Dans la course au temps (de saison), nous avons traversé les ondées sans trop de mal.
Notre guide Bastien Llorca nous a concocté le plan B initialement prévu en Vanoise, rétrogradé en Beaufortain, finissant finalement au moins arrosé.
Au programme, les arêtes du Gerbier. Belle course d’arête tranquille, où la pose des coinceurs et friends nous ont donné de quoi manipuler. La gestion des anneaux de corde n’a plus guère de secrets. Raccourcir, rallonger, demi-cabestan et autres nœuds savants. Un excellent entrainement pour les futures arêtes vertigineuses des Alpes. La pluie nous cueillit à la descente, good timing !
Le bivouac rêvé s’est mué en abri de fortune sympa non loin de Villard de Lens. Recommandable.
Bastien, expert en hamac arboricole nous a fait une démonstration étonnante d’une construction faite d’un toit de branches. D’une poutre faîtière avec un tronc et deux sangles.
Escalade dans les arbres, découpe des branches avec Leatherman et couteau suisse. Bon boulot exténuant. Quand je vous disais que c’est des experts.
Travail de pro avec du bois vert pour faire le feu de camp. Chacun son talent, ici c’est Abel en chemise hawaïenne obligatoire qui montre son savoir faire
Grand débat pour savoir qui est le plus mauvais expert.
Bastien, gand amateur de sandwich à toute heure, fume le jambon au bois de hêtre. Le lendemain, nous l’avons retrouvé comme une chrysalide fraîchement enveloppée ou plutôt saucissonnée dans son duvet fait de papier à cigarette. Un peu froid en fin de nuit, mais ça ne s’est même pas vu par la suite.
Une force inépuisable qu’envie l’ancien aventurier qui nous accompagne, démontre que plus les années passent, plus l’énergie dépensée est proportionnelle à l’écart de notre âge, CQFD.
Le lendemain juste avant l’orage de la fin de la matinée, nous avons traversé les trois Pucelles aller-retour avec cette fois des pas d’escalade plus athlétiques en baskets ou avec les « grosses ». même si ça ne dépasse pas le 4c. Faut oser y aller !
Notre guide Bastien entouré de son équipe de choc surplombant la cuvette de Grenoble.
Timing impeccable, car la grosse pluie nous a cueilli quelques minutes avant l’arrivée au minibus.
La suite de nos aventures sera racontée en remontant le temps, car ce printemps on a pas eu le temps, because la covid qui nous a neutralisés dans notre talent de raconteurs d’histoires.