ou descendre en rappel… !

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Nous ne profiterons pas du sommet pour faire une photo de groupe bien sympa comme souvent car cette fois, la pluie est là et il est temps de descendre… Heureusement, les passages durs sont derrière nous ! Une fois de plus, nous nous dépêchons en faisant attention de ne pas glisser ou nous égarer. Nous enchaînons les rappels, vires, désescalades… Il faut être rapide dans les manips. La pluie s’arrête finalement et le soleil refait son apparition. Nous séchons en un clin d’oeil et continuons notre descente qui paraît interminable.

Le groupe du CD74 nous rejoint finalement au pied de la voie. Le matériel rangé en deux temps, trois mouvements, une gorgée d’eau et une poignée de fruits secs et nous sommes juste à temps aux dernières bennes de l’Aiguille.

Cette course fait partie des 100 plus belles de Gaston Rébuffat…  Elle a beau être une voie normale, elle n’est pas si facile que sa cotation AD le laisserait penser… Elle nécessite un bon sens de l’itinéraire et d’être au point sur ses manips de corde et pose de protections. Nous serons tous ravis de notre ascension malgré la fréquentation de ce sommet (peut-être liée aux conditions météo du week-end aussi !).

Le soir, nous passons une agréable soirée dans un gîte aux Houches face au Mont Blanc et trouvons assez vite notre sommeil. Le lendemain, la  pluie est annoncée et nous nous contentons de passer la matinée au rocher des Gaillands pour grimper et réviser quelques techniques d’alpinisme.

Darin et moi sommes impatients de vous proposer notre prochaine sortie alpinisme dans le courant septembre…

Mont Tondu (3196m) et retour par les lacs Jovet

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Malgré des prévisions météo hésitantes, le week-end du 9 et 10 juillet s’annonce finalement beau et René Delieutraz décide de nous emmener au Mont Tondu depuis le refuge de Tré La Tête (1970m), celui des Conscrits étant complet. Et pour corser l’aventure, nous ferons la boucle par les lacs Jovet.

 

Départ à la chapelle de Notre de Dame de la Gorge (1210m), au bout de la vallée des Contamines Montjoie. De jeunes mariés ne se sont pas trompés et ont choisi cette belle chapelle baroque pour une séance photo.

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Nous empruntons le chemin romain sur la rive droite du Bon Nant et admirons au passage la cascade de Combe Noire. 

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La montée au refuge de Tré la Tête est agréable grâce à la fraîcheur de la forêt et c’est assez vite que nous effectuons les 750 m de dénivelé.

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Belle fin d’après-midi au refuge qui est très confortable avec douches chaudes gratuites et tout juste rénovées.  Vue dominante sur la vallée des Contamines et de sympathiques résidentes nous offrent une distraction.

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Départ le lendemain matin à la frontale à 4h45, mais le jour ne tardera pas à se lever. 

En l’absence de soleil, le paysage en noir et blanc avec des nuances de gris donne une certaine ambiance, à chacun de la ressentir à sa façon.

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Passage un peu délicat à l’attaque du glacier de Tré la Tête, la glace mélangée au caillou est vive, les crampons et le piolet sont indispensables.

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Bifurcation vers le Mont Tondu.

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La remontée du glacier du Mont Tondu nous permet d’admirer le glacier de Tré la Tête avec au loin le col Infranchissable, les Dômes de Miage et de temps en temps le Mont Blanc quand les nuages daignent disparaître.

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Seuls dans l’immensité.

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 Bientôt l’arrivée au Pain de Sucre (3169m) où nous pourrons poser les crampons.

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L’arête finale ne présente pas de difficultés techniques, mais néanmoins offre quelques sensations.

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L’équipe au complet au sommet dont nous profitons brièvement car le chemin de retour est encore long.

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Les Lac Jovet, bien en-dessous, sur notre chemin de retour.

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Retour plus facile sur l’arête, nous nous sommes habitués au vide.

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Descente parfois délicate dans des névés assez raides, et petite frayeur sans gravité pour une des cordées.

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Sauve qui peut dans ce torrent où il est difficile de trouver son chemin.

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Un dernier névé, où l’on tenterait bien la ramasse mais la fatigue nous pousse à la prudence.

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Les difficultés techniques sont terminées, la descente finale sera longue, tout de même 2000 m depuis le sommet, heureusement les lacs Jovet et les rhododendrons nous ravissent.

Nous avons tous la même pensée, ce serait si bien de descendre à ski !

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 Retour à la civilisation.

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Et voici la trace du deuxième jour.

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Merci René pour avoir mené à bien cette belle course.

Photos de Chantal, Nicole, Valérie et Xavier.

Ecole de glace

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      Week end « écoles de glace » pour la section Alpinisme

   Malgré un samedi maussade à la météo incertaine,
   direction Chamonix pour 13 participants.

 

Au sortir de la gare du Montenvers, la mer de Glace n’affiche plus son nom…

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Les fameuse échelles sont trop dangereuses en ce moment, 20160604 101755 resized
pour cause de chutes de pierres.

Nous optons pour la descente vers la grotte de glace que nous visiterons au passage

Au cours de la descente, les repères donnant le niveau du glacier au fil des ans font
prendre conscience de la dramatique accélération de la fonte ces dernières années.

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Puis c’est la longue remontée dans un paysage lunaire, à la recherche de la précieuse glace

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Place enfin aux exercices : crampons, puis piolet, et enfin broches

 

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L’occasion de tenter le la pente raide

 

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Trempés par l’averse, c’est encordés que la direction du retour est prise. L’occasion de mettre en pratique les dernières recommandations de la fédération en matière d’encordement sur glacier (sauf la tension de la corde !)

 

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Au final, une journée riche en enseignements pour un premier contact avec ce milieu peu commun. Et l’impatience
de mettre ces connaissances en application dans une vraie course de haute montagne…

 

Merci à Clément et Nicolas pour le reportage photo.

Save

Les dômes de la Vanoise, séquence émotion…

Côtée PD, la course d’alpinisme de ce week end s’est avérée riche en émotions.

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Au départ du Parking des Prioux, l’heure du déjeuner rassemble toute la troupe.

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Par la suite, les conditions climatiques nous aident à partir pour la montée en début d’après-midi.

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A la suite de la défection de deux protagonistes, nous passons au Coca l’Ane.

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Le premier test sur la neige est lancé.

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L’arrivée au refuge est piquante, heureusement qu’il y a la vue sur les « jolis chamois » pendant le repas. D’ailleurs, un papa n’a pas reconnu son fils au moment du service…

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Il fallait bien goûter au cochon élevé en plein air  à Pralognan pour assurer la suite.

Le meilleur moment, au niveau photographique… Auparavant, nous avions eu au petit déjeuner l’expression du doute de Peter sur la présence de Bernard Vion, guide avec ses clients. Et notre initiateur de s’exclamer, dès potron-minet, « Are you sure ? », avec un accent type « grande vadrouille ». Il n’en fallait pas plus pour nous réveiller les zygomatiques complètement.

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Dès lors, il faut se parer pour envisager la traversée du glacier et sa redescente par le dôme des Nants.

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La course entre les premiers de cordée est engagée, mais le mal des montagnes est passé par là, pour certains.

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Arrivée sur le dôme de Chasseforêt, il ne fallait pas oublier le selfie.

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La descente après le dôme des Nants chauffe les cuisses, le 35° se fait sentir, ne pas oublier la marche type »coin-coin »

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La technique de la ramasse est indiquée pour la suite de la course, la neige et la pente se sont ramollies.

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Mais l’initiateur doit indiquer des gestes qui ne trompent plus, alors que certains ont déjà effectué la dernière pente… Bon, ce n’est pas très visible.

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En effet, Pauline découvre l’hélitreuillage assez rapidement, sa cheville n’a pas résisté. Erwann constate alors,  à son grand dam, que la profession des secours n’est pas du tout féminisée.

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il restait encore 2 heures de descente, le temps d’herboriser.

 

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Les conditions de ce dimanche étaient idéales : temps, reste de neige pour éviter la descente en cailloux. Et nous avons finalement récupéré la blessée à l’hôpital d’Alberville.

 

Arrêêêtes !

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Au fond du couloir à gauche (ou presque), vous ne pouvez pas vous tromper, vous trouverez l’arête sud de la Glière, dans le massif de la Vanoise bien sûr…

 

En cheminant sur la route du Sel, on va ensuite dormir au refuge Félix Faure ou refuge du col de la Vanoise. Bon, toutes les pancartes ne sont pas encore installées dans ce bâtiment neuf…

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La lune gibbeuse nous accueille le lendemain matin pour mettre les crampons, sur du sec…on a suivi les conseils de Théo

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Révision d’encordement pour aborder la première partie de l’ascension jusqu’au col des Schistes

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Le col suivant atteint, la traversée du glacier se fait ensuite avec les crampons, sur la neige.

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L’arête se profile enfin, il faut mettre les mains.

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Il faut tout de même être attentif à l’itinéraire, sinon c’est le trou…, moins grand que le Capo Tafunatu.

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L’élan nous propulse rapidement au sommet, et sa vue magnifique sur le Mont Blanc

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La descente en désescalade est moins sympathique, le glacier de la Glière est à nouveau sous nos pieds.

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Pour percevoirà nouveau le parcours , pas si évident quand on se retourne. Il vaut mieux descendre en ski…

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Becca du lac : entre France et Italie

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Sortie d’alpinisme côtée « F+ », la condition physique était de mise.

 

 

On aurait pu intituler la sortie entre gens du midi et Savoie, les accents étant de part et d’autre bien prononcés.

La première idée est de réviser, pour le mouflage simple, on reste encore attentif, mais pour le mariner double, il faudra repasser, il y a des perturbateurs…

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Sur le terrain, l’encordement suscite des interrogations, il faut déjà trouver le bon bout…

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Ensuite, la lente progression vers le sommet est engagée, les cinq cordées sont opérationnelles.

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Le seul problème, c’est la météo, sans regel nocturne, cela demande un surplus d’énergie, en neige très molle.

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Le sommet est atteint, sans le voir, brouillard oblige. Dommage pour leur première !

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La descente sera aussi longue, au vue des conditions, mais le soleil se manifeste enfin. C’est le moment de laisser les crampons.

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La progression en randonnée s’avère laborieuse dans un labyrinthe de blocs.

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Malgré la fatigue, la première sortie d’alpinisme pour 4 d’entre nous fût une découverte, avec l’envie de recommencer, avec par exemple, l’objectif bien en vue lors du départ de la voiture, le Mont Pourri.

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En passant par le cheneau…

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il fallait s’équiper en ce premier  jour d’été, d’après le calendrier. Direction le « grand » Bargy, massif des Bornes.

Le cheneau Rosset est une alternative au couloir des Ranges pour atteindre le sommet, autrement que par la voie normale. Encore faut-il qu’il soit sec.

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Ce qui n’est pas franchement le cas en cette fin de mois de juin. Même les lagopèdes n’ont pas changé de tenue…

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La progression s’effectue dans un terrain mixte, pourrait-on dire.

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Donc la pente ne faiblit pas dans sa déclivité. Il faut largement s’engager avec l’ensemble des appuis dont on est pourvu.

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Ensuite, la corde est sortie, un arceau métallique nous aide à progresser.

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Par la suite, il faut attendre une meilleure visibilité, Hubert propose de ne pas perdre de temps et de pique-niquer. Le fond de l’air est frais, malgré les apparences. Petit sweat vintage parme, pour rappeler la fin du siècle dernier.

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Ensuite, application en réelle d’une chute sur pente enneigée, il faut se rappeler des essentiels pour enrayer la descente (trop rapide à mon goût). Le piolet et la corde ont servi lors de la longue traversée du nevé avant le sommet.  Dans la descente, il faut rester vigilant.

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La section du Mont Blanc a heureusement fléché l’itinéraire, en un autre temps.

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Le lac Bénit mérite alors bien son nom, sa vue est plutôt prometteuse, la bambée a été longue.

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Partis à 6 h 30 d’Annecy, nous rentrons à 18 h 30, non sans avoir fait un arrêt au Mont Saxonnex au bar des Glaciers, pour évoquer avec la patronne  la dernière actualité de Patrick Bruel.