Quand les forces du club alpin s’unissent, on voit de belles choses.
C’est la première fois que je vais à cette fête de l’alpinisme et jen suis vraiment épaté.
Nous avons fusionné nos aventuriers et nos experts pour participer à cet événement chamoniard mémorable.
1er jour : Départ aux aurores et même pas à la fraîche, aujourd’hui c’est canicule. Nous sommes accueillis au télécabine de la Flégère : distriburtion de cordes, de GPS « au cas où ». Montée au col de l’index. Managés par des cadres tip-top, nous avons suivi leurs conseils pour gravir l’épaule de la Glière.
Cordes fixes de secours, conseils pour vaincre les passages aériens ont sublimé la montagne qui est déjà magnifique.
Les plus experts ont pris en charge les plus jeunes. Une vraie solidarité. Un premier rappel pour certains nous convainc que l’alpinisme est une drogue douce.
La descente des névés contrôlée et hasardeuse pour certains a dopé l’enthousiasme qui n’avait déjà pas besoin de ça. On se prend à rêver à l’avenir.
Le soir au gymnase de l’ENSA, le village des marques nous a proposé sa tombola. Déçus qu’aucun de nous n’ait gagné, nous nous rendons compte à ce moment là que l’aventure a son lot de déception : on ne gagne pas à tous les coups. On s’est rattrappé sur la Crosiflette.
Jour 2 : Mer de Glace : On ne peut que citer Monsier Perrichon« Que l’homme est petit quand on le contemple du haut de la mère de Glace! ».
La chaleur a tellement creusé la glace que nous voilà partis pour une descente du sentier et 580 marches. En bas, déception. Le joyeux monde de la compagnie du Mont-Blanc, bâche le joyau que nous ne visiterons pas : la fameuse grotte ! Nous pouvons voir le chantier du futur qui permettra aux monchus d’accéder en télécabine à l’emplacement des anciennes échelles. Belle initiative technologique ! Le progrès avance aussi vite que la mer recule. Nous aurons enfin pied.
J’arrête mes errement et revenons à la mère de pierre. De Pierre ? Non la mer de glace.
Après avoir monté quelques petits kilomètreS, en lorgnant les moulins et les bédiares, nous arrivons au travail.
Les guides et initiateurs nous ont préparé du travail d’atelier. Cramponnage, « pioletage », encordement, etc. On a pas le droit de se plaindre, une jolie brise glaciare nous tient compagnie. Au déjeuner, nous avons presque froid.
Bon ! c’est pas tout. Faut remonter, les fameux escaliers et enfin le télécabine qui marche. Une bonne pluie nous rafraîchit pendant la descente sur Chamonix.
Bilan : Rendez-vous l’annéee prochaine pour ceux qui ont raté le coche.