Le Groupe Jeune se délecte du Granite Italien…en tête et sur coinceurs s’il vous plaît

Et voilà, la belle saison du Groupe Jeunes Alpinistes version 2018 touche à sa fin. Et comme une belle promo mérite un beau final, c’est sur un spot majeur de granite que Matthieu et Didier ont organisé la dernière sortie: le Val d’Orco (Valle Dell’Orco en version originale). Au menu : risotto, escalope de veau et genépi. Plus sérieusement, escalade en fissures, en dièdre, en cheminée, le tout agrémenté de pose de coinceurs, recherche d’itinéraire et manips de grande voie. Assurément un beau final.

C’est la rentrée, il fait beau, la saison de haute montagne touche tranquillement à sa fin, et le temps est idéal pour faire de l’escalade de moyenne montagne. Malheureusement, les agendas des uns et des autres évoluent vite et le groupe se réduit à sa plus simple expression, tant chez les encadrants que chez les participants. Côté encadrants, Didier Angelloz intervient en tant que guide ; ça tombe bien il connaît la vallée comme sa poche. J’interviens pour ma part en tant qu’initiateur, très heureux de découvrir cette merveille du Val d’Orco. Côté Groupe Jeune, Jayson, Hugo et Mathilde ont hâte d’en découdre avec ces lignes de fissures que l’on ose parfois comparer au Yosemite Californien.

Car si le grand frère Américain se nomme « El Capitan » et affiche fièrement 900m de hauteur, les petits frères Italiens ont été baptisés « Le Sergent » et « Le Caporal », proposant des faces plus modestes quoique sérieuses de près de 250m. Nous passerons ces deux jours sur deux secteurs distincts du Sergent, la première journée sur des voies d’une longueur en face sud et la seconde sur des voies de plusieurs longueurs en face sud-est.

Après un bref passage au refuge Guido Muzio ou nous profitons de cet inimitable accueil joyeux des Italiens, nous nous lançons dans la découverte du site pour un premier jour de mise en jambe sur des voies d’une longueur. La falaise est à la fois grandiose et paisible, offrant au regard un superbe rocher dans un cadre verdoyant. C’est ce qui rend ces escalades alpines en moyenne montagne si agréables au printemps et à l’automne. Mais attention, nous ne sommes pas sur un simple « secteur de couenne ». Certes, le ticket est relativement élevé avec des voies d’échauffement affichant un niveau 5c. Mais surtout, aucun point dans les longueurs et un style bien particulier : le rocher propose de grandes dalles lisses striées de fissures plus ou moins larges, tantôt verticales, tantôt horizontales en passant par l’oblique. Pour les pieds, il faut choisir entre coincer les pieds dans les fissures quand cela est possible, ou bien grattoner sur de minuscules bosselettes, ou encore revenir aux fondamentaux historiques de l’escalade, les pieds à plat en opposition dans les dièdres et les cheminées. Pour les mains, il faut tenter de verrouiller tant bien que mal à l’intérieur des fissures, ou bien se contenter d’y plonger le bout des doigts. La nature fait bien les choses et répartit les avantages entre chacun : plus la fissures et fine, plus les petites mains sont avantagées ; plus la fissure est large, plus les mains et les doigts épais se verrouillent aisément. A ce petit jeu, c’est un peu comme l’Allemagne au football dans les années 80-90 : tout le monde joue, mais à la fin c’est Didier qui gagne ! Les 5c passent en tête pour tout le monde, les 6a un peu moins, et Didier nous offre même un petit bijoux de fissure en 7b ou 6b/artif . Pour ce qui est d’enchainer le 7b on repassera, mais la section dure du milieu de voie se franchit en plaçant de petits câblés sur lesquels on tire sans vergogne, les pieds en adhérence dans la dalle, avant de repartir en libre et d’accéder à une rampe raide qui débouche sur une double fissure verticale. Splendide et très intéressant ! Entretemps, Jayson, Mathilde et Hugo ont pu tester la « monstrueuse » fissure oblique de la Disperazione (5c, première longueur) ainsi que la fissure en arc de cercle précédée d’un dièdre parfait (6a). Deux autre jolies voies nous avaient précédemment permis d’expérimenter la grimpe locale avec bonheur.

Mais l’escalade traditionnelle, ou « trad » pour les intimes, ou encore escalade sur coinceurs pour les non-initiés, prend du temps et de l’énergie. A peine cinq voies parcourues et il est déjà temps de mettre un terme à cette première journée riche en apprentissage et en belle grimpe. Pour conclure, Didier nous invite à nous recueillir sur le patrimoine grimpistique de la vallée et les prouesses des pionniers dont il fait partie : nous partons alors batailler dans une fissure explosive en 7a, parcourue en son temps par le maître Patrick Edlinger. Les avant-bras fument pour notre plus grand plaisir, nous qui ne maîtrisons que très partiellement l’art du verrou de doigts, mais ça sort tant bien que mal. Nous partons enfin découvrir un autre monument du genre : une fissure hyper déversante en 7b+ ouverte par… Didier himslef et ses amis Italiens, sans doute le premier 7b+ de la vallée. Doit-on le repréciser, ces fissures ne sont pas équipées de spits… avis aux amateurs ! C’est donc les yeux rêveurs que nous nous contenterons de toucher les premières prises, les pieds bien posés au sol. Un jour peut-être…

Nous regagnons le refuge Guido Muzio qui se trouve en réalité au bord de la route, et je joue ma crédibilité d’initiateur pour rentrer le minibus en marche arrière dans la cour sans refaire tout le côté. Mission accomplie, pas de problème de stationnement pour cette nuit : nous sommes les seuls au refuge, au grand dam de notre hôte. A table, les discussions de montagne vont bon train mais sitôt le dessert dégusté, les participants mis à l’épreuve par une rude journée d’escalade athlétique sont irrémédiablement attirés par les dortoirs.

Le lendemain, place aux itinéraires de plus grande ampleur ! Nous visons les grandes voies classiques du Sergent tout en restant dans des cotations abordables pour permettre à chacun de grimper en tête. Tout le monde se fait plaisir, les encadrants comme les jeunes alpinistes ! Une cordée de choc composée de Didier et Jayson ira affronter des cotations sérieuses (jusqu’à 6c+ tout de même !), tandis que j’accompagne Mathilde et Hugo à la découverte de la grande classique du coin, Nautilus, en 6a max. Ainsi plongés dans le grand bain de bon matin, tous ont pu le constater : le terrain d’av, c’est du sérieux ! Malgré des cotations parfois débonnaires sur le papier, ça grimpe vraiment et même les longueurs en 5 en tête nécessitent de prendre sur soi ! Gare à ne pas se fourvoyer en optant pour la mauvaise fissure, sous peine de se voir barrer la route par un toit et/ou de changer singulièrement de niveau de difficulté ! Nautilus offre une longueur mythique tant la grimpe y est atypique : le départ se fait par 4m de traversée improtégeable en dalle lisse qui débouche sur une immense faille dans laquelle il faut s’engouffrer puis remonter dos à la paroi, les pieds en opposition, avec comme seule protection un bon piton au milieu. Une sortie athlétique ou l’on contourne des blocs déversants permet de retrouver la lumière du jour après 20 mètres de grimpe sans une prise de main à se mettre…sous la main. Incroyable ! L’itinéraire original est coté 4c mais légèrement « retouché » à 5c/6a sur camptocamp.

Pendant ce temps Didier et Jayson n’ont pas chômé : ils ont avalé plusieurs longueurs en 6b+ et ont attaqué la seconde partie de leur voie : un 6c+ très pur, une fissure verticale en dièdre que l’on remonte en contournant au passage deux petits toits. Terriblement physique mais majeur ! Jayson se régale et enchaîne au 1er essai. Un petit run en plein cagnard en moulinette pour ma part. Ouarf, c’est classe mais ça grimpe !

Trêve de plaisanterie, Dider et Jayson jettent leur dévolu sur une autre ligne de fissures tout aussi dures, tandis que nous poursuivons notre chemin dans « Nautilus » avec Mathilde et Hugo en tête. Une superbe longueur en 5a avec au choix un réta à plat ventre sur une petite rampe ascendante ou une fissure raide qui nous amène au pied d’un beau dièdre en 6a. Je repars ensuite devant pour une belle grimpe « école » en fissure : des écailles raides mènent au dièdre proprement dit et parcouru par une fine fissure verticale dans laquelle on passe à peine les doigts. On quitte ensuite ce dièdre par un système de fissures horizontales pour retrouver ensuite un final athlétique où l’on vient buter sous un petit toit que l’on contourne par la gauche. C’est beau, c’est astucieux, et assez raide sans être trop difficile. Un vrai bonheur ! Malheureusement l’heure tourne et les copains à côté ont déjà fini leur voie et tiré les rappels. Nous faisons donc l’impasse sur les deux dernières longueurs et descendons les rejoindre par un long rappel de 50m en fil d’araignée, grande ambiance jusqu’au bout ! Le rappel de 2x60m de Didier nous permet de redescendre aux affaires en deux rappels et clôturer ainsi une saison 2018 haute en couleur pour le Groupe des Jeunes Alpinistes !

Tandis qu’il nous reste désormais la lourde tâche de trouver une date pour un traditionnel pot de fin de saison avec tous les membres et encadrants du Groupe Jeunes Alpinistes, il se murmure déjà que d’autres sorties en grande voie pourraient venir égayer les belles journées d’automne…

Conseils du jour :

Le Val d’Orco propose de très belles escalades en fissure sur granite. Pour en profiter, nous vous recommandons de prendre en compte quelques paramètres.

Le niveau d’escalade requis est relativement élevé. 5c/6a est un minimum, un niveau 6b/6c permet de ne pas être trop limité dans le choix des itinéraires.

<p »>Deux jeux de friends dont des gros voire très gros + un jeu de câblés sont nécessaires car souvent aucun équipement n’est en place et les fissures sont rectilignes. En contrepartie, avec suffisamment de matériel, il est possible de pratiquer le « trad » avec beaucoup moins d’engagement qu’en calcaire.

Le Val d’Orco propose de nombreux hébergements mais celui que nous avons testé, le refuge Guido Muzio, est un excellent point de chute : demi pension à 40 euros, personnel très sympa, et de nombreuses voies d’escalade juste au dessus du refuge.

Camp d’été : le buffet des Huiles

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Pendant le camp d’été, tous les soirs a lieu en comité réduit un rituel des plus mystérieux. Sous le barnum, certains membres triés sur le volet se réunissent dans le plus grand secret. Seules les Huiles du CAF peuvent siéger à ce buffet. On y trouve les mets les plus délicieux, les vins les plus raffinés et les fauteuils les plus confortables. Cette assemblée y prépare des projets pharaoniques grâce aux immenses pouvoirs de ses membres.

L’enquête menée sur certains de ses individus révèle la puissance de cette confrérie.

 

 

 

 

Janine :

Janine

C’est sans nul doute la femme la plus importante de cet énigmatique rassemblement. Elle a eu le pouvoir sur l’organisation du camp pendant 10 ans. Sa magie est telle que d’une simple volonté elle peut faire venir pendant 15 jours plus d’une soixantaine de personnes heureuses. Non seulement les gens viennent mais en plus ils la remercient. Elle est de plus membre du vieux couple, une alliance dont le potentiel n’a que peu de limite.

 

 

 

 

 

 

Jean Claude Corn

JCC

Ce personnage a une rigueur machiavélique implacable. Tous les jours, il part avec quelques adeptes accomplir une randonnée préméditée.  Ces destinations sont décidées bien avant le début du camp. Cela lui permet de dépasser largement les 10 000 m de dénivelé en 15 jours. L’Everest n’est qu’a 8848 m. Montant des expéditions d’une dizaine de loyaux fidèles. Il peut partir en balade pendant des heures. Il jette un sortilège contre le temps lui-même. Cela lui permet de toujours réapparaître à l’heure pour l’apéro (contrairement à d’autre). Son estime pour les grimpeurs varie en fonction de leur ponctualité variable. Souriants et à l’heure, ces disciples n’ont aucune inquiétude. C’est sans doute son sort le plus puissant.  C’est l’autre membre du vieux couple. Sa position est renforcée par son statut de Co- trésorier. Grâce à lui, le buffet de Janine contrôle également les finances. Son œil avisé ne laisse personne à l’abri. Ni dette ni bénéfice, l’implacable exactitude.

 

 

 

 

 

Jacques Muzard

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Cet être possède le pouvoir matériel. Dans son antre se cache un trésor d’une valeur incalculable. Toutes les personnes du camp ont un jour du s’introduire dans sa tente afin de récupérer quelque chose. Toutefois, sa puissance n’est pas que matérielle. Il organise une importante partie des sorties aériennes, gazeuses ou encore magiques. On peut le croiser n’importe où en grande voie. Son terrain de prédilection est une falaise de plusieurs centaines de mètres. Se méfier s’il signale une expédition un peu plus aérienne. Passer en tête peut alors nécessiter du calme, du contrôle voire une certaine capacité d’abstraction ou de détachement. Son pouvoir principal réside sans doute dans ces qualités-là. On peut le soupçonner d’avoir reçu une initiation à l’art de la lévitation. Il est rentré au CAF à une époque où l’inscription se méritait. Il est reconnaissable lorsqu’il s’agit de faire sécher des cordes sur une poutre de balançoire. Il doit à ce moment faire preuve d’imagination afin d’arriver à ces fins, la nature ne lui ayant pas accordé de facilité de ce côté

 

 

 

 

 

 

Isabelle Nasraoui

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Si Janine est responsable de la propagande, Isabelle contrôle la connaissance. Cette organisation a, grâce à elle, un accès illimité aux cartes et livres. Elle est tout à fait capable de faire quatre allers-retours sur Annecy en quinze jours. Cela lui a permis de former le futur du CAF. Le buffet, par elle, contrôle aussi l’avenir.

 

 

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Dans ce buffet, on trouve également Sylvie, la disciple de Janine et future organisatrice de ce rassemblement. On peut aussi apercevoir JCC. Un être que l’enquête n’a pas fini de percer à jour. On sait simplement qu’il occupe une place importante dans l’alpinisme. On peut aussi apercevoir Patrick et même la secrétaire du CAF, Isabelle, dont le rôle est plus qu’incontestable.

 

 

L’absent

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Le grand absent du buffet de Janine est un sorcier qui part toujours à 13h30 du camp pour un rituel de 2 jours.  On peut l’entendre hululer 10h10 !!!! 10h10 à 6h du matin le lendemain.  Et après cette incantation, on retrouve 8 personnes au camp avec de curieux symptômes : les pieds rouges, une fatigue caractérisée et le sourire béat comme s’ils avaient vu l’indescriptible « là-haut ». Au fur et à mesure du camp, il devient reconnaissable par une curieuse marque rouge au milieu du front. Sans doute l’œuvre du démon rodant près de la Villette[2].

[2] Ceci n’est pas une faute d’orthographe

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ma main tremble en écrivant ces lignes. La censure est risquée. J’espère pouvoir continuer à vivre après cet article où je pense avoir cité bien assez de gens capables de me démissionner. Mêlant magie et pouvoir, ces êtres sont tous responsables de ce côté fantastique de l’aventure. Je vous déconseille fortement de venir à ce camp. Vous pourriez être ensorcelé et ressentir le furieux désir de vouloir y retourner. Chaque mot en gras cache une histoire survenue lors de ce camp d’été. Et bien d’autres histoires encore moins descriptibles y sont chaque année vécues.  La particularité de cet endroit est que chacun y est acteur. Certains emmènent, d’autre ramènent avec un sourire, un apéro, une voiture ou simplement une présence; tout le monde a un rôle plus ou moins choisi. Ce sont ces mille petits détails produits par chacun et consommés par tous qui font de cet endroit quelque chose de difficile à décrire mais d’imaginaire à vivre.

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Sortie école à la Colombière

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Ce samedi 30 juin, soleil au maximum, moral au beau fixe, motivation à 110%.

 Une vingtaine de grimpeurs se masse sur le parking : trois objectifs : Les demoiselles du Grand-Bo avec René, Manque un mètre avec Jacques et Charlie et les autres avec Philippe à la Falaise école.

Je ne raconterai que mon groupe.

02 depart
 Après une grimpette mi-bouquetin, mi-homo habilis grimpatus nous arrivons au pied des sept longueurs vertigneuses inclinées à 40° de moyenne.

Première opération : Récupération du butin de pied de voie : un descendeur ébrèché.

03 relaisSeconde opération : Treuillage de la corde en 13 mm après lavage par Aman (12 ans et courage de forçat).

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Relais confort à deux amarrages parallèles, chaînés et conviviaux, qualité made in Aravis.

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Troisième opération : Test d’adhérence sur le calcaire.

Quatrième et non des moindres. Abandon au bistrot du col d’une moitié des troupes qui veulent regarder la fin du match des bleus. Ils n’ont pas été déçus.

 

Sortie Canyon en Bauges

Une bien belle journée dimanche 10 juin avec 2 canyons, l’un à tendance verticales arrosées, « le Reposoir » à Bellecombe en Bauges puis une superbe faille karstique « le Pont du Diable » entre Bellecombe et Lescheraines avec beaucoup d’eau pour la saison.

Une belle équipe…motivée et un co-encadrement au top niveau de Fred, notre nouvel initiateur au club dans des conditions « sportives ». On vous laisse apprécier les photos…merci a Romain pour les clichés.

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L’équipe au complet vers les sources chaudes à la sortie du canyon.

A bientôt sous les cascades!!!!

 

Sortie Canyon Treffond-Pernaz et Chaley du 5 mai 2018

Une belle journée canyon ayant permis d’emmener 12 stagiaires dans le massif du Bugey afin d’éviter les débits de fonte ayant encore cours sur la Haute-Savoie. 

Merci à la présence de Thadée BRICOUT, initiateur pour l’encadrement

La journée s’est déroulée par la descente de Treffond-Pernaz en découverte et la descente du canyon de Chaley ou les stagiaires ont mis en oeuvre les techniques de cordes et assuré la descente du groupe. 

Merci à tous pour la bonne ambiance, on y retourne très vite….!!

Merci a Nico et Malika pour le photos.

Surveillez le site collective CAF et la liste de diffusion Canyon-caf-annecy@googlegroups.com (mise à jour au niveau du nom….).

Tant que l’eau coulera de la montagne…!!

B@rt 

1er rappelvasquecascade corde

double rappel

défilé

encaissement

rappel arrosé

saut flou

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regroupement