Catégorie : Comptes-Rendus de sorties

Le Grand Parcours canyoning les sources du lac d’Annecy aura lieu les 16 et 17 septembre prochain à Faverges. L’évenement est ouvert à tous, cafiste ou non, sur des parcours de deux niveaux : débutant ou initié. Le camp de base regroupera des stands de marque de produits canyoning, des ateliers pour s’entrainer et des animations et un concert seront proposés pour encore plus apprecier le weekend.

Le côut de l’inscription est de 90€.

Lien pour les inscriptions licencié FFCAM ou non

Contact : gpcanyon74@gmail.com

 

Les belles montagnes autour d’Annecy ne manquant pas, nous avons cette année, délaissé le Semnoz pour le Parmelan. Quoi de mieux pour fêter la biodiversité ?

7h du matin, ciel bleu, ce sera idéal.

Belle montée à la fraîche avec quelques pliants sur le dos pour se reposer un peu pendant la fresque de la biodiversité, qui dure trois heures. Nous sommes cinq inscrits. Une randonneuse solitaire est intéressée, elle viendra compléter le groupe. Cela tombe bien, elle n’avait jamais fait de fresque. Elle fera, à son tour de nouveaux adeptes.

Le temps fraîchit autour de midi, mais nous restons concentrés jusqu’à la fin.

 

 Les autres équipes mangent au refuge pour être prêts pour les jeux et pour les ateliers. L’organisation fonctionne bien, tout le monde trouve sa place. Quelques randonneurs viendront se joindre aux ateliers. D’ailleurs, le soleil est de retour. Thibault, présente la faune rupestre. Les martinets à ventre blanc sillonnent le ciel au-dessus de nous, accompagné du milan noir et du milan royal. Laurence Roche fait découvrir la botanique montagnard propre au plateau karstique du Parmelan. Pierre Renau, quant à lui montre les différentes scupltures géologiques du plateau.

 

Quant aux animations, le jeu de carte, montagne ZEN (Zéro Emission Nette), made in CAF Annecy-CPM,  fait monter la pression chez les participants.

 

Le Quizz des familles interroge les petits et les grands sur les particularités du Parmelan.

Les trappeurs profiteront des randonneurs de passage pour obtenir leur sésame…

Un petit coucou depuis Chamouny où nous passons un bon moment.

Le comité départemental a mis le paquet. On a pas résisté à l’invitation.

 

 

 

 

Organisé par Darin, nous avons suivi le menu touristique sensé rassasier notre appétit. Dès potron minet, nous avons pris la calèche du club pour nous rendre au pied du Brévent.

Appéritif : Arête sans poisson d’un sommet nommé 2368 (indigeste).

Pour les plus téméraires, on a démarré dans un bon 5 en « grosses ». Tout le monde n’en menait pas large. Anaïs et Joachim ont relevé le défi haut la main.
La suite était plus cool.

La crème glacée façon Mont-Blanc a été servie copieusement.

Nos serviteurs nous ont proposé un rappel magnifique face au roi de l’Europe.

L’organisation a ménagé les vieux os de l’écrivain et les os encore tendres de nos mineurs (au fond ) en nous offrant une descente mécanisée depuis le Brévent.

La soirée s’est déroulée au Majestic, ce qui paraît normal vu notre classe.

Après une nuit champêtre au camping de la Mer de Glace (le bien nommé), nous sommes partis à la Mer. Quand nous sommes arrivés au Montenvers on a demandé:
« Où est la mer ? »
« Elle est démontée « 
« Quand est-ce qu’ils la remontent ? »
Pour la suite voir Devos…

D’interminables échelles égrenent les années 80 à 2020, pour aller au fond de la mer, enfin on avait pied.

La remontée était interminable, faite  de cailloux empilés. Nous avons pu enfin toucher la glace promise.

Accompagnés de guides prévenants (ici Jean-Marc), nous avons arpenté les parois des bédières bien verticales, encordés comme des pros.

Nous avons pas mal devisé sur le sort du carbonifère, sa survie grâce à l’anthropocène, son devenir sous le croquant de la dent  du Géant.

On ne pouvait partir sans une démonstration du maestro Darin sauvant in extremis, un malheureux au fond de l’abîme.

Enfin, le séjour copieux, sans indigestion, s’est terminé avec les convives heureuses d’avoir vécu un moment fort dans la montagne.
Merci encore aux pros et aux bénévoles dont Annecy a fournit une belle brochette ainsi qu’à la FFCAM et au comité départemental.

 

Séjour du 7 mai 2023 au 14 mai 2023

7 jours de randonnée, un parcours de  100km pour environ 4500m de dénivelé positif, sur les sentiers centenaires utilisés par les Huguenots pour fuir une France devenue inhospitalière aprés la révocation de l’édit de Nantes

Organisateur : Michel AT

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Avec la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 par Louis XIV commence une période de persécution des protestants qui sera à l’origine d’une émigration d’environ 200 000 protestants vers la Suisse, l’Allemagne, la Hollande et l’Angleterre. Dans le Dauphiné ou le protestantisme est très présent surtout au sud, les départs seront très nombreux vers la Suisse, l’Allemagne et l’Europe du Nord.

Nous avons parcouru l’essentiel des étapes drômoises  du chemin des Huguenots constituant, en France, le GR 965 (ce chemin continue vers l’Europe du nord par la Suisse, l’Allemagne et les Pays Bas).

Ce fut pour nous l’occasion de découvrir les hauts lieux du protestantisme dauphinois, de parcourir les « moyennes » montagnes de la Drome provençale situées entre le Vercors et les Baronnies Provençales, de découvrir la région mais aussi la curiosité géologique du synclinal perché de Saoû et le superbe parcours des 3 Becs.

Le coté sportif du séjour a été complété de plusieurs pauses culturelles animées tout au long du parcours par Michel ainsi que des visites avec guides locaux : Musée du protestantisme à Poët-Laval, Eglise de Comps, Histoire et monuments de Die, Abbaye de Valcroissant…

Merci à Michel pour l’organisation ainsi qu’à Alain, Dominique, Eliane, Frederic, Josette et Marie-Christine pour leur participation.

Les photos sont visibles en cliqaunt sur le lien ci dessous :

 Chemin des Huguenots (photos)

La fumée blanche (= balises reçues+ beau temps+ BERA <=2) a été vue : l’équipe mobilisable au sein du club alpin d’Annecy attend le mel de Baptiste (chargé de mission biodiversité auprès de la LPO). Enfin, mardi soir, le projet prend forme : rendez-vous est pris. Raquette ou ski de randonnée ?

Ici, c’est l’objectif qui prime, c’est-à-dire poser des balises d’enregistrement des chants des lagopèdes afin de collecter des données concernant leurs positions sur l’étage alpin.

Finalement, c’est raquettes au pied que nous débutons notre randonnée, droit dans le pentu, sur la piste noire de ski (sic), au-dessus de Romme, direction pointe du Château. Euh, oui, il existe des pistes de ski à Romme. Même qu’on a vu un renard (à défaut de la louve de Romulus et Remus…). Nous ne passons pas inaperçus dans le paysage, chargés de piquet à casquette.

On voit au passage vers la gueule à vent, une balise d’enregistrement photographique pour les loups. Le premier endroit est trouvé, pour poser la balise : un travail d’implantation initié au préalable avec l’aléatoire du sondage, sur les endroits envisagés pour la chaine des Aravis. Le même travail est effectué en Savoie et sur la chaine de Belledonne.

L’aspect pratique l’emporte aujourd’hui : il faut planter le piquet, sans masse, prévoir les pierres qui conforteront la solidité. Donc, en plus des piquets, il faut porter des cailloux.

 

 

 

 

Il faut bien sûr programmer l’enregistreur afin d’obtenir les données sonores : un 5-7 heures afin de limiter les bruits parasites (avion).

Heureux de ce premier travail, Baptiste nous dirige sur les emplacements suivants.

Les cailloux ne servent à rien pour ce sapin.

Une vérification sur la carte est nécessaire pour envisager les emplacements. Le pique-nique est l’occasion d’observer des merles à plastron.

Enfin, alors que le gypaète survole nos têtes, la dernière balise est posée, avec une vue magnifique. Nous nous débarrassons enfin des derniers cailloux portés dans nos sacs à dos !

Même à la descente, la sortie LPO est étonnante : nous rencontrons un raquettiste, interpellé par nos piquets (rappelez-vous : la pose sur le sapin, donc le piquet en trop, il faut le redescendre !). Il nous précise que le projet »lagopèdes » porte sur ses cousines : il s’appelle monsieur Gélinotte…

Un travail similaire est effectué vers le refuge de la Pointe Percée et aux environs de Doran (10 balises au total). Résultats fin juin pour savoir si les lagopèdes ont bien chanté…ou crié.

Photos : Maurice H., Patrick D., Chantal A.

Une équipe de choc motivée comme jamais a participé au rassemblement au Grand parcours.

Nous remercions tout d’abord David et Anaïs Savoye (qui portent bien leur nom) pour leur gentillesse et leur dynamisme. 

La météo exécrable prévue a été clémente pour nous. Le minibus dont le centre de gravité est trop en arrière a patiné dans la gadoue seulement 50 m avant le replat final de Bessans. Tout le monde a poussé et ouf ! Bien penser pour les grosses chutes de neige. Prévoir un plan B si on ne veut pas poser les chaînes.

 

 

Malgré le vent à décorner un cocu, on a pu, avec Xavier notre initiateur du jour, faire un peu d’encordement avant de rejoindre la cascade des Barmettes full. La danse des piolets a commencé. Les avants bras de certains ont explosé. Didier Angelloz (conseillé technique de Camp) nous a prêté des piolets à poignée géniaux. Merci pour le buff qui a ravi nos jeunes glaciéristes.

Soirée savoyarde avec fondue et œufs à la neige. Pas de chance à la remise des Piolets jeunes, cette année c’était mort. La diversité des formats présentés a eu raison de la fluidité de notre présentation. Le CEF de Nîmes, Châlon et Albertville ont grillé notre équipe.

Le dimanche à Bonneval, malgré les chutes annoncées, s’est présenté plus que mieux. On a profité du matin tranquille avant le rush pour gravir un maximum de voies, en tête dans la via corda puis deux rappels. Il a fallu laisser notre place aux autres équipes de la région. Xavier nous a préparé un atelier DVA bien chiadé.

Pour finir l’après-midi. Ensevelissement systématique, chacun son tour : Test de dégagement made in Annecy.

Sauts ébouriffants de Flore et Joachim. pof, pof, pof, trop facile… Tous les autres cafistes arrivent à le faire !

Photo finale sur la route de l’Ecot , de gauche à droite :  René, Arthur, Xavier, Augustin. Flore, Joachim et Maxime.

Une sortie Tech, qu’est-ce ? Découverte avec Hervé, collective du 21 janvier 2023.

Pas de techno dans la voiture, et sans traîner (jusqu’à) la Savatte. Nous montons en direction du Charvin, deux skieurs en descendent déjà.

Nous laissons les pentes abruptes pour suivre le doux relief de la bosse à Hervé. Des petites boules de neige dévalent la pente, les observer n’a rien de technique mais tout de contemplatif.

D’ici nous admirons la Tournette et les crêtes. Au bord ouest du col de Tulle, assaillis par des hordes de skieurs randonneurs, la montagne de Tulle, vierge, se dresse en deux plateaux inclinés de plus en plus fort. « C’est là que nous irons » nous dit Hervé.

Il nous faut d’abord descendre en face Nord, en direction des sapins, dans la poudre épaisse et la pente plus raide. C’est une première technicité, mais des plus agréables.

Nous sommes sous de bons hospices, le rempotage s’effectue au soleil, avant de tracer notre propre trace en direction du col de Tulle puis de la vire (à Hervé ?). Ici nous grignotons un petit bout à l’abri du vent et du soleil en attendant que notre initiateur équipe la vire d’une main courante (double corde entre des points fixes ancrés dans la roche). C’est parti, vachés (sanglés) nous grimpons les uns après les autres. Nos skis sont attachés au sac, et nous progressons sur l’étroit chemin (la vire ou le sangle) entre les falaises en dessous et au-dessus. Nous avançons bien espacés en direction d’un petit couloir (le ressaut). La neige ne tient pas trop sous les pieds mais le passage (le pas) est facile.

Nous rechaussons pour monter un peu de dénivelé mais le manteau neigeux est faible. Quelques virages sur cette étendue vierge puis nous préférerons rejoindre le couloir, les skis sur le sac à nouveau.

Hervé tire (prépare) un rappel qui nous permet de descendre au pied de la falaise.

Nous voici tous réunis, c’est l’heure du chocolat et de la descente. Cette fois ci nous skions sur l’autoroute de Tulle avant de bifurquer sur une croupe (petite colline allongée prolongeant une montagne) surmontant un ruisseau. Il nous faut éviter les sapins. Et ce n’est pas une mince affaire ; certains sont spécialistes du câlin-sapin.

La lumière baisse doucement et nous nous retournons pour regarder nos zigzags minuscules sur la montagne de Tulle. « Les gens vont se demander comment on y est allé » s’exclament certains.

Passé la dépression trompeuse du ruisseau peu enneigé, nous apprenons comment éviter le chien du chalet.

Ouf, un chocolat chaud au Bouchet, quelques carrés supplémentaires de chocolat et nous retournons à la maison en ayant appris et pratiqué beaucoup de choses en une journée.

Pas de tectonique. De la technique, avec Hervé.

Elisa Dodane

 

photos Montagne de Tulle @Isabelle Picard

13 élèves en cours de ski groupe 3, dimanche à Val d’Isère ! Chiffre porte bonheur puisque tout le monde a le sourire, la pêche et la technique pour descendre le hors piste et la noire un peu gelée par endroits

Que du bonheur et une superbe ambiance sympathique !

On en entend parler encore et encore, mais afin de bien mettre en perspective toutes les notions que vous connaissez déjà ou pas encore, et comprendre concrètement les causes et conséquences du changement climatique, nous vous invitons à un atelier de la Fresque du Climat, mercredi 14 décembre à 19h30 au Forum.

En petit groupe de 6 ou 7 personnes, vous allez reconstituer ensemble une fresque de 42 cartes sur les mécanismes du changement climatique, puis réfléchir aux actions à mettre en place, au niveau individuel, du club, de votre entreprise…

La Fresque sensibilise sans culpabiliser. A travers une compréhension partagée des mécanismes à l’oeuvre, elle permet aux individus et organisations de créer une discussion collective sereine et positive sur les leviers d’action.

Les participants quittent l’atelier soudés, motivés et outillés pour créer des solutions à leur portée.

Nous vous demandons de vous inscrire pour organiser au mieux les ateliers :https://collectives.cafannecy.fr/collectives/5234-la-fresque-du-climat-ateliers-sur-les-causes-et-consequences-du-changement-climatique

Le chien est impressionnant, mais il a son rôle dans le pâturage et le troupeau. Plusieurs vidéos peuvent vous aider à comprendre les attitudes à adopter afin de mieux appréhender la rencontre avec les chiens de protection de troupeau ici.

Et plus spécifiquement pour les vététistes et trailers ici.