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Ski de Randonnée
Le Cycle Découverte, cru 2024 est annoncé, il se déroule en 4 étapes:
mercredi 3 janvier : soirée à 19h30 le b-a-ba du ski de montagne
Lieu : salle des Eaux et Forêts 135 Bd du Fier-Annecy-
Samedi 6 ou dimanche 7 janvier : apprentissage des gestes de base sur le terrain – une journée –
Mercredi 10 janvier : soirée à 19h30. La sécurité en ski de montagne et en particulier: les avalanches
Lieu : salle des Eaux et Forêts 135 Bd du Fier-Annecy-
Samedi 13 ou dimanche 14 janvier : application Neige et Avalanches sur le terrain – une journée –
Au travers des 2 soirées et des 2 journées d’applications sur le terrain, nous vous permettrons de vous lancer et de rejoindre les sorties programmées qui vous sont spécialement dédiées, intitulées : « Suivi Cycle Découverte » avant de rejoindre le programme général.
Pour profiter pleinement de ce Cycle Découverte,participer aux 4 étapes est obligatoire.
Prérequis pour les débutants :
– avoir une condition physique correcte et être parfaitement à l’aise sur toute piste rouge de Ski Alpin.
– Être déjà allé taquiner la neige juste de l’autre côté des piquets de balisage, là où elle est traffollée ou en poudre ou un peu croûtée sera un plus indiscutable
Pour s’inscrire :
Nombre de place limité
Tout d’abord, vous devez disposer de la licence du Club 2023/2024
Si ce n’est pas le cas, vous pouvez le faire en ligne : https://www.ffcam.fr/votre-licence.html
Ce n’est qu’après avoir eu votre licence que vous pourrez accéder au site des collectives pour vous inscrire. https://collectives.cafannecy.fr/collectives/#p1
Vous devez créer votre compte et à partir de là, c’est tout bon pour les inscriptions.
Elles seront ouvertes le 8 décembre à 8 heures et seront fermées le 15 décembre à 18 heures.
Sur le site des inscriptions, vous pourrez choisir vos jours d’application sur le terrain soit :
-Pour les 2 samedis 6 et 13 janvier
– Pour les 2 dimanches 7 et 14 janvier
– Pour le samedi 6 et le dimanche 14
-Pour le dimanche 7 et le samedi 13
A vous de choisir le couple de journées qui vous convient.
Si d’aventure, vous ne trouvez pas la possibilité de vous inscrire à vos dates de liberté, fais le savoir à :
skirando-decouverte@cafannecy.fr
Nous tenterons de vous satisfaire, sans garantie absolue !
Il n’y a pas d’inscription pour les soirées . L’inscription est globale.
La participation aux frais d’organisation, de co-voiturage, pot de fin de journée, etc… est de 55 €
Le paiement se fait en ligne par carte bancaire au moment de l’inscription.
Ce n’est qu’après encaissement que votre inscription deviendra effective.
Cette participation ne sera pas remboursée sauf annulation du fait du CAF Annecy
Pour les journées sur le terrain, les participants seront répartis en petits groupes avec un encadrant
Les consignes de rendez-vous vous seront données au cours des soirées qui précèdent.
Matériel requis :
Casse-croûte et boisson chaude
Matériel de ski de randonnée,peaux, couteaux, DVA pelle sonde
Vêtements adaptés
Si vous souhaitez louer du matériel, contactez à l’avance les loueurs .
Loca Sport : Cran Gevrier
100 % Sport : Pringy
Versant Nord : Thônes
Vérifiez :
Que les peaux collent bien et que leur longueur est bien adaptée à celle des skis.
Que vous avez des couteaux adaptés aux skis.
Faites vous expliquer dans le détail les passages de position montée à position descente.
Des infos vous manquent : sur le site d’inscription aux collectives, vous avez le nom des organisateurs. Cliquez dessus vous trouverez leurs coordonnées.
A utiliser avec modération, merci pour eux.
Au plaisir de se rencontrer,
Christian, Xavier, Patrick, Philippe et toute l’équipe des initiateurs.
L’automne,
Une période mouvementée pour les grands cervidés de nos vallées.
Oui, je veux parler du cerf qui brame et de son écho qui résonne en montagne.
Nous partons en petit groupe de grimpeur mélangeant le rocher à cette ambiance.
Dès le premier brame, certains ne s’imaginaient pas un tel son.
Et oui messieurs, quand on a seulement une chance par an de charmer sa campagne, on se donne à fond^^’.
Le lendemain, dès que le taux de testostérone redescend, nous partons pour une course au roc des bœufs.
Première course Alpine pour certains. Oui ! Nous l’avons remarqué ! Car Océane poser les genoux en
grimpant… (s’il te plaît Océane,… arrête de faire ça).
Franck s’ennuie un peu et décide de pimenter son ascension avec cette fameuse technique du « Pousse ! Ca passe ! ».
Nous progressons jusqu’à, enfin, toucher notre récompense :
LA SIESTE !
Fin de la première journée de grimpe.
(Geoffroy, tu es beau de dos;-))
Et Maintenant ?
APERO, BOUFFE !!!
Le résultat est satisfaisant de savoir que les participants aient pu s’endormir avec le brame en tête voir
même se faire réveiller !
Après notre réveil, nous partons pour cette deuxième journée à l’Arcalod par l’arête Nord.
L’approche se passe au milieu des chamois, dans le silence, le paysage.
La grimpe reste facile, l’occasion est belle pour la manipulation des cordes par les novices.
Car il reste beaucoup de travail pour certains…^^’
Nous progressons tranquillement (pas trop quand même) sur cette belle arête jusqu’à son sommet.
Que puis-je dire pour finaliser ce week-end…
C’était cool ! continuons à gravir ses terres qui nous ramènent à l’essentiel !
Merci à vous tous !
C’était le 30 juin dernier, un we en joëlette qui prend tout son sens. Qu’on ait mal aux pattes ou aux bras à l’arrivée, ça vous laisse le sourire aux lèvres de nombreuses journées ! Je vous laisse lire la suite raconté par Philippe. Et si cette Aventure vous plait, n’hésitez pas à nous rejoindre ! « Porteur » ou « Porté », un mail à handicaf@cafannecy.fr et c’est parti !
Je m’appelle Philippe Berry. J’ai 63 ans. Une grande partie de mon temps fut consacrée à découvrir le monde d’en haut. Dans les magazines et les journaux, des records de difficultés, de dénivelé parcouru, de vitesses, s’affichaient quotidiennement. Ces exploits étaient parfois ternis par une accidentologie dramatique.
Alors parcourir les montagnes nécessitait évidement d’apprendre, des techniques de progression, des techniques d’assurance, de vie en communauté dans ce milieu particulièrement hostile parfois.
C’est donc très jeune que j’ai commencé à fréquenter le CAF, en participant à toutes les initiations qui étaient programmées. Les collectives d’escalade et de ski de randonnée furent mes collectives favorites. Ce monde de personnes connaissait le mot « solidarité », le mot respect de l’autre, et le sens de l’entraide. Lors d’une randonnée on se devait de saluer toute personne croisant notre chemin. Nous disions bonjour autant de fois que nécessaire. C’était naturel. J’ai continué avec des amis à progresser dans ce milieu. Dans les sites de France et les montagnes de Suisse et du Népal. J’aimais me retrouver dans ce milieu, si différent de celui d’en bas, que je trouvais agité et trop bruyant. S’élever sur les sentiers ou sur les parois était comme entrer en communion avec la nature. C’était aussi celui de l’incertain et celui du risque à contrôler.
Et puis le 30 juin 2013 ……Ce fut l’accident sur la montagne du Buclon, dans les Aravis. Accompagné de ma compagne, de son fils et du mien. J’avais choisi une voie sur une arête rocheuse de difficulté bien moyenne. Le rocher était cependant réputé pour être délité. J’ai fait une chute de 20 mètres en rebondissant sur les rochers acérés pour atterrir inconscient devant mes assureurs. C’est grâce aux secours héliportés que je peux témoigner aujourd’hui.
Ensuite, deux années d’hospitalisation, en réanimation à Annecy, en neurologie à Rumilly, puis en rééducation fonctionnelle à Argonay. Avec les progrès réalisés sur le plan de l’autonomie physique ainsi que sur le plan neurologique j’ai pu enfin retourner chez moi. Sans oublier de multiples aménagements de mon domicile, effectués grâce à des amis et surtout grâce à ma compagne.
Après de nombreux cours de conduite adaptée, j’ai pu revalider mon permis de conduire et j’ai pu reprendre la conduite d’une voiture spécialement aménagée pour moi.
La vie reprend son court…
Au début de l’année 2023, s ‘approchait donc le 10ème anniversaire de mon accident…
Pour le 30 juin 2023, soit 10 ans après, décidé de ne plus jamais me morfondre dans mon handicap, j’ai cherché, seul, de partout, des pistes originales afin de pouvoir célébrer positivement la vie et cet anniversaire.
J’ai contacté le Handicaf du club alpin d’Annecy, et j’ai pu rencontrer rapidement Clémentine et Manon, sources d’idées et de bienveillance. La semaine suivante une sortie d’essai en joëlette dans la montagne du Semnoz fut organisée. Beaucoup de jeunes volontaires s’étaient déplacés afin de me faire tester un petit parcours en joëlette durant deux heures environs.
Ce furent mes premières grandes retrouvailles avec des sentiers, les sols humides et les odeurs si particulières de la forêt, celle du bois mouillé, du chant des oiseaux, du vent dans les branches, des fleurs en bordure du chemin, des panneaux d’orientation.
Pour moi, ce fut une victoire sur la vie de pouvoir me retrouver dans ce milieu que je préférais à tout autre.
Lors du regroupement de tous en fin de journée, un des volontaires me demanda très simplement si une autre sortie, plus importante…. était possible et souhaitée pour moi !
J’ai évoqué une date, 30 juin 2023, symbolique, puis nous avons choisi, le lieu, de la Montagne du Parmelan, proche du lac d’Annecy.
Le Handicaf organisa ensuite les modalités de cette « expédition » de deux jours et une nuit au refuge, trouver les volontaires, organiser tout ce qui était du matériel, prévenir le refuge, vérifier l’accessibilité minimum, la météo, etc…etc…etc…
Le 30 juin 2023 arriva !
A 18h la caravane terrestre de plus de 20 personnes se regroupa au Chalet de l’Anglettaz et s’organisa pendant qu’un brouillard épais cachait le soleil. J’ai retrouvé avec plaisir toute l’ambiance d’un départ pour une course, vérification du matériel. Pour chacune et chacun un plaisir à fleur de peau d’aller vivre une expérience hors du commun. Au moins 6 personnes furent nécessaires pour faire avancer la joëlette dans ce terrain caillouteux, parfois pentu, parsemé d’obstacles. J’ai retrouvé les sensations d’humidité de la brume, du bois mouillé, d’entendre les oiseaux chanter dans les arbres, d’observer les fleurs et plantes sur le bord du chemin, de pouvoir observer le ciel confortablement installé !
Et l’humour de tous, hommes et femmes, les rires malgré les difficultés de franchissements.
Arrivés le soir au refuge, tous ces gaillards et gaillardes ont tenu à me faire rentrer en joëlette par la porte d’entrée du refuge, il y avait beaucoup de marches, mais qu’importe dans un élan collectif et à ma grande surprise, j’ai été propulsé à l’intérieur du refuge ! Je me suis donc retrouvé assis dans ce refuge que j’avais bien fréquenté auparavant, assis dans un refuge de montagne je n’avais jamais imaginé pouvoir y retourner une seule fois.
Trés ému, j’observais tous les détails de ce lieu précieux, et chaque personne présente.
Le repas fut délicieux, la nuit sans problème, le petit déjeuner sur la petite terrasse du refuge avec le soleil levant, divin ! Pour le retour au parking des véhicules je mis un baudrier afin d’éviter de glisser sur la joëlette qui allait pencher en avant. Au Chalet de l’Anglettaz, nous nous sommes tous accordé un pot d’au revoir, de remerciements et d’amitié.
J’ai pu écrire le soir même chez moi, que ce fut la plus belle sortie en montagne de ma vie.
Merci à toutes et merci à tous
Philippe
A l’initiative de Martine, la sortie CPM fut riche d’enseignements et d’expériences, pour des cafistes habitués à la terre ferme, en altitude. Deux temps se sont succédés : un tour sur la réserve du Bout du lac et un tour sur l’Espérance III.
Les voiles sont en oreille »!
Malorie Parchet, Animatrice-nature, nous emmène sur la réserve pour découvrir plusieurs aspects du bout du lac.
En effet, on peut retenir les idées suivantes :
– le lac, d’origine glaciaire, était beaucoup plus grand, avec des zones de marais.
– la zone humide est préservée en réalisant une fauche annuelle pour maintenir le milieu ouvert. Par ailleurs, les blaches doivent être enlevées, elles servaient autrefois de litière pour les animaux, à la ferme.
– le dispositif de détection infrarouge, situé sur la route le long du lac à Doussard, indique, lorsque le panneau est lumineux, la présence d’animaux à proximité. Par conséquent, ralentir sur cette zone !
– les cafistes présents étaient très soucieux de la présence du castor. Sachez que vous pouvez le voir tout autour du lac, en se levant tôt, notamment vers le petit port. Peu me chaut !
– La solidage du Canada (la fleur jaune sur la photo), est une plante invasive, à l’instar de la renouée du Japon.
– La régulation du niveau du lac n’est pas forcément bénéfique aux roselières.
L’équipe de l’Espérance III nous accueille sur le brick deux mats, à voile latine. L’occasion de découvrir l’histoire de ce projet (Pour en savoir plus :https://www.esperance3.org/son-histoire/). En effet, Serge évoque l’idée initiale, avec truculence… quand la convivialité mène à de grands projets !
Puis Gérard, spécialiste du bois, décrit avec passion les essences présentes sur le bâteau, sourcées majoritairement en Rhône-Alpes : mélèze, épicéa, chêne et une surprise.
Mais pour avancer sur le lac, il faut hisser les voiles et les participants sont ainsi mis à contribution, avec plus ou moins d’entrain.
Certains essayent de garder le cap à la barre, tel le responsable de la randonnée, même si le « patron » et un bénévole ne sont pas loin.
Toute la collective est arrivé à bon port, et avec la banane !
Le retour sur Annecy, en vélobus pour certains s’est bien déroulé, malgré les vents contraires…
Photos : Martine, Jean-Claude, Claudette, Chantal.
Les Dolomites territoire infini des marcheurs, grimpeurs et via ferratistes nous est offert clé en main
par Patrick DUPIRE sur un séjour de 9 jours.
Alors! Impossible de refuser un tel cadeau.
Accompagné de 2 initiateurs via ferrata, Jean Claude CORSETTI et Patrick DUFOUR, un groupe de 10
vaillantes et vaillants aventuriers a relevé le défi.
Départ le 9 septembre au matin avec pour destination la station de Madonna di Campiglio.
Le 10 septembre départ du refuge de Vallesinnella en direction du refuge de Brentei en passant par
le refuge de Casinei et en prenant le temps d’admirer les cascades Alte de Vallesinnella.
Après 750 m de dénivelé et au sortir de la galléria Bogani, le Brentei nous apparait.
Ce refuge offre un niveau de service digne d’un hôtel en accueillant tous les âges et niveaux de
montagnards avec son accès par un sentier de randonnée facile.
Le 11 septembre on entre dans le vif du sujet en partant pour le refuge des 12 apôtres.
Premières via ferrata équipées de lignes de vie, d’échelons et d’échelles permettant de passer d’une
vallée à l’autre en parcourant des falaises à pic de centaines de mètres.
Nous parcourrons aussi des glaciers dont il ne reste plus qu’un nom sur la carte comme le vedretta
Camosci et bien d’autres connaissant le même sort.
Passage du col Camosci à 2765 m qui nous ouvre la voie sur la vallée qui amène vers le refuge des 12
apôtres.
La majorité des refuges ont leur propre chapelle plus ou moins importante.
Celle des 12 apôtres est taillée dans la roche et rend hommage aux montagnards locaux
malheureusement décédés lors de leur dernière course.
Le 12 septembre on repart pour rejoindre le refuge Pedrotti en passant boire un café au refuge
Agostini.
Ce sera la liaison la plus longue du séjour.
870 m de dénivelé sur 9 km en utilisant la légendaire via delle Bocchette qui part du col de Groste et
traverse le massif méridional de la Brenta jusqu’à Madonna di Campiglio.
Elle est constituée de la partie centrale et de la haute (alta)
Nous serons noyés dans un univers minéral entouré de navires de pierre flottant sur un océan de
roche.
Le 13 septembre, du refuge Pedrotti au refuge Alimonta qui, étonnamment, n’a pas de chapelle mais
une cloche située devant le refuge.
Le parcours commence par un juge de paix testant nos capacités à apprivoiser le vide sous nos pieds.
Le 14 septembre, liaison entre Alimenta et le refuge Tuckett par la via delle Bocchette centrale.
Le temps est couvert et nous traverserons une courte averse.
Le 15 septembre, nous partons pour une boucle Tuckett/Tuckett en continuant la via delle Bocchette
centrale et le sentier Benini qui nous fait dire que « la vie est belle ».
Nous évoluons toujours au milieu d’espaces minéraux agrémentés de via et de vires très aériennes.
Une petite pause gourmande au refuge Stoppani situé en haut des télécabines partant de Madonna
di Campiglio.
Le 16 septembre, jour du retour à Madonna par une via, par moment très impressionnante, qui nous
amène au refuge de Brentei duquel nous refaisons le chemin inverse du 1 er jour.
L’équipe des aventuriers des Dolomites au complet.
Nous sommes ravis de vous présenter la 2ème édition de la soirée Projection de films aux Nemours, en présence des réalisateurs.
Nous fermerons les portes à 20h25 pour commencer la séance à 20h30.
Découvrez le programme :
Altitudes, Les sommets de nos existences,
AVANT-PREMIERE, 35 min. Le pouvoir de transformation des montagnes a donné une nouvelle orientation aux vies de Marin qui quitte tout pour vivre dans son van pour skier à travers la Suisse, Yangji, népalaise qui a osé ascalader l’Everest et Cherif, qui vivrait encore dans la rue s’il n’avait pas attrapé le virus de l’alpinisme. Les témoignages de leurs parcours uniques nous posent une question simple et universelle : “Que cherchons-nous tous dans la montagne ?”
de Louise Thaller et Stanislas Giroux
Trilogies, 43 min, le film de la triple ascension Grandes Jorasses, Eiger et Cervin par le trio français.
de Christophe Raylat, avec Sébastien Ratel, Benjamin Védrines et Léo Billon. Avec la participation de notre partenaire Millet
Avec la présence de :
Louise Thaller, Humanitaire de métier, auteure amateur, poète à ses heures et membre du CAF d’Annecy
Sébastien Ratel, Alpinisme, ex-membre du GMHM, réalisateur
Lieu & Heure : Cinéma Les Nemours, 2 Place Ste Claire, 74000 Annecy à 20h30
Un recyclage PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1) est proposé aux encadrants uniquement le 23 novembre de 18h30 à 22h30.
Une formation initiale PSC1 est proposée en priorité aux futurs encadrants et à tous les adhérents le 26 novembre de 9h à 17h. Le PSC1 est obligatoire pour devenir encadrant au sein du club.
Vous trouverez toutes les informations sur le site des collectives.
Allons bon ! Qu’est ce à dire ce titre atypique ?
Ce mercredi 28 juin, un petit groupe du CAF d’Annecy mené par Jean-Claude Corsetti s’est attaqué à la via ferrata du Roc du vent dans le Beaufortain.
La particularité de cette collective est qu’une journaliste de TF1 accompagnée de son cameraman preneur de son, nous ont accompagnés sur cette voie cotée « assez difficile » (AD). Jean-Pierre, un guide local attendait l’équipe de tournage sur place pour les accompagner durant leur progression. La météorologie locale était quasi parfaite avec « un grand bleu » parsemé de quelques nuages et sans vent (contrairement au roc susnommé).
La marche d’approche pour arriver au pied de la voie prend environ 45 minutes. L’altitude de départ est de 2050 m pour arriver au sommet à 2360 m ; d’une longueur de 850 m avec un dénivelé de 310 m.
Les besoins techniques du tournage ont nécessité 3 caméras (Go Pro, drone, caméra à l’épaule de 8 kg) ainsi que plusieurs micros, l’ensemble géré d’une main de maître par Frédéric, le cameraman.
Mais prenons le temps de revenir à l’aspect « inhabituel » de cette collective.
En premier lieu, le rythme de progression a été beaucoup plus lent du fait des besoins du tournage, à savoir : nombreuses prises de vue aérienne via le drone, quelques arrêts sur image pour immortaliser certains passages de notre progression, multiples pauses interviews où certains d’entre nous se sont révélés être plutôt doués devant la caméra et le micro.
Par ailleurs, certains participants en ont profité pour passer leur validation via ferrata sous l’œil aguerri de Jean Claude : technique d’encordement, d’utilisation des longes sur la ligne de vie, de progression le long de la voie, bref, tout cela prend du temps mais ô combien nécessaire pour progresser en parfaite sécurité…
Cette journée s’est déroulée avec l’alternance entre des images « filmées » et des images « plein les yeux » ; le panorama est absolument époustouflant et des moments de « pause méditative » se sont naturellement imposés pour admirer le paysage environnant, avec en ligne de mire les fameux barrages de Roselend et de la Gittaz ainsi que le massif du Mont-Blanc.
Deux particularités sont également à noter sur cette voie :
Tout d’abord le passage du pont népalais séparant deux sommets dont l’un présente une ascension vertigineuse, d’une longueur de 19 m avec « un peu de gaz en dessous », le franchissement nécessite de l’attention supplémentaire mais si vous osez tourner la tête du côté droit, une vue magnifique et imprenable du lac de Roselend s’offre à vous.
Ensuite, sur la fin du parcours, le passage d’un tunnel (lampe frontale conseillée) d’une longueur de 100 m vous permet de terminer la via ferrata et d’accéder au chemin du retour vers le parking du Refuge du Plan de la Lai.
Pour ceux et celles d’entre vous qui souhaitent tenter l’aventure, des informations complémentaires sont à votre disposition à cette adresse : https://www.viaferrata-fr.net/via-ferrata-22-Le-Roc-du-Vent-Beaufort-Savoie.html
Quelques pré-requis indispensables avant de vous lancer en Via Ferrata : ne pas avoir le vertige, être en bonne condition physique, avoir du matériel adéquat et en parfait état de fonctionnement et surtout connaître et maîtriser les techniques de progression en toute sécurité. Des initiateurs du CAF se tiennent à votre disposition si des zones d’ombres vous apparaissent.
Ce reportage télévisé de TF1 d’une durée de 4 minutes sera sur vos écrans au journal de 13h00 en semaine à partir de la mi-juillet ou à revoir en replay. Un bon coup de pub pour la section Via ferrata du CAF !
Nous remercions chaleureusement :
Jean Claude (initiateur), Jean-Pierre (guide), Marine (Journaliste), Frédéric (Cameraman et preneur de son), ainsi que les participants à cette mini aventure : Jean-Pierre, Michel, Pascal.
Isabelle Picard & Frédéric Luczak