Martine ayant du changer son programme (pour des raisons valables, je confirme), c’est Jacques qui a du assurer !
Ceux qui me connaissent savent que j’ai un faible pour ce secteur de la Montagne d’AUFERRAND, sauvage, varié et toujours aussi beau.
À partir du hameau des BOUTS, on cotoie la foule qui monte à BALAFRASSE.
Mais aussitôt passé le col de la COLOMBIÈRE, la foule disparaît, et on se retrouve seuls.
Il n’y avait aucune trace au Chalet d’AUFERRAND.
Quand on fait la boucle d’AUFERRAND par le vallon des FOURS, les précautions à prendre dans les progressions (espacements), ou le choix de l’itinéraire pour atteindre ce vallon ne sont pas anodins. La traversée de quelques pentes raides est obligatoire. Le 6 février, le risque était à 2 en dessous de 2 300m, et les pentes traversées, souvent déjà purgées n’avaient conservé que les 20 cm de neige récente.
Lorque l’on débouche dans le vallon des FOURS, on est cependant soulagé, même par risque 2.
Au fond le BARGY étincelle.
La montée qui suit, vers la Tête d’AUFERRAND, est un enchantement. Le soleil y joue avec les douces formes du relief de la rive gauche qui constrastent avec les pentes froides et abruptes de la rive droite, dont il est conseillé d’éviter le pied.
On arrive ainsi sur l’arête qui domine le domaine skiable de la station du GRAND BORNAND, où m’a t’on dit, un mariage était célébré ce jour.
Bientôt la Tête d’AUFERRAND est en vue.
Ce n’est cependant pas le moment de relacher son attention car les corniches de l’arête terminale doivent être absolument évitées.
Une belle descente en poudreuse, trop courte pour certains ramène au chalet d’AUFERRAND, pour un casse croûte bien mérité (pour ceux qui en avaient un).
Puis c’est le retour au calme vers le col de la COLOMBIÈRE, puis le parking.