Côtée PD, la course d’alpinisme de ce week end s’est avérée riche en émotions.
Au départ du Parking des Prioux, l’heure du déjeuner rassemble toute la troupe.
Par la suite, les conditions climatiques nous aident à partir pour la montée en début d’après-midi.
A la suite de la défection de deux protagonistes, nous passons au Coca l’Ane.
Le premier test sur la neige est lancé.
L’arrivée au refuge est piquante, heureusement qu’il y a la vue sur les « jolis chamois » pendant le repas. D’ailleurs, un papa n’a pas reconnu son fils au moment du service…
Il fallait bien goûter au cochon élevé en plein air à Pralognan pour assurer la suite.
Le meilleur moment, au niveau photographique… Auparavant, nous avions eu au petit déjeuner l’expression du doute de Peter sur la présence de Bernard Vion, guide avec ses clients. Et notre initiateur de s’exclamer, dès potron-minet, « Are you sure ? », avec un accent type « grande vadrouille ». Il n’en fallait pas plus pour nous réveiller les zygomatiques complètement.
Dès lors, il faut se parer pour envisager la traversée du glacier et sa redescente par le dôme des Nants.
La course entre les premiers de cordée est engagée, mais le mal des montagnes est passé par là, pour certains.
Arrivée sur le dôme de Chasseforêt, il ne fallait pas oublier le selfie.
La descente après le dôme des Nants chauffe les cuisses, le 35° se fait sentir, ne pas oublier la marche type »coin-coin »
La technique de la ramasse est indiquée pour la suite de la course, la neige et la pente se sont ramollies.
Mais l’initiateur doit indiquer des gestes qui ne trompent plus, alors que certains ont déjà effectué la dernière pente… Bon, ce n’est pas très visible.
En effet, Pauline découvre l’hélitreuillage assez rapidement, sa cheville n’a pas résisté. Erwann constate alors, à son grand dam, que la profession des secours n’est pas du tout féminisée.
il restait encore 2 heures de descente, le temps d’herboriser.
Les conditions de ce dimanche étaient idéales : temps, reste de neige pour éviter la descente en cailloux. Et nous avons finalement récupéré la blessée à l’hôpital d’Alberville.