Gilles FURTIN, nous a conduit sur le Mont Thabor à (3178 m d’altitude) dont la situation assez exceptionnelle au carrefour des quatre vallées de Modane, de Bardonecchia, de Névache et de Valmeinier.
Nous sommes partis du parking du Lavoir pour le refuge du Thabor qui appartient au Club Alpin de Maurienne.
Après le col de la vallée Etroite et un bref passage dans les Hautes- Alpes au niveau de la croix.
Le refuge est situé un peu en retrait par rapport au col. Idéalement le refuge aurait dû être construit au col mais pour obtenir des subventions nécessaires à sa construction c’est 15 mn de marche plus tard que nous l’avons atteint à 2501m.
Il y a ici un petit air d’Italie.
La sensation de dépaysement est, sans doute donnée par les parois dolomitiques et les traces de glaciers disparus.
JOUR2 : Départ matinal pour le sommet du Mont Thabor, lieu de pèlerinage depuis le moyen âge. Ce pèlerinage est encore suivi par de nombreux fidèles le 25 aout.
Ce sont les Italiens qui ont érigé une chapelle au sommet du Mont et l’ont baptisé « Notre Dame des 7 douleurs » pas de douleurs pour le groupe, mais des sensations fortes : brouillard, froid, un peu de vent quelques éclaircies qui comme une apparition nous font voir des sommets dentelés.
Sur le plateau sommital les roches orangées rappellent la lumière du mont Galiléen du même nom (thabor) au-dessus de Nazareth.
JOUR 3 : Montée au col des bataillères
Nous dépassons de nombreux lacs : le lac rond, le lac long, certains sont poissonneux (…grenouilles, cristivomer…..)
Dernière halte au refuge pour recharger les sacs et prendre le pot de l’amitié.
A la descente, en dépassant Fontaine froide et poursuivant vers le lavoir, nous dépassons un bâtiment militaire à l’abandon.
Le mont Thabor marquait autrefois la frontière. A la fin de la Deuxième guerre mondiale, par le traité de paix de 1947, la frontière a été reculée de 5 km à l’Est.
Ce fort appartenait à la ligne du ministre Maginot qui de 1925 à 1935 dote le pays d’ouvrages militaires pour défendre le pays d’une attaque ennemie.
Ce fort accueille, aujourd’hui une fromagerie d’Alpage au Beaufort fruité qui est la dernière étape de cette belle randonnée.