Envie de sorties montagne accessibles en bus depuis Annecy? C’est facile avec le plan_mobiltés_bus du CAF Annecy! Le plan se trouve ici . Vous y trouverez les horaires des différentes lignes de bus, ainsi que des topos de randonnée … eh oui, c’est un plan interactif!
Catégorie : Mobilité douce
Une sortie avec chauffeur et sans soucis de parking, cela vous tente ?
La CPM a mis à jour son plan de mobilité douce pour partir en bus depuis Annecy. La cpm vous aide à trouver votre chauffeur de bus.ici
Envisagez ainsi des parcours en randonnée pédestre ou en trail. Cela vous permet aussi de réaliser des parcours en parapente au col de la Forclaz -Parking payant cet été- ou d’ailleurs.
En VTT, le bus est payant uniquement pour le vélo pour accéder au Semnoz (juillet et août). et les TER de la SNCF sont équipés pour transporter les VTT et vélos (soyez fort pour monter dans la rame, surtout pour un VAE).
Nouveau : Vous avez la possibilité de transporter votre vélo gratuitement à bord des cars sur réservation obligatoire au départ des terminus (6 emplacements vélo par car) sur les lignes montagne (S11 et nature en Savoie et sur les lignes pour les Aravis).
Sinon, sur le bout du lac montée possible par la navette jusqu’à la Sambuy ,il faudra pédaler jusqu’à Faverges, le bus Y51 n’étant pas encore prévu pour le transport vélo…
Essayez aussi les traversées, cela évite ainsi les manœuvres de voiture.
D’ailleurs, en allant plus loin avec la ligne Y51, Albertville a mis en place pour cet été aussi des lignes gratuites pour accéder à la montagne : https://www.pays-albertville.com/fiches/ete-navettes-lignes-natures-val-darly/
Roc des Boeufs brumeux
L’arête S du Roc des Bœufs, un grand classique des alentours d’Annecy, revisité avec un départ d’Annecy à vélo. Un enchainement 100% musculaire qui pourquoi pas pourra donner des idées ! 3 encadrants (Cécile, Marie & Joris) et 3 participants (Charlie, Margaux & Remy) ont relevés le défi ce mercredi 24 mai.
Même en basse montagne (sommet à 1775m), la météo est un critère décisionnel important car une fois engagé sur l’arête, la retraite est délicate et l’exposition totale en cas d’orage. Nous avons ainsi du composer avec les prévisions peu engageantes et changeante du jour. Le rendez-vous initialement prévu à 12h a été décalé à 5h30, pour être de retour avant les orages risquant d’éclater durant l’après-midi. C’est pour cela qu’un groupe de 6 cyclistes bien chargés a pu être aperçu au lever du jour à l’assaut du col de Leschaux, profitant de la faible circulation du petit matin. J’en profite pour conseiller fortement de porter le matériel sur des portes bagages plutôt que dans le sac sur le dos… Après Leschaux, il reste encore un peu de route avec une bonne côte finale jusqu’à Mont Derrière. Après 26km et 700m de dénivelé, nous arrivons dans ce petit village et nous cherchons un endroit pour attacher nos vélos. Comme prévu, il nous a suffi d’1h45 pour faire le trajet. Nous troquons nos affaires de vélo pour celles d’alpinisme et nous attaquons la marche.
L’arête est plongée dans le brouillard ; si on entraperçoit par instant le soleil, son apparition est timide et rapidement bouchée par une nouvelle vague de nuage. La marche d’approche est avalée efficacement, en 1h nous sommes au pied de l’arête et nous nous équipons pour la suite de l’aventure. Nous nous répartissons en 3 cordées mixtes et nous partons à l’assaut du premier mur, facile, pour nous échauffer. L’arête est ludique, les passages de grimpe de difficulté III à IV sont entrecoupé de sections de marche. Le brouillard s’est élevé et nous voyons désormais la suite de l’arête. On arrive au pied du crux de la voie, évitable par un crochet à droite mais que l’on décide de tenter. Il s’agit d’une dalle en V+ dont des prises ont été percées au perforateur et copieusement équipée de goujons. Pas la plus belle des voies donc, mais qui demande un peu de réflexion, surtout en chaussures d’approche. Je dois mettre un pied sur un spit pour passer, c’est décidément bien glissant. Margaux me suit sans trop de difficulté, pendant que la cordée Cécile-Charlie s’équipe : Cécile pieds nus et Charlie en chaussons. On perd un peu trop de temps en manipulation et le brouillard autour de nous commence à s’épaissir, la 3ème cordée évite cette difficulté pour gagner du temps et s’offre à la place un joli dièdre en IV. La suite est encore longue et nous sommes désormais baigné dans le brouillard, l’ambiance est mystique. Nous enchainons les passages d’escalade, de désescalade et de marche sur une arête plus ou moins large, le tout sur un rocher excellent depuis le début, quel pied !
Nous arrivons finalement au sommet, après un peu moins de 3h passé sur cette arête. On ne peut malheureusement pas profiter de la vue splendide de ce sommet, ce sera pour une autre fois. Mais cela n’entache pas la bonne humeur du groupe et personne ne regrette le réveil très matinal ! Nous sommes dans les temps, on prend le temps de manger un bout avant d’attaquer le retour. La descente se fait ensuite rapidement, via le chemin d’accès classique. La fin est assez pénible, sur route goudronnée, mais les discussions vont bon train pour l’oublier. On retrouve nos vélos là où on les a laissé, on se rechange et on lance le retour vers la maison ! Principalement de la descente, si ce n’est un légère remontée vers le col des Leschaux. En moins d’1h nous sommes de retour à Annecy, sans compter le verre de fin de course que nous partageons au col de Leschaux ?
Du lac d’Annecy au lac du Bourget en passant par la montagne et … en mobilité douce …
Malgré la météo plutôt incertaine, nous nous retrouvons ce lundi 27 juin 2022 devant la gare d’Annecy, notre bonne humeur est intacte !
Nous attaquons les contreforts du Semnoz en passant par les 3 Croix, quelques opportuns rayons de soleil éclairent la vue sur le lac.
Le cheminement dans la magnifique forêt du Semnoz nous protège des quelques petites averses.
Pause café aux Rochers Blancs, peu de vue au Crêt de Chatillon, mais descente sereine jusqu’au refuge du Semnoz, où nous accueille David, dans son refuge confortable avec la traditionnelle et délicieuse Baugiflette.
Le lendemain, départ « à la fraiche »les prairies sont belles et fleuries
notamment les magnifiques gentianes jaunes,
le vérâtre blanc a pu être récemment fauché mais reste bien présent.
Nous descendons sur l’ancien chemin de la Figlia
et découvrons le charmant hameau éponyme avec une très belle chapelle en fuste de même que les autres chalets présents et bien restaurés.
Descente toujours aux abords d’Allèves, le Pont du Diable, le village d’Arith avant la (très) longue montée en forêt qui nous conduit au refuge du Creux du Lachat. Le bâti est plutôt spartiate, la source est en contrebas, mais nous passons néanmoins une excellente soirée au coin du feu, grâce à Laurent, gardien très sympathique et motivé, qui ravit nos papilles d’un excellent diots/crozets.
En forme, quoique un peu fourbues, pour notre dernière étape, qui nous conduira au sommet du Mont-Revard (presque),
avant de nous lancer sur les traces de l’ancien train à crémaillère,
qui nous conduit jusqu’à la gare de Mouxy ;
nous sommes accueillies par un bénévole de l’association qui nous ouvre les portes de l’ancienne gare magnifiquement reconstituée avec expo photos ; la locomotive d’époque est parfaitement restaurée, avec son wagon ; De là, nous rejoignons la gare d’Aix et pouvons sans tarder reprendre le train pour Annecy.
Trois journées bien denses et riches, une équipe sympa et motivée
; et surtout une organisation Martinesque sans faille, qui nous conforte dans le bien fondé de la mobilité douce ou Mob12 !
Envie de changer d’R ? Soyez Mob12
Vous avez dit « mobilité douce » ?
C’est-à-dire aller plus lentement lors des activités sportives… Pas du tout, la mobilité douce consiste à utiliser un moyen de transport le moins impactant au niveau des émissions de carbone, donc c’est tout bon pour notre air.
La CPM a mis à jour son plan de mobilité douce pour partir en bus depuis Annecy. Une sortie avec chauffeur et sans soucis de parking, cela vous tente ? La cpm vous aide à trouver votre chauffeur de bus.ici
Envisagez ainsi des parcours en randonnée pédestre ou en trail. Cela vous permet aussi de réaliser des parcours en parapente au col de la Forclaz -Parking payant cet été- ou d’ailleurs.
En VTT, le bus est payant uniquement pour le vélo pour accéder au Semnoz (juillet et août). et les TER de la SNCF sont équipés pour transporter les VTT et vélos (soyez fort pour monter dans la rame, surtout pour un VAE).
Nouveau : Vous avez la possibilité de transporter votre vélo gratuitement à bord des cars sur réservation obligatoire au départ des terminus (6 emplacements vélo par car) sur les lignes montagne (S11 et nature en Savoie et sur les lignes pour les Aravis).
Sinon, sur le bout du lac montée possible par la navette jusqu’à la Sambuy ,il faudra pédaler jusqu’à Faverges, le bus Y51 n’étant pas encore prévu pour le transport vélo…
Essayez aussi les traversées, cela évite ainsi les manœuvres de voiture.
D’ailleurs, en allant plus loin avec la ligne Y51, Albertville a mis en place pour cet été aussi des lignes gratuites pour accéder à la montagne : https://www.pays-albertville.com/fiches/ete-navettes-lignes-natures-val-darly/
Le vélo-ski de rando, vous connaissez?
Comment concilier changement climatique et maintien de nos activités ? 3 membres du CAF de Montélimar ont trouvé la solution en ce début de printemps pour une semaine dans le massif des Cerces. Cela s’appelle tout simplement véloski.
Montélimar – Briançon en train, puis Briançon – Névache à vélo. Retour sur une nouvelle manière d’appréhender la montagne en minimisant le bilan carbone.
Cela faisait un moment que l’idée d’un raid véloski trottait dans la tête de 3 membres du club alpin de Montélimar, changement d’habitude oblige ! C’est donc chose faite !
Déroulé :
• Jour 0 : train jusqu’à Briançon, puis montée à vélo jusqu’à Névache, au gite « La découverte » qui a gentiment accepté de garder les vélos pour la semaine. La partie la plus dure est la sortie de Briançon, ensuite faux plat montant jusqu’à Névache (22km et 400D+)
• Jour 1 à 7 : raid à ski
• Jour 8 : redescente à vélo récupérer le train, puis de nouveau vélo depuis Crest pour rentrer à la maison sur les belles routes Dromoises.
Un bien beau périple dans des conditions idéales, qui en amènera d’autres. La logistique vélo est au final très peu contraignante, avec des gites prêts à accueillir. La montée sur Névache étant facile, pas de fatigue accumulée lors du jour 0. Et quel plaisir de tout réaliser en mobilité douce ! Bientôt plus de pétrole, préparez vos guiboles !
Pour voir la description du raid sur skitour ► rendez-vous ici
Cet hiver, Semnoz, Glières , Aravis … allons-y en bus!
Et si on laissait de temps en temps la voiture au garage?…
Cet hiver, jusqu’au 27 mars, nous pouvons prendre le bus pour monter au Semnoz ou aux Glières, tous les jours pendant les vacances, les mercredis, samedis et dimanches hors vacances scolaires … tout cela pour le prix d’un ticket SIBRA (maximum 1,50€ par trajet) … et aussi les bus 62 ou 63 pour monter dans les stations des Aravis …
- des nocturnes
- des remises sur le forfait Glières
- des casiers gratuits au Semnoz
Au total, neuf lignes desservent les massifs montagneux du Semnoz, des Glières, de la Sambuy, et des Aravis, depuis Annecy, la rive ouest du lac, le pays d’Alby ou le pays de Fillière …
Tous les renseignements (trajets, arrêts, horaires, etc …) à consulter ci-dessous, avec toute l’offre hivernale :
https://mobil-hiver.grandannecy.fr/montagne
Sans oublier les lignes 62 et 63 pour monter à La Clusaz ou au Grand Bornand; voici la fiche horaire :
https://www.altibus.com/wp-content/uploads/2020/10/Navettes-Annecy-La-Clusaz-Le-Grand-Bornand.pdf
avec aussi une offre « ski + transport » pour le Grand Bornand (au départ d’Annecy, Thônes, La Roche ou Genève) :
https://www.legrandbornand.com/grand-bo-link-offre-ski-transport-1.html
Alors, chiche … cet hiver, on monte là-haut en bus?
et puis, si on doit prendre la voiture, on n’oublie pas le covoiturage … certain(e)s courageux (ses) n’hésitent pas à se rendre au lieu de RV pour le covoiturage à vélo, ça se fait bien, n’est-ce pas Pauline?
Traversée des Bornes Aravis, en mode doux …
Du lundi 6 au vendredi 11 septembre, une belle transhumance de cinq filles sur cinq jours , du Parmelan à la Pointe percée en passant par les Glières ,le Jallouvre et l’Aiguille verte… une rédactrice par jour pour raconter ce périple…
Lundi 6 septembre jour 1, d’Annecy au refuge du Parmelan (rédaction Martine)
Rendez-vous à la gare d’Annecy, mobilité douce oblige ! Le bus SIBRA numéro 82 nous emmène à Naves Parmelan
… à 13h15, nous entamons notre première étape : la montée au refuge du Parmelan, 1200 mètres de dénivelé par le sentier historique du capitaine Anjot, le col de Barman
, le chalet Chappuis, le grand Montoir (entièrement rééquipé récemment par le Grand Annecy)
… coucher de soleil , lumières de la ville, nuit étoilée , nous savourons l’emplacement magique choisi par Camille Dunant il y a 138 ans !
Mardi 7 septembre jour 2 , du refuge du Parmelan au plateau des Glières ( rédaction Pascale R)
Après un lever aux aurores pour admirer le soleil se levant sur les Aravis et le Mont Blanc, nous nous dirigeons à travers les lapiaz du Parmelan
la dissolution du calcaire par les eaux de pluie et de fonte des neiges a formé ces profondes saignées ainsi que des gouffres et tout un immense réseau souterrain …
Après le col du Perthuis nous rejoignons la Croix du Bénitier puis le Freu d’Ablon, et enfin, dans le vallon d’Ablon, le sentier de la barre. Vers 13 h un banc de bois bien connu des randonneurs et bienvenu nous offre le site idéal pour notre pique-nique.
La marche se poursuite au creux de cette forêt verte et moussue ,qui semble nous offrir son cocon protecteur ,jusqu’au passage de la Gloire puis au parking de Dran, porte d’entrée du plateau des Glières, où nous trouvons un paysage tout à fait différent. Un troupeau de taureaux d’Hérens nous oblige à faire un bon petit détour !
Sur le plateau nous retrouvons l’histoire. Le monument de Gilioli, inauguré en 1973 par André Malraux, dresse fièrement ses ailes blanches, symbole d’espérance et de liberté mais aussi rappel de la souffrance de ceux qui se sont sacrifiés.
Différents panneaux racontent la vie et les combats en ces lieux utilisés par les résistants en 1944.
Dans l’après-midi nous atteignons notre gîte Chez Merlin. Après la rusticité du refuge du Parmelan nous apprécions la douche et les chambres très douillettes. Cependant le clou de la soirée sera le repas pantagruélique, au cours duquel nous goûterons à TOUTES les spécialités traditionnelles des alpages hauts savoyards ! Vraiment chez Merlin est une adresse à conseiller.
Mercredi 8 septembre jour 3 – du plateau des Glières au refuge de Lessy ( rédaction Chantal)
Malgré l’abondance du repas d’hier soir, nous abordons le petit déjeuner avec bon appétit puis nous dirigeons vers l’extrémité du plateau
pour enchaîner sur les 700 mètres de descente du sentier de l’Attaque (en référence aux combats des Glières) jusqu’au fond de la vallée du Borne sur la commune d’Entremont. Le sentier est très raide mais a fait l’objet d’aménagements récents qui le rendent plutôt agréable.
Nous enchaînons ensuite sur 1100 mètres de rude et longue montée en direction du col de la Forclaz. Au sortir de la forêt, nous découvrons les chalets de Mayse ; ce sera le moment d’une pause pique-nique des plus sympathique et ensoleillée
suivie d’une halte à la buvette éponyme. Une dernière suée nous accompagne jusqu’au col, d’où nous découvrons le lac de Lessy et son petit hameau ; nous ne résistons pas au plaisir de la baignade, voire de la traversée du lac pour certaines !
Un petit tour à la buvette le Passe-Montagne tenue par « Olive » ancien gardien du refuge Gramusset,
avant de nous régaler dans notre refuge du jour. Au menu : soupe, polenta crémeuse et diots, gâteau de Savoie. Et en prime le sourire de son sympathique gardien Jean-François.
Jeudi 9 septembre, jour 4 , du refuge de Lessy au refuge de Gramusset ( rédaction Pascale B)
Après un bon petit déjeuner préparé par Jean François, nous quittons le refuge de Lessy avec un temps un peu plus nuageux et des risques de petites averses mais c’est encore acceptable.
Nous passons encore par des paysages très variés et magnifiques : l’Aiguille Verte du Chinaillon où notre chemin croise des Bouquetins femelles (Etagnes) et leurs petits, une petite pause pour les admirer
et nous descendons dans les alpages, au pied des lappiaz du Roc des Tours, passage par le Chinaillon , les chalets de Maroly et nous montons en direction du Col Des Annes ou nous nous posons pour pique-niquer, une averse nous fait écourter ce moment.
Et puis dernière montée vers le refuge de Gramusset par le col de l’Oulettaz. Près du refuge nous sommes attendus par des bouquetins mâles majestueusement posés sur la rocaille, c’est un vrai bonheur !
Et nous voilà au refuge de Gramusset, en ouvrant la porte nous sommes agréablement réchauffées par la chaleur du poêle à bois, nous décidons d’une soirée thé et jeux de société : un taboo et un times’up qui nous feront beaucoup rire pour terminer cette superbe journée.
Nous avons aussi le plaisir de découvrir le nouveau refuge et franchement il est TOP ! On attend son ouverture avec plaisir.
Vendredi 10 septembre, jour 5, du refuge Gramusset à la gare routière de la Clusaz ( rédaction Sylvie) .
Départ du refuge Gramusset dans un petit brouillard, la Pointe Percée nous boude .
Depuis le petit refuge en pierre bâti en 1899 par le CAF d’Annecy (refuge Sauvage), détruit en 1914 et reconstruit en 1929 sous le nom actuel puis réaménagé en 1972 , plus d’un siècle s’est écoulé …..la construction du nouveau et impressionnant refuge de la Pointe Percée, où seule la partie historique de 1928 (refuge Gramusset) est conservée, se termine, ouverture fin octobre .
L’impasse est faite sur la Pointe de Chombas , il a plu la nuit ,mais nous reviendrons ensemble un jour de grand beau temps ( ?)
Descente cool par le Planay
, la Bombardellaz , son oratoire jusqu’au domaine des Confins pour un pique-nique abrité .
Nous croiserons la marmotte et l’hermine ainsi que deux chamois beaucoup plus farouches que les bouquetins de la veille au soir ; nous entendrons roucouler des tétras-lyres …
Merci Martine pour tous ces bons moments .
Et vive la mobilité douce!!!
Pascale , Chantal, Pascale , Sylvie.
(photos : les cinq filles)
J’y vais en bus
Afin de prendre conscience des possibilités de sortie en montagne en prenant le bus, la commission Connaissance et Protection de la Montagne a mis en place un document facilitateur ici
Ce document recense les lignes de bus au départ d’Annecy, les possibilités de randonnées, et par extension de trail, de sortie parapente avec les lignes de bus sur les massifs des Aravis, Bornes et Bauges. Le défi : cumulez le moins d’équivalent Co2 en dénivelant…
Cette mobilité douce (il s’agit du transport et non de la pratique sportive ! ) s’avère intéressante notamment dans le cas de traversée, lorsque votre activité nécessite traditionnellement une navette de voiture. Vous pouvez ainsi jouer à « saute-montagne » : prenez le bus à la gare routière d’ Annecy ligne 62, arrêtez-vous à Thônes, prenez les sentiers jusqu’au sommet de la Tournette et descendez à pied jusqu’au col de la Forclaz (ligne F1 ou F2), puis ligne des plages cet été…
Une astuce : prendre une ligne de bus ayant le moins de fréquences le matin, le retour s’effectuant sur la ligne ayant le plus de possibilités d’horaires au retour.
Ou encore profitez d’un petit tour sur le lac, en prenant les navettes lacustres pour le retour sur Annecy.
Enfin, après, c’est vous qui voyez !
Soyez CO2 light, adoptez le bus.
La mobilité douce, késako? Explications en images ….
… avec la découverte du magnifique circuit du Passage de la Bourse proposé par Martine Piétu le 3 juin 2021
Non, il ne s’agit pas de marcher à la vitesse de l’escargot, mais de limiter au maximum son empreinte carbone ; on laisse sa voiture au garage et on utilise les modes de déplacements doux mis à notre disposition sur le secteur, le bus, le car, le vélo …etc
Donc pour ce circuit d’un dénivelé de 1375 m, pour 20,7 km, nous prenons le car de la ligne 62 à la gare routière d’Annecy, direction le Pont de Morette…
Après quelques petites frayeurs matinales, Chantal a failli rater le car mais a pu le saisir au vol grâce à la gentillesse de la conductrice et Bernard a oublié son portable sur le siège mais pourra le récupérer à la gare routière de Thônes, nous arrivons en pleine forme au point de départ de notre randonnée.
Après la traversée de quelques prés pour éviter la marche sur le goudron, en file indienne pour ne pas abimer la pâture des animaux, nous passons au pied de la belle cascade de Morette
et longeons le site de fouilles de L’Abri sous Roche où ont été mises en évidence des traces de présence humaine préhistorique, remontant à – 10 000 ans. Ensuite, c’est dré dans l’pentu que la montée s’enchaine bien jusqu’aux abords du passage de la Bourse.
Une pause bienvenue nous permet d’admirer la vallée avec les Combes encore bien enneigées et de goûter les délicieux croquants aux amandes de Martine.
Le passage est bien équipé
et nous conduit sans difficulté au col, avec la découverte du magnifique vallon d’Ablon et de sa très belle prairie alpine.
Remontée avant le casse croûte par le passage de la Barre (« passage de la gloire »),
très agréable chemin forestier avec même une petite « aire » de pique nique ;
celui-ci est malheureusement écourté pour cause d’attaque de tiques, cependant le chemin de retour est encore long et nous repartons d’un bon pied. Nous abordons la plaine de Dran et son chalet éponyme, la chapelle de Notre Dame des Neiges
et le vallon de la Rosière. Ensuite un chemin assez raide, longeant le très beau ruisseau du Nant Debout nous ramèe au Pont de Morette, où nous avons même le temps de nous réhydrater en attendant le car du retour.
Beaucoup de fleurs admirées tout au long de notre périple (merci Martine d’éclairer notre lanterne), parmi lesquelles la blanche céphalantère, la cardamine blanche et mauve, la pulsatille des Alpes :
à la faveur d’une plaque de neige encore restante une multitude de crocus, une fragile soldanelle ….
Et dans les tons de bleus, différentes gentianes, les pensées, les myosotis, les globulaires.
Pour les jaunes, la primevère auricule ou oreille d’ours, la trolle, le lotier des Alpes.
L’alchémille nous émerveille, avec la goutte de rosée qu’elle retient au centre de sa feuille.
Vous l’aurez compris, ce fut un beau voyage et nous remercions encore Martine pour toutes ses belles idées, en favorisant la mobilité douce !
(photos : Chantal, Pascale, Martine, Catherine)