En passant par le cheneau…

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il fallait s’équiper en ce premier  jour d’été, d’après le calendrier. Direction le « grand » Bargy, massif des Bornes.

Le cheneau Rosset est une alternative au couloir des Ranges pour atteindre le sommet, autrement que par la voie normale. Encore faut-il qu’il soit sec.

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Ce qui n’est pas franchement le cas en cette fin de mois de juin. Même les lagopèdes n’ont pas changé de tenue…

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La progression s’effectue dans un terrain mixte, pourrait-on dire.

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Donc la pente ne faiblit pas dans sa déclivité. Il faut largement s’engager avec l’ensemble des appuis dont on est pourvu.

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Ensuite, la corde est sortie, un arceau métallique nous aide à progresser.

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Par la suite, il faut attendre une meilleure visibilité, Hubert propose de ne pas perdre de temps et de pique-niquer. Le fond de l’air est frais, malgré les apparences. Petit sweat vintage parme, pour rappeler la fin du siècle dernier.

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Ensuite, application en réelle d’une chute sur pente enneigée, il faut se rappeler des essentiels pour enrayer la descente (trop rapide à mon goût). Le piolet et la corde ont servi lors de la longue traversée du nevé avant le sommet.  Dans la descente, il faut rester vigilant.

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La section du Mont Blanc a heureusement fléché l’itinéraire, en un autre temps.

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Le lac Bénit mérite alors bien son nom, sa vue est plutôt prometteuse, la bambée a été longue.

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Partis à 6 h 30 d’Annecy, nous rentrons à 18 h 30, non sans avoir fait un arrêt au Mont Saxonnex au bar des Glaciers, pour évoquer avec la patronne  la dernière actualité de Patrick Bruel.