Hormis randonner moins solo, des motivations différentes ont amené 3 cafistes à s’inscrire au week-end à Platé proposé les 12-13 septembre par Georges Blot, càd Nathalie puis Isabel rejoignant votre humble narratrice*.
Découverte géologique, rando-photos, repousser les limites, chacune a pu combler ses attentes avec, en prime, celle des autres, adrénaline et fous rires ponctuant le tout.
Au retour, il m’a alors semblé dommage que certaines sorties ne soient pas partagées via le site.
Et pourquoi pas côté adhérent ?
C’est ce que je tente de faire ci-après, en « monchue* » toujours aussi émerveillée …
*monchue que je suis, arrivée sur le tard contrairement à ceux qui sont tombés plus jeunes dans la « potion magique »
Nous voilà donc partis vers ce premier sommet, toutes 3 la fleur au … bâton, de bon matin par un beau soleil,
voiture laissée à Flaine.
Très vite après le belvédère d’Aujon, nous arrivons à la Croix de Fer, superbe vue sur la chaîne des Aravis.
Après un passage délicat que j’évoquerai plus tard, nous voici sur le Chapeau de Gaspard,
le temps d’une photo tout sourire après nos émotions et ravis de la vue que nous y découvrons.
Pour la suite du programme, c’est là-bas, la Verte en ligne de mire par l’Aulp de Véran.
Hésitation ?
Y a qu’à …
… suivre le chef sur toute la crête,
en se disant que ce n’est quand même pas la même sensation pour randonner
en remontant et redescendant encore et encore tout en haut
et aussi un peu moins haut, le paysage changeant d’allure, notre pas aussi, après des kms …
en les enviant quelque peu de leur agilité par les raccourcis 😉
mais arrivant finalement au but de la première journée, càd, après le col du Colonney, au refuge de Platé.
Nous y dînons dormons-ronflons ou passons une nuit presque blanche,
blanche comme dehors entre lune et lapiaz, un joli spectacle *****.
Le lendemain matin, un superbe panorama s’offre à nous,
panorama que nous abandonnons pour nous diriger vers les têtes …, non pas celles-ci !
mais celles des Lindars et du Colonney !-)
où nous progressons doucement, prudemment, avec émerveillement aussi pour cette 1ère
belle arête jusqu’au sommet.
Le panorama y est superbe, les îles bien en vue au-dessus de la mer de nuages, dont le Môle,
une prochaine rando prévue par Martine.
Nous nous laisserons le temps d’apprécier à juste titre ce sommet (j’y reviendrai pour les photos) et grignoter,
et décider de ne pas faire un aller-retour mais plutôt s’immerger dans les lapiaz, oui, les lapiaz promis par Platé …
non, par Georges pour un choix d' »itinéraire hors sentiers battus » 😉 approuvé à l’unanimité,
lui que nous suivons « bravement » avant qu’il ne nous y abandonne 😉
mais non ! 3 ça dépasserait le % de perte autorisée au CAF 😉
Donc les lapiaz : un monde lunaire où il ne faut pas être trop dans la lune …
Et, après bien des aventures, oui c’est bien de tout là-haut que nous arrivons
pour rejoindre la civilisation, retour vers Flaine, notre point de départ
en nous remémorant les points forts de la rando que j’envisage alors de vous faire partager.
Parce que Platé c’est, pour ce que nous pouvons relire au refuge, ça …
et ça …
et donc, sur le terrain, ça nous donne ça …
ou ça.
Et, ayant avec nous Nat spécialiste fossiles, ça peut aussi être cette recherche de traces d’une vie passée …
quand celles de mollusques marins sont inscrites dans la roche,
nautile ci-dessus ou cerithes ci-dessous
ou encore rudiste et fossiles d’oursins … !
et bivalves
qu’on cherche ensuite patiemment d’un oeil + expert et en trouvant aussi celles-ci …
Mais ça peut aussi être tout simplement beau comme ça
ou permettant de laisser libre cours à l’imagination = dinosaure ou envol ?-)
alors qu’Isabel nous fait cette superbe photo de rosée dans le désert, de Platé,
et que je repère un habitant de lieux apparemment inhospitaliers.
Et, tout en redescendant, nous évoquons ce mur devant nous, avant le premier sommet,
glissant et froid, où la corde a été utile ajoutant une petite dose d’adrénaline,
1ère notion d’escalade pour Nat qui s’y colle donc la 1ère, désolée de maculer de boue son pantalon.
Attente à l’ombre, doigts vite gelés, photo loupée
puisqu’on ne distingue pas le chapeau de Georges, qui a ensuite photographié celui d’Isabel …
et notre pause bien méritée devant un tel horizon !
avant celle de nous 4 au sommet
mais aussi celles qui suivent, en nous laissant le temps pour mises au point macro 😉
Nous nous rappelons aussi le beau panorama pour la vivifiante pause bien savourée
et nos considérations sur les bouquetins, jeunes ou vieux, et l’avantage des grandes jambes
pour certains passages, le tout provoquant quelques fous rires …
Et tout cela s’est terminé, devinez où ?
ah mais où allions-nous trouver un troquet ouvert un dimanche sur ce trajet ?
où ?
en ville au salon de thé !!!
où, comme ajoutera Nat, « Cat et Georges devront se contenter d’une bière sans alcool »,
Merci à notre initiateur
et avis aux amateurs pour le prochain bulletin été …
J’ai souhaité une « partition à 4 » pour les photos* avant de publier l’article un peu + tardivement
*si vous avez réussi à suivre jusqu’au bout, nos prénoms sont sous la toute première photo !-))