Pointe Percée (2750 m) par les cheminées de Sallanches – Aravis
Date: 28 août 2018
Encadrants: Joseph Esseul – Kléber Dumast
Ce matin la météo est idéale pour rendre visite à la reine des lieux, la Pointe Percée…
Ce matin la météo est idéale pour rendre visite à la reine des lieux, la Pointe Percée. Nous sommes 8 « encadrés » et 4 « encadrants ». Autant dire que cette Randonnée Alpine proposée par Joseph a suscité beaucoup d’envies, mais aussi quelques craintes sur le niveau des difficultés que nous pourrions rencontrer sur le parcours. Heureusement Kléber est là pour rassurer les moins aguerris, lui qui fréquente la reine des Aravis de longue date.
Malgré une altitude modeste la Pointe Percée trône en déesse des Aravis.
La Pointe Percée demeure un objectif sérieux destiné à des randonneurs « tout terrain », habitués aux conditions particulières rencontrées sur ces types de parcours (vide, instabilité du terrain, chutes de pierres, itinéraire exposé, …).
Départ à 8h00 du col des Annes (1723 m) en direction du col de l’Oulettaz (1925 m)
Du parking la remontée se fait en direction sud pour atteindre successivement la tête des Annes (1869 m) puis le col de l’Oulettaz (1925 m) et le refuge de Gramusset (2164 m).
Montée par un bon chemin avant l’arrivée au refuge Gramusset.
Derniers ajustements avant la montée au col des Verts.
Changement d’ambiance et de terrain dès que l’on quitte le refuge. Ce sont dans les lapiaz et les éboulis que serpente le chemin, bien balisé par des points rouges, pour atteindre le pied de la barre rocheuse qui mène au col des Verts (2499 m).
Alain, toujours aussi facile, dans le final très raide de la montée au col des Verts.
Passage sur la crête à la sortie du col des Verts.
Juste après le col début de la partie rocheuse pour rejoindre le sommet.
Du col des Verts on s’élève dans la face en suivant toujours les marques rouges. Les mains sont quelquefois nécessaires pour franchir les passages les plus abrupts comme les cheminées de Sallanches. Il faut être prudent sur les rochers lustrés par les nombreux passages, et être attentif aux risques de chutes de pierres (le port du casque est fortement conseillé).
Dans certains passages exposés les mains ne restent pas dans les poches! Joseph en pleine action dans les cheminées.
On parvient ainsi progressivement jusqu’à l’arête terminale qui permet, après une courte vire exposée, d’atteindre la croix sommitale de la Pointe Percée (2750m). La déesse nous attendait pour nous offrir un panorama grandiose sur la Chaîne du Mont-Blanc, le massif du Bargy, le Jallouvre, les Aravis, …
Petite vire exposée avant le sommet. Kléber prêt à intervenir, sans les mains (?), au cas où !
La dernière pente avant le sommet.
Beauté de la croix et du drapeau à prières qui se détachent sur le bleu du ciel. In memoriam.
La grande croix de mélèze, œuvre d’un ébéniste du Grand Bornand, a été montée et érigée par une équipe de plus de 200 personnes en mai 1996 en mémoire des sept moines assassinés à Tibéhirine en Algérie.
Toute l’équipe réunie au sommet ! C’est qui la déesse des lieux ?
Guillaume en quasi lévitation au cœur de ce panorama grandiose. Je plane !
Anne-Laure et ses 2 acolytes (pas alcooliques) dit les « sandwichs ». On l’a fait !
La trace empreinte au début un couloir pentu sur 100 m.

