A nouvelle année, souvent météo varie.
La réalité du terrain donne du fil à retordre aux prévisions.
Le froid tant annoncé, sur le Beaufortain s’est rétracté. Ciel bleu tant convoité, a préféré se cacher. Soleil du nouvel an, point de rayons ardents. Stratus inespéré, nous a enveloppés. Météorologie trop regardée, au logis a préféré nous narguer.
Comme la galette n’a pas encore pu être partagée, nous avons dû couper le morceau de choix du roi en deux. De deux groupes, l’un. Séparés par le carré de la distance théorique de projection des aérosols potentiels des montagnards supposés infectés, les caravanes s’ébranlent.
Au passage ardu du sentier d’été, la neige est peu tombée, grattage de descente assuré. Plan B de la descente, nous devons cogiter. Le passage dans les bois sera l’objet de notre choix. Les vernes vont nous taquiner.
Beau spécimen de givre pour nous consoler.
Blanc du nuage, bien entourés, la trace GPX suivre, sommes obligés.
Au sommet point de grandiose paysage, peu de souvenir de notre passage.
Le risque trois a dégringolé, faute de neige accumulée. Déçus , nous sommes obligés de nous régaler dans la belle descente poudrée du col de Sallestet. Après l’euphorie des belles pentes il faut continuer la suite dans les arcosses. Bataille individuelle des plus belles parmi les branches qui ne demandent qu’à être rebelles.
Impasses, traversées de ruisseaux et autres griffes essaient d’arracher nos oripeaux.
Par de savantes circonvolutions, nous arrivons après quelques soustractions de plastique de nos semelles de ski, au camion.
Nous avons rivalisé aujourd’hui, avec les sangliers que nous n’avons pas rencontrés.
Gruik !