Dans un message laconique, Alain (Fleuret), notre Président, nous annonce des éclaircies en début de journée sur les Alpes qui ne seront que temporaires.
Mais, c’est sous des parapluies, que les douze participants et l’initiateur se retrouvent, il est difficile de croire en cette fenêtre météo, mais l’espoir fait rêver ! A l’arrivée, chacun se prépare, les gouttes s’estompent, laissant place à une brume légère qui s’écarte et dévoile un alpage parfois peu enneigé.
Lors des arrêts, Alain distille des conseils sur une protection efficace en cas d’avalanche ou pour gagner en aisance lors des conversions, c’est l’intermède culturel !
Le Châtelard, les Crozats, le Clou, en remontant dans les alpages, on croise quelques chalets typiques de l’habitat rural savoyard, un peu hors du temps.
On oblique vers la forêt , la neige et les arbres étouffent les bruits, nos skis bottent un peu ce qui dérange notre progression.
On débouche au pied d’une pente plus raide, la face est déjà bien tracée. La progression est régulière et 970 mètres de dénivelé plus tard, trois beaux sourires clôturent cette montée à Roche Plane.
On s’équipe pour la descente, les peaux sont rangées, quelques casques enfilés. La descente est magique, la neige est parfaite, la visibilité est excellente.
Puis, vient l’heure du pique-nique, il est tout juste midi.
La traversée de l’alpage est moins enchanteresque, la neige manque un peu.
A quatorze heures, attablés devant notre boisson, on observe la pluie tomber. On a échappé à l’ennui, au cinéma ou au ménage, ce fut une belle journée !
isabelle nasraoui