Etant donné la météo sur le Jura ce jeudi 12 mai, inutile d’aller faire 200 km pour rentrer blets.
Martine nous a donc sorti son plan B : la traversée du Mont Veyrier par les crêtes.
Au passage, pas mal de défections (compréhensibles). De 10 inscrits, nous nous sommes retrouvés à 4 au point de départ (rallié en mode doux svp : bus pour certains, vélo pour d’autre !), dont Cyril Brosset, journaliste à Que Choisir, qui effectue une enquête sur l’offre de randonnée.
Montée dans des brumes automnales, qui se déchirent cependant en arrivant au col des Sauts.
Sebastien, en direct avec le maître de la météo, nous tient au courant en quasi direct live de l’évolution de la situation, mais toujours pas de pluie sur notre chemin.
Nous passons le mont Veyrier (1291 m !) marqué d’un cairn qu’on croirait élaboré à Bruges.
Pour arriver à la plateforme de l’ex-téléphérique, où Martine certifie à Cyril que de là, on voit le Mont Blanc, la preuve, c’est marqué sur la table d’orientation.
Côté ouest, le splendide point de vue sur les sommets des Bauges, qu’elle lui demandera d’imaginer !
Descente glissante sur le col des contrebandiers (que nous laisserons sur notre gauche pour plonger sous le chapeau de Napoléon) et là, oh ! miracle ! Un rayon de soleil.
Le temps de fixer cet instant sur la pellicule et avant de risquer des brûlures au 3ème degré, reprise de la descente
que nous effectuons dans un sous-bois aux couleurs splendides, écartelées entre printemps et automne.
Entre-temps, nous avons pu admirer ces bourgeons de feuilles naissantes et quelques orchis (?) sur le bord du chemin.
Monsieur météo nous annonçant encore un répit pour la pluie, nous décidons de nous arrêter pour un petit casse-croûte devant un paysage que beaucoup nous envient.
3 gouttes sont tombées, perturbant quelque peu notre festin, mais elles ont justifié de sortir le parapluie….que nous avons refermé au bout de dix minutes.
Merci Martine pour cette rando, qui n’était pas si évidente à mettre sur pied.